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Mots et images de Joe Krapov
31 mai 2024

Choses vues à Lyon (Rhône) le 29 février 2024 (2)

 

 

Furieusement vintage !

 

 

 

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30 mai 2024

Choses vues à Lyon (Rhône) le 29 février 2024 (1)

 

 

 

 

 

29 mai 2024

Contretypes de 1981

 

Un contretype n'est pas un type contre lequel on aurait quelque chose. C'est juste une copie obtenue par contact.

 

Voyez  ici : https://www.cnrtl.fr/definition/contretype//0

 

Mais je ne me souviens absolument pas de quelle manière j'ai transféré certaines de mes diapositives de manière à obtenir un négatif noir et blanc.

 

Qui plus est, dans mes jeux de laboratoire, j'ai ajouté entre les deux films une trame en mousse puis une en plastique ...

 

A quoi ça sert ? A rien, à jouer à l'artiste. 

 

Sinon c'est fait à partir de photos de Saint-Malo où je me rendis pour la première fois cette année-là !

 

 

 

 

 

 

28 mai 2024

CONSIGNE 2324-30 DU 28 MAI 2024 DE L'ATELIER D'ÉCRITURE DE VILLEJEAN

 

Titres de Barbara et cartes de La Bonne pioche

 

 

Saurez-vous associer les titres de la chanteuse Barbara et les cartes postales presque monochromes éditées en sérigraphie par le collectif artistique "La Bonne pioche" ?

 

Envoyez de la correspondance, écrivez une chanson, un poème, voyagez, rêvez : vous serez bientôt en vacances !

 

À chaque fois - À force de - A mourir pour mourir - À peine - À Saint-Lazare – L’Aigle noir - L’Amoureuse - Attendez que ma joie revienne - Au bois de Saint-Amand - Au coeur de la nuit – Les Boutons dorés - C'est trop tard - Ce matin-là - Chapeau bas – La Dame brune - Dis, quand reviendras-tu ? - Drouot - Du bout des lèvres - Églantine - Elle vendait des p'tits gâteaux - L’Enfant laboureur - Göttingen - L’Homme en habit rouge - Il automne - L’Île aux mimosas – Les Insomnies - J'ai tué l'amour – La Joconde - Joyeux Noël - Là-bas – La Louve - Ma plus belle histoire d'amour - Madame – Le Mal de vivre - Marienbad – Les Mignons – Le Minotaure - Moi je me balance - Mon enfance – La Mort – La Musique - Nantes - Parce que je t'aime - Perlimpinpin - Pierre - Rémusat - Sans bagages - Septembre (quel joli temps) - Si la photo est bonne - Le Soleil noir – La Solitude - Tais-toi Marseille – Le Temps du lilas - Toi l'homme - Toi - Une petite cantate - Vienne - Vivant poème - Vol de nuit - Les Voyages - Y aura du monde

 

Cliquez sur les images pour les agrandir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

27 mai 2024

Paris au mois de mai... 1981 ! (2)

 

J’ai aussi vécu là ! commenta Dracula
Puis il réécouta la chanson de Sttellla

 

Dans ce tout petit studio du XIXe arrondissement de Paris qui ressemble terriblement à la description que fait Renaud Séchan de celui de sa cousine copine Germaine – « les W.C. su’ l’ palier, une fenêtre sur la cour » – il en est passé du beau monde entre 1974 et 1982.

 

J’ai les noms ! J’ai les photos compromettantes ! Mais, fort heureusement, je ne suis pas ici pour raconter ma vie et je n’évoquerai ce jour que la plus parlante des coïncidences.

 

Comme on peut le voir sur cette photo de 1981 j’avais redécoré à ma sauce ce qui était à l’origine un pied-à-terre pour mon grand-père qui venait loger là à l’occasion, son travail l’appelant régulièrement de Lens (Pas-de-Calais) à Paris (Seine).

 

 

On voit sur la photo le bas d’un poster représentant la pochette de « Demons and wizard », un album du groupe de rock Uriah Heep, très actif à l’époque. C’est l’oeuvre de M. Roger Dean qui illustra aussi des disques de Yes, Greenslade, Asia, Badger et dont le recueil de ces différents travaux s’appelle « Views ».

 

 

Il y a aussi une illustration tirée des "Peanuts", la bande dessinée de Charles M. Schulz que je lisais dans la revue "Charlie mensuel". J’adorais et j’adore toujours le personnage central, Snoopy, et certaine demoiselle que je fréquentais alors m’avait surnommé moi-même ainsi à cause de mon petit grain de folie.

 

Et puis il y a ce tableau de René Magritte, « La Grande famille ».

