Faire péter les couleurs de Ploumanac'h à Trégastel le 9 mai 2025 (1)
Quatre réveillons de Noël. 1, Marinette raconte
1. C’est le soir de Noël. Il neige sur la petite ville qu’habite Marinette. Les invités sonnent à l’entrée du pavillon.
2. A l’intérieur Marinette est aux fourneaux. C’est donc Mirabelle, sa fille de douze ans, ado accro au téléphone portable, qui va ouvrir la porte.
3. Échange de bises de Marinette avec sa belle-sœur Samantha accompagnée de son mari Ludovic et surtout de leur adorable bébé que Mirabelle a surnommé « Bigorneau ». On ne la voit pas sur l’image mais la belle-mère de Marinette, maman de Samantha, Mamita, est aussi de la fête.
4. Tout le monde a pris place dans le salon. C’est champagne pour l’apéro. Mirabelle a replongé dans ses applis. On voit que Mamita est d’origine indienne.
5. C’est l’heure du plat de résistance. Marinette amène sur la table un plat fumant.
6. Le bébé a faim. Samantha reste à table pour lui donner la tétée. Mirabelle semble contrariée par la durée de ce repas familial… ou par autre chose.
7. Tandis que Ludovic monte coucher le petit Bigorneau Marinette invite Samantha à jouer du piano.
8. Les deux femmes chantent pendant que Mamita amène les assiettes pour le dessert. Il y a un cadre sur le dessus du piano.
9. Ludovic est redescendu. En compagnie de Mamita, il applaudit Samantha qui les salue en s’inclinant comme le font les artistes. Marinette, restée devant le cadre, verse une larme.
10. On retourne à table pour le dessert. Marinette amène depuis la cuisine un magnifique fraisier. Mirabelle est retournée à son smartphone au bout de la table.
11. Mon Dieu ! Marinette a trébuché. Le gâteau n’est pas tombé sur le sol mais elle s’est écrasé la figure dans un coin de la pâtisserie posée à temps sur la table .
12. Devant les invités effarés, la mère et la fille règlent leurs comptes. C’est violent.
13. Marinette à bout de nerfs est sortie pleurer sous la neige au fond du jardin. Samantha lui amène sa part de gâteau. Joyeux Noël quand même !
***
Il s’agit d’une œuvre collective à constituer.
Vous êtes chargé·e de transformer le scénario ci-dessus en une nouvelle littéraire.
C’est le personnage de Marinette qui raconte toute cette suite d’événements d’un moment familial. C’est donc un « je » qui raconte.
A partir des images publiées temporairement ici
https://argentiquites.canalblog.com/2025/05/quatre-reveillons-de-noel.1-marinette-raconte.html
- et ce pour ne pas divulgâcher le jeu dont elles sont issues -, vous écrivez un des épisodes que le hasard vous a attribué en étant le plus précis possible dans vos descriptions et dans la psychologie que vous prêterez aux différents personnages.
Pour l’écriture en ligne, choisissez ce qui vous inspire dans les treize situations et faites de même. Racontez-en autant que vous le souhaitez. Gardez à l’esprit que le résultat final sera publié SANS LES IMAGES (ou sans ces images-là) !
On peut dire ce qu’on veut d’Archibald H. mais dès qu’il s’agit de lancer une bordée d’injures, il ne chôme jamais !
Ecrit et réalisé - avec l'aide involontaire de Monsieur Georges R. -
pour le Défi du samedi n° 871 d'après cette consigne : fainéant
Soeur Anne de Buridan
Château du saigneur Barbe-Bleue
Pays des contes merveilleux
Monsieur Gilbert Léchevelé,
Président de l’Association
« Les Fileurs de métaphores »
Maison des Ronces dorées
35000 Rennes
Cher Monsieur
Notre syndicat d’intermittent·e·s du spectacle a eu vent de votre projet de festival de contes intitulé « Ille était une fois ».
Nous tenons à protester vivement. Personne parmi nous n’a reçu d’invitation à participer à la programmation et il ne semble pas que, parmi vos auteurs invités et les spectacles que vous allez proposer, il ne soit fait mention seulement de notre existence.
La société, votre société, a terriblement évolué ces dernières années dans un sens que nous regrettons amèrement.
Au vu du nombre de féminicides, d’affaires de harcèlement moral et sexuel, de révélations et de plaintes contre des acteurs qui sont la fierté de la France, notre camarade Barbe-Bleue fait figure désormais de gentil garçon.
Hansel et Gretel égarés dans la forêt, c’est de la gnognotte par rapport à ce que peuvent subir des mômes sur le territoire palestinien ou dans un Soudan livré à une guerre incessante. Même dans des pays plus pacifiques comme le vôtre, un nom comme Betharram fait trembler bien plus que la maison de la sorcière Baba Yaga.
A cause du réchauffement climatique, vous ne parlerez pas de Blanche-Neige, sans doute parce que les glaciers fondent, les stations de ski ferment et que la seule poudre blanche qui vous reste donne lieu à des fusillades à l’aveugle pour récupérer un « point de deal ».
Notre camarade l’ogre ne peut certes pas grand-chose contre les kalachnikov mais vous, vous posez-vous la question : « Pauvre France ! Qu’as-tu fait de tes enfants ? » ?
Lorsqu’ils ont terminé leur ascension jusqu’aux principaux organes de pouvoir, quand les serviteurs des banquiers, milliardaires de la Tech et autres anciens espions du KGB vous courent sur le haricot, avez vous seulement une pensée pour notre ami Jack ? Son histoire à lui avait quelque chose de poétique et de magique au moins !
