Autant l'avouer tout de suite, ce n'est pas un endroit où je me sens très fier. Je suis beaucoup trop imaginatif pour ne pas penser que je prendrais mes jambes à mon cou si je me trouvais nez à nez avec un de ces bestiaux en liberté dans ma chambre d'hôtel !
Que vous en soyez natif·ve ou pas, que vous y ayez passé des vacances, séjourné ou pas, que vous connaissiez ou pas les Ramoneurs de menhirs ou Théodore Botrel, vous avez forcément un avis sur la Bretagne, sur ses lieux emblématiques, ses spécialités, ses spécificités, sa culture ou ses débats.
Dressez la liste de vos « pour » et de vos « contre » à partir des éléments ci-dessous ou de tout ce que vous voudrez qui se rapporte aux porteurs de chapeaux ronds :
Les crêpes de blé noir ; le kouign-amann ; le far breton ; le caramel au beurre salé ; la galette-saucisse ; les fraises de Plougastel ; les huîtres de Cancale ; la cotriade ; le kig ha farz...
Le fest-noz ; le bagad ; Alan Stivell ; les Tri Yann ; Yann Tiersen ; Gilles Servat ; le Festival de chants de marins de Paimpol ; le Festival interceltique de Lorient ; les Transmusicales de Rennes ; le kan ha diskan ; les pardons ; le tro breizh ; Bécassine ; La Paimpolaise ; la coiffe bigoudène ; le gwenn ha du ; l’hermine ; le triskell ; le sigle BZH ; le macareux moine ; l’Ankou...
Le tonnerre de Brest ; le bruit dans Landerneau ; la forêt de Brocéliande ; la baie de Saint-Brieuc ; le Cap Fréhel ; la Pointe du Raz ; les fêtes médiévales de Dinan ; la Folle journée de Nantes (?) ; la foire teillouse de Redon ; le festival Quai des bulles et la route du rhum à Saint-Malo ; les îles bretonnes ; les menhirs de Carnac ; les monts d’Arrée ; la ville close de Concarneau ; les Vieilles charrues de Carhaix ; Douarnenez, Quimper, La Baule ; Saint-Nazaire ; l’En avant de Guingamp et l’avant-deux de Bazouges ; François-René de Chateaubriand ; Louison Bobet ; Bernard Hinault ; Olivier de Kersauzon (?)...
Avant de poursuivre notre exploration d'une gare déserte - j'ai adoré cela ! - je rebondis sur le précédent billet pour affirmer que je n'ai absolument rien contre l'intelligence artificielle. La preuve ? Cela fait des années, de Sensory 9 Chess Challenger jusqu'à Lichess.org, Sparkchess et Chess.com en passant par Excalibur que je joue aux échecs contre des machines, des robots ou, comme on dit maintenant, des bots.
Lorsque les options des programmes informatiques se cantonnent à leur rôle d'outils au service des activités humaines, je suis le premier à applaudir. Et de fait je suis reconnaissant aux informaticiens de Photofiltre d'avoir installé un outil "transformation/trapèze" dans le menu de leur programme. Cela m'a permis de remettre à peu près d'aplomb les tableaux en mosaïque de la gare de Tours qui, photographiés par-dessous, avaient effectivement une forme plus trapézoïdale que rectangulaire. Ce sera pour vous l'occasion de découvrir le mouton noir de la série. A moins que je ne me trompe une de ces villes n'est pas une destination touristique française !
Il va de soi qu'un même travail de recadrage effectué sur la photo au format original permettrait d'imprimer de jolis puzzles de 112 pièces. Mais bon, des pièces carrées, ce n'est pas très pratique, je l'avoue.
Fontarabie ? Je ne savais même pas que ce lieu existait ! Il s'écrit aussi Fontarrabie et correspond au basque Hondarribia. Madame Wikipe nous apprend que cette ville du pays basque, située du côté espagnol à la frontière avec la France - elle est de l'autre côté de la Bidassoa, au sud d'Hendaye - fait partie d'une communauté urbaine transfrontalière. En voilà une belle question pour le jeu d'Emile Euro ! ;-)
Tout va très vite et les occupations et sorties sont si nombreuses depuis notre retour de Tours que je me perds un peu dans le calendrier du mois d'avril. C'est pourquoi je vais dire "l'autre jour" même si le statut informatique du document enregistré va me permettre de préciser la date : le 25 avril 2025 à 14 h 56 !
L'autre jour, donc, je suis allé chez M. Cuhuante interroger Madame Lia avec la question "Joe Krapov et Madame Lia". Je vous livre ci-dessous la réponse détaillée qui m'a bien fait rire :
Joe Krapov et Madame Lia
Joe Krapov est un personnage de fiction, qui se présente comme un poète et un bouffon. Dans son récit, il exprime son mécontentement envers une admiratrice nommée Madame Lia, qui compile et analyse ses écrits publiés sur Internet depuis 2000. Joe Krapov considère cette attention comme à la fois flatteuse et intrusive, soulignant que Madame Lia a un côté « Stasi » en révélant des détails de sa vie personnelle qui ne devraient pas figurer dans sa biographie.
Madame Lia est décrite comme une groupie enthousiaste, mais son style d'écriture est critiqué par Joe Krapov, qui le trouve peu sophistiqué et semblable à celui d'un élève de 6e. Elle fait des suppositions sur ses opinions politiques et ses relations familiales, ce qui le dérange. Joe Krapov souhaite que son personnage soit perçu de manière plus nuancée et critique le manque de profondeur dans les interprétations de Madame Lia.