 

 

C’est lui que j’ai retrouvé, quarante ans plus tard, en 2002, posé sur le sol du bureau de Madame Chèvrefeuille, la plus sympathique de mes supérieures hiérarchiques. Elle est d’ailleurs la seule personne que je connaisse qui continue de m’appeler « camarade » et ça ça me fait bien plaisir.

 

C’est un joli nom, camarade ! Il signifie que nous appartenons toutes et tous... à une grande famille !

 

 

Je suis en veine d'écriture ce jour ! De revoir ce réveil posé sur la chaise de formica jaune me rappelle mes premières nuits en ce lieu avec Marina Bourgeoizovna la déjà pas mal insomniaque. Ce réveille-matin à l'ancienne émettait un tic-tac assez sonore qui ne me dérangeait en rien : en tant que Saturnien - dans ma carte du ciel cette planète se trouve près de mon ascendant - j'avais et ai toujours un sommeil de plomb.

 

Du coup, ou de ce fait, le premier acte de ma très réactive compagne fut... d'aller enfermer la bête... dans le réfrigérateur !

 

 

Il faudrait que je monte voir au grenier si j'ai conservé cette anthologie de Michaël Moorcok et si j'ai toujours gardé le dessin surréaliste que m'avait offert un nommé Yves Bruyère, dessinateur talentueux connu en 1976 à Mourmelon-le-Grand !

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26 mai 2024

L'Atelier Blablacontes à la Maison du Ronceray à Rennes le 25 mai 2024

 

Histoire de ne pas lasser les visiteurs et visiteuses de ce blog je m'abstiens quelquefois de publier ici les portraits des conteurs et conteuses que je vais régulièrement voir à la Maison du Ronceray et au salon de thé culturel "Les Références électriques". Dans ce deuxième endroit, comme il s'agit d'une scène ouverte, on accepte même que je lise de temps en temps une krapoverie ou que je chante deux chansons.

 

Hier j'ai enchaîné les deux ! J'ai proposé "La Pêche à la baleine" et "Le Défilé" de Boris Vian avec un certain succès aux Références avant d'aller écouter et photographier l'atelier Blablacontes au Ronceray. De belles attitudes encore chez ces dames !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

25 mai 2024

Paris au mois de mai... 1981 ! (1)

 

Je ne suis pas ici pour raconter ma vie mais je vais quand même vous donner des nouvelles des Danaïdes. Les Danaïdes, mais si voyons, ces dames qui sont chargées de vider de l'eau dans un tonneau sans fond et donc à verser sans fin... ni soif.

 

Vous allez me dire que rien ne m'oblige à faire cela mais je me suis moi-même condamné à coller dans un disque dur externe les numérisations des photos argentiques dont je suis l'auteur et que j'ai prises entre 1970 et 2003.

 

C'est un travail de longue haleine que j'ai commencé avec un scanner de diapositives et que je poursuis avec un dispositif de rephotographie de diapos et de négatifs.

 

Devant l'ampleur de la filmothèque, j'ai pris la décision de reproduire en priorité les photos de gens prioritairement aux photos de lieux.

 

- Et donc, Joe Krapov ?

 

- J'ai terminé les diapos et j'entame les négatifs !

 

 

 

 

 

 

Il n'y aura pas d'autres commentaires sous ces photos que "J'aime bien revoir des Renault 16 !".

23 mai 2024

BETTY ENTRE À L’ÉCOLE

 

Betty Lelapin-Blanc ouvre de grands yeux effarés. C’est ça, l’école ? On lui avait promis qu’elle serait avec des enfants de son âge, qu’elle jouerait à des jeux et se ferait plein de petits camarades et de grandes copines. Eh bien ça s’annonce mal ! Dans la classe de Madame Lelièvre, il n’y a que des étrangers. Et en plus ils ont tous l’air plus ou moins débile. Et c’est quoi, d’abord, ce désordre que laisse régner la maîtresse dans la classe ? Si tous les apprenants sont sagement assis aucun n’est concentré sur l’écoute de l’institutrice et personne n’a un regard pour la nouvelle arrivante.

 

Celui qui ne risque pas de s’intéresser à elle, c’est Barbery le hérisson. Déjà parce qu’il lui tourne le dos, ce qui n’est pas très élégant – on ne fait pas voir son cul à une nouvelle venue – et ensuite parce que lui aussi a l’air terrorisé. Les chenapans du premier rang l’ont bombardé de boulettes de papier, un avion lui a sifflé aux oreilles - c’était peut-être un Boeing dont la portière eût pu se détacher en plein vol – et enfin le bureau de la maîtresse a servi de cible pour un concours de lancer de fléchettes juste au-dessus de ses piquants. Cela n’en manquait d’ailleurs pas, de piquant, puisque les fléchettes étaient des porte-plumes.