Vous ne manquez pas non plus de princesses au petit pois mais, à part du pognon, elles n’ont rien sous le matelas. Tout dans la tête ! On les appelle des influenceuses, m’a-t-on dit.
Vos fameuses fermes de trolls n’ont plus rien à voir avec la lande bretonne où les korrigans faisaient des cadeaux aux violonistes bossus. Vos hackers ne génèrent que des coups tordus.
Il y a bien plus de quarante voleurs dans votre monde qui laissent Ali baba. Vos prisons en débordent.
Pour entendre le bruit des bottes, pas besoin de faire appel au célèbre chat de Perrault ni au petit Poucet chaussé de celles de l’ogre : vous avez tout ce qu’il faut d’armées pour transformer le monde en champ de ruines et semer la mort pour que rien ne repousse derrière vos fantassins, vos drones et vos bombes.
En conclusion, Monsieur le président, mon cher Gilbert, pour un peu moins de cruauté dans un monde de brutes, nous vous demandons de nous confier la programmation de ce festival « Ille était une fois ». Les Trois petits cochons sont prêts à rebâtir leurs maisons sur le parking de la Ferme de la Harpe à Villejean et le petit Chaperon rouge pourra emmener dans une randonnée contée en forêt de Rennes un public qui sera forcément séduit par la réintroduction du loup dans cet environnement. Cendrillon ouvrira le bal avec un menuet de Bazouges, une danse bretonne trop injustement oubliée.
Si au lieu de cela vous persistez à vouloir vous enferrer dans le style « stand-up »pour raconter des horreurs modernes à des enfants que vous n’aimez pas, nous réveillerons la Belle au bois dormant – c’est une excellente juriste - et nous porterons plainte pour plagiat de la formule d’entrée dans notre univers merveilleux : « Il était une fois ».
Veuillez agréer, mon cher Gilbert, l’expression de mes sentiments les plus ultimatomiens comme on dit chez les sept nains.
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 6 mai 2025
d'après la consigne AEV 2425-26 ci-dessous
Exit Chouchen qui a rejoint le paradis des chats. Bienvenue à... Ramsès !
On ne dit plus "Mademoiselle" à la filleule d'Anita : elle s'est mariée à la mairie de Vannes au début du mois et recommencera (???) (ben oui, pour la cérémonie religieuse, à l'église) l'année prochaine !
Les genêts ont remplacé les ajoncs sur les sentiers des douaniers.
Bon rétablissement au chef ou au patron ! A Ploumanac'h le restaurant des Rochers est fermé pour raisons de santé en ce mois de mai. L'occasion pour nous de tester son voisin, le Men Ruz, qui est très, très bien aussi. Et pour raviver la nostalgie de Dame Adrienne mon appareil photo a tenu à imprimer son ancienne marque de fabrique : la date sur les clichés ;-).
En réalité ce fut par accident et j'ai passé deux bonnes heures cet après-midi à la maquiller sur toutes les photos de l'Ixus !
BLOGANPOZ
pour cause de court séjour dans le Trégor !
Retour ici le dimanche 11 mai si tout va bien.
Festival de contes
1) A partir de la liste fournie ci-dessous, il est demandé d’imaginer le nom d’un festival de contes qui aura lieu en 2026 à Rennes. Merci de faire au moins cinq propositions. Cette partie de l’atelier est obligatoire.
2) A partir des propositions recueillies et de cette même liste, il vous est demandé d’imaginer la prise de parole d’un ou plusieurs des personnages de la colonne 2 relativement à ce festival. Soit ils veulent à tout prix figurer sur l’affiche, se faire entendre, qu’on raconte leur histoire, qu’on les mette en vedette. Soit au contraire ils refusent d’être mêlés à ce projet, soit ils ont à se plaindre de la présence de X ou à dénoncer les agissements de Y.
3) Vous pouvez également, à partir de tout ceci, écrire ou réécrire un conte ou tout ce que vous voulez.
Liste de mots relatifs au conte |
Personnages |
Objets ou lieux |
Lieux ou concepts |
bizarre Clio comptine conte conteur conteuse contou devinette écoute enfance épreuve étrange fictif folklore griot héritage histoire il était une fois imaginaire initiation légende magique mentou merveilleux morale mots mythe narratif oral oralité palabre parole populaire propager rêve rêveurs saga transmission voyage |
Aladin âne Ankou Barbe bleue Cendrillon Chaperon rouge chat botté cheval cochon cordonnier crapaud diable dragon enchanteur enfant frères grenouille (guernette) Hansel et Gretel Jack korrigan lièvre lion loup lutin magicien marâtre métisse nain ogre oiseaux ours petite sirène poule prince princesse reine renard roi Soeur Anne sœurs sorcière troll voleurs |
anneau baguette balai bois dormant bottes bouche boule de cristal caillou carrosse chapeau chaudron citrouille clé coeur épée fuseau grain de riz Haricot magique harpe lampe merveilleuse* livre lune miroir or oranger oreille pain d’épices pantoufle petit pois pomme porte potion soupe |
arbre aventure bal bois dormant bonheur bonheur château chemin clairière conseil désir disparition enchanté épreuve escapade esprit étiologie étoile forêt grotte hameau jardin maison métamorphose Mort peuple rire sept lieues sourire surnaturel |
Je suis ton clone, Luke !
Je suis ton clone, Lucette !
Vampe (irise) - moi !
Bien que nous fussions à Tours, cette semaine-là restera marquée dans nos mémoires comme un archétype de la douceur angevine !