En résumé, la relation entre Joe Krapov et Madame Lia est marquée par une admiration déséquilibrée, où Joe Krapov se sent à la fois flatté et envahi par l'attention de cette admiratrice.
***
Dans le même esprit j'avais reçu de la part de M. Mycroft Soft une invitation à utiliser son logiciel Copilot. Je n'ai pas été déçu. Copilot est en quelque sorte le copilote de Madame Lia ou un concurent du chat qui concède en faisant la liaison qu'il a trop été dans les salons.
Je l'ai donc puni de la même façon en lui demandant de me dresser le portrait d'Isaure Chassériau, une jeune femme du XIXe siècle coiffée de macarons et vêtue d'une robe rose.
Monsieur le copilote est plus puritain que purotin. Quand j'ai reformulé ma demande en demandant qu'elle porte des couettes et qu'elle ait les mains croisées sur le pubis, il n'a pas voulu traiter ma demande. Sans doute qu'il n'aime pas la musique de Sheila !
Sinon, ses oeuvres picturales sont dans le même style que celles de Madame Lia :
Jeu d'échecs dont les pièces sont vertes et rouges.
Échiquier avec des pièces vertes et rouges. 1.
L'alternance des cases vertes et blanches au centre laisse à désirer et les rouges ont une espèce de handicap : un cavalier de moins mais un fou en plus !
Échiquier avec des pièces vertes et rouges. 2.
Si le salon semble spacieux et luxueux, c'est un peu la crise du logement sur cet échiquier !
Gondole à Venise pendant le carnaval. Cela ressemble à une vue du grand canal prise depuis le pont du Rialto mais Santa Maria della Salute est allée voir sur la rive en face si elle y était ! Et elle y est !
La place de la Mairie de Rennes en France sous la neige... a des petits airs de Bruxelles !
Venise sous la neige au 18e siècle avec un violoniste roux à l'avant-plan.
Soyons honnête : là je reconnais que j'adore cette image !
Comme destination improbable pour un voyage en train, il n'y avait pas mieux que la ville de Tours en ce début du mois d'avril 2025. Un incendie survenu le 29 mars avait touché un poste d'aiguillage et de ce fait rendu impossible la circulation des trains dans la gare !
C'était donc devenu une pure provocation pour les touristes en puissance que ces panneaux décoratif en mosaïque incitant à visiter des villes de France aux atours très 1900 !
Au secours ! Ma maison est pleine de flics et ma mémoire est cernée par les détectives privés ! Certains ont le melon, d’autres le chapeau mou mais moi, monsieur l’agent, je suis tout aussi veule et vais jouer le doulos, l’indic ou la balance, je vais livrer les noms des redresseurs de torts qui visent de travers !
A la poursuite de Jean Valjean, il y a chez Totor (Hugo) l’inspecteur Javert, portant le même chapeau haut de forme que Vidocq.
Fulminant contre Fantômas, le commissaire Juve a pris au cinéma les traits de Louis de Funès. Chauve qui peut !
Si, si, on a tendance à l’oublier, le San-Antonio de Frédéric Dard est commissaire de police, affublé de deux adjoints spectaculaires, l’infâme Bérurier et cette vieille baderne de Pineau-Pinuche. Est-ce encore lisible à l’heure de Fadièse Mitoute ? Je ne suis pas convaincu par mes dernières tentatives même si je m’en suis régalé adolescent !
A ses débuts, Jules Maigret portait un chapeau melon et un pardessus à col de velours. Assisté d’inspecteurs nombreux, Lucas, Janvier, Torrence, Lapointe, Lognon et même de son épouse dans « Le Fou de Bergerac », il va de bistrot en bistrot traîner son air bougon et entretenir sa cirrhose du foie que le docteur Pardon ne lui décèle même pas tout en l’envoyant quand même faire une cure à Vichy. Jean Gabin, Albert Préjean, Jean Richard, Bruno Cremer et Rowan Atkinson ont incarné le policier belge sans démériter au cinoche et à la télé mais lire et relire Maigret sans lui donner un visage particulier, c’est un plaisir perpétuel.
Quels sont les atouts de M. Wens, l’enquêteur imaginé par Stanislas-André Steeman, autre écrivain belge de romans policiers ? Il n’a même pas été fichu de découvrir que « l’assassin habitait au 21 » ! Normal, il n’apparaît pas dans ce roman et dans « Quai des orfèvres » c’est Suzy Delair qui lui vole la vedette avec son tralala ! Ça m’a bien plus de lire les aventures de Wenceslas Vorobeïtchik jadis et c’est pourquoi elles trônent en bonne place dans mon grenier-bibliothèque. Mais bon : quelle idée aussi de s’encombrer la mémoire avec des noms comme celui-là que même un étranger rechignerait à coucher dehors avec !
C’est une chronique de Remo Forlani qui m’a fait découvrir Nestor « Dynamite » Burma de Léo Malet. Cinq tomes en collection Bouquins, l’intégrale en DVD de la série télé avec Guy Marchand, un fantasme permanent sur Hélène Châtelain (Natacha Lindinger puis Jeanne Savary à l’écran), l’esprit de famille avec le comparse Roger Zavatter, le journaliste Marc Covet, le commissaire Florimond Faroux. Cet univers m’a influencé au point qu’en des temps anciens d’écriture moins autofictionnelle j’ai nommé mes deux enquêteurs-clowns Ferdinand Flure et Florent Fouillemerde et j’ai transformé l’Agence Fiat Lux en agence Fiat Panda ! N’oublions pas au passage les adaptations BD de Tardi puis Moynot chez Casterman.
Côté bande dessinée il nous faut poser sur un piédestal