 

- C’est bon, Betty, dit Madame Lelièvre, tu peux aller t’installer dans le fond à côté de Lachenille, mais surtout ne lui prête pas tes livres. Elle aime tellement les manuels scolaires qu’elle prend pour des romans qu’elle en dévore toute la journée.

 

 

Dans la rangée du fond, là où d’habitude les dents baignent, il y a, à la gauche de Lachenille Tweedledum et Tweedledee, des jumeaux qui se collent des beignes à propose de bugnes. Ils sont nés à Lyon, ce sont des gones malpolis et s’ils continuent comme ça à se bigner ils finiront au bagne.

 

Près de la fenêtre Rose et Réséda écrivent des poèmes. Betty ne savait pas qu’on apprenait aussi aux fleurs à parler, écrire et compter.

Devant elles c’est Dominique Ledronte que tout le monde appelle Dodo. Lui aussi appartient au cercle des poètes disparus. Il a l’air sympa mais c’est peut-être le fayot de la classe. Le gars qui est là pour apprendre les mille et un trucs qui vous permettent, plus tard, non seulement de ne pas disparaître dans la nature ou l’anonymat mais surtout de devenir le premier partout, comme Dodo Lasaumure ou Dodo Sofitel.

A sa droite il y a Jean-Claude Lemorse, un gros rigolo, celui-là, le genre qui raconte des histoires belges à la récré et lance des défis à tout le monde. En plus il connaît tout Lennon-McCartney par coeur. Son voisin de pupitre c’est Gilbert Charpentier. Avec quatre bouquins il te fabrique une maison et avec sa sœur, Marie-Thé, ils inventent des spectacles de variétés.

 

Le croirez-vous ? Hermione de Depique et Harry Sixdecoeur jouent aux cartes pendant les cours ! Et pour de l’argent en plus !

 

Les élèves du deuxième rang valent également le détour. Il y a Véronique Fantaisie, la tortue à tête de veau qui lit des bandes dessinées dans lesquelles on raconte qu’elle a battu le mari de Madame Lelièvre à la course. Elle partage son pupitre avec Legriffon, un gars qui a un long pif et la peau toute rouge. Il paraît sage, les bras croisés, le sourire aux lèvres mais peut-être qu’il n’écoute rien de ce que dit la maîtresse. Betty se demande s’il ne serait pas amoureux en fait d’Hermine Lablanche.

 

Hermine Lablanche, Betty l’apprendra plus tard, son surnom c’est la Duchesse. Il faut voir comme elle prend soin de son apparence ! En permanence elle se regarde dans son miroir, se recolle du vernis sur les ongles, se remet du rouge aux lèvres. Betty est sûre et certaine que le mot « pin-up » a été inventé spécialement pour elle.

 

A côté d’elle Lucette Lacarpe a l’air plus simple, plus sympa. Et de fait au bout de quelques jours dans cette classe de loups-phoques, c’est elle qui deviendra la meilleure amie de Betty Lelapin-Blanc. Lucette est assise à côté de William Lelézard. Tout le monde l’appelle Bill ou Pecos Bill parce que c’est un terrible, celui-là ! Il refile des coups de règle en bois à son voisin de devant, Coquillard dit Gros Coco. Un du genre crâne d’oeuf mais peut-être plus fragile qu’on ne croit.

 

Lagrenouille écrit proprement et religieusement tout ce que dit Madame Lelièvre. A croire qu’elle prend tout ça pour parole d’évangile et confond son encrier avec un bénitier.

 

Le Chapelier, lui, est vraiment fou. C’est lui qui fabrique des avions en papier alors que Clément Ader a juste vingt ans et que les frères Wright ne sont même pas encore nés. C’est lui qui lance des porte-plume dans le bureau de Madame Lelièvre. C’est lui qui a coincé les pattes arrière de Bazougesur le loir dans une théière

 

*** 

 

A part son premier moment de frayeur, Betty est maintenant bien contente d’être là. Dans son dos il y a le cabinet des curiosités avec plein de choses bizarres qui servent à la leçon de sciences naturelles. Il y a au-dessus de l’armoire un squelette dont elle apprendra qu’il est celui  du Jabberwocky, un animal aussi slictueux et tove qu’un borogove.

 

Il y a aussi à proximité le violon qu’on a confisqué à un ancien élève barge et fantasque lui aussi, un nommé Sherlock Holmes. Et surtout, au-dessus de la porte d’entrée, il y a un beau tableau de Mathurin Méheut qui représente des homards qui dansent le quadrille des lanciers du Bengale. Bety adore la musique et la danse. En apprenant cela Madame Lelièvre qui est très gentille lui a promis qu’elle lui donnerait des cours particuliers.

 

Quelle chance elle a ! Finalement, ils sont très bien, ces étrangers. Et puis, contrairement à ce qu’on lui avait annoncé les élèves ne portent pas d’uniforme ils ont juste des cravates rayées bleu turquoise et rouge vermillon. Du coup, pendant la dictée, Betty a demandé à Lachenille qui se prénomme Anne-Françoise et qui est bonne en orthographe où il fallait mettre les « s « du pluriel aux adjectifs de couleurs. 

 

- Il n’y en a pas ! a répondu sa voisine. C’est comme toute cette classe, c’est un spectacle haut en couleur.

 

Là dessus Lachenille s’est envoyé une autre page de son Bled derrière la cravate.

 

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 21 mai 2023

à partir de la consigne AEV 2324-29 ci-dessous


 

22 mai 2024

Tableaux et portraits vus au Musée de Saint-Brieuc (Côtes d'Armor) le 24 avril 2024

 

Le Musée de Saint-Brieuc a reçu en don les archives d'un photographe professionnel local nommé Lucien Bailly (Rennes 1881 - Saint-Brieuc 1975). Voici trois de ses portraits exposés  aux murs dans des cadres. Un dispositif vidéo permet de visionner sur un grand écran écran des photos correspondant à un mot-clé qu'on a sélectionné. 

 

Lucien Bailly. - Jeune femme debout de trois-quarts en costume de coccinelle

 

Lucien Bailly - Photo en pied d'un homme déguisé en officier napoléonien

 

Portrait d'un jeune couple. Mention Jézéquel 2590

 

J'ai bien aimé aussi retrouver la sympathique cité de Pont-Croix représentée sur un tableau.

 

Victor Fournier (1872-1924). - Le Soir à Pont-Croix (huile sur toile, 1902)

 

Et tant qu'à faire d'évoquer les villes bretonnes dans lesquelles j'ai séjourné plus d'une journée ou fait un petit tour, voici maintenant Concarneau !

 

Alfred-Marie Guillou (1844-1926) - Débarquement du thon à Concarneau (huile sur toile, avant 1902)

 

21 mai 2024

CONSIGNE 2324-29 DU 21 MAI 2024 DE L'ATELIER D'ÉCRITURE DE VILLEJEAN

Madame Le Lapin Blanc

 

 

Voici la liste des personnages d’« Alice au pays des merveilles » et de « De l’autre côté du miroir » de Lewis Carroll :

 

Le lapin blanc – La souris – La chenille qui fume un narguilé assise sur un champignon – Le lièvre de Mars, le chapelier fou et le loir qui prennent le thé – Le chat du Cheshire qui disparaît en laissant son sourire derrière lui – La tortue à tête de veau – Les fleurs vivantes – La reine rouge – Tweedledum et Tweedledee – Le morse – Le charpentier – Le quadrille des homards – Le dodo – Humpty Dumpty (personnage en forme d'oeuf) – Le lion – La licorne – Le cavalier blanc – La duchesse – Le bébé qui se transforme en cochon – Les cartes à jouer qui peignent des roses blanches en rouge - Le griffon – Bill le lézard.

 

Voici une image extraite de l’album pour enfants « Madame le Lapin blanc » de Gilles Bachelet.

 

On y voit l’arrivée de Betty, fille de Madame Le Lapin Blanc, dans la classe de Madame Lelièvre.

 

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

 

Voici le début de Madame Bovary, de Flaubert :

 

Nous étions à l’étude, quand le Proviseur entra, suivi d’un nouveau habillé en bourgeois et d’un garçon de classe qui portait un grand pupitre. Ceux qui dormaient se réveillèrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail.

 

Le Proviseur nous fit signe de nous rasseoir ; puis, se tournant vers le maître d’études :

Monsieur Roger, lui dit-il à demi-voix, voici un élève que je vous recommande, il entre en cinquième. Si son travail et sa conduite sont méritoires, il passera dans les grands, où l’appelle son âge.

 

Resté dans l’angle, derrière la porte, si bien qu’on l’apercevait à peine, le nouveau était un gars de la campagne, d’une quinzaine d’années environ, et plus haut de taille qu’aucun de nous tous. Il avait les cheveux coupés droit sur le front, comme un chantre de village, l’air raisonnable et fort embarrassé. Quoiqu’il ne fût pas large des épaules, son habit-veste de drap vert à boutons noirs devait le gêner aux entournures et laissait voir, par la fente des parements, des poignets rouges habitués à être nus. Ses jambes, en bas bleus, sortaient d’un pantalon jaunâtre très tiré par les bretelles. Il était chaussé de souliers forts, mal cirés, garnis de clous.

 

Mélangez le tout et faites parler l’image ou un personnage de l’image. Ou partez d’un détail pour nous emmener dans votre propre pays des merveilles.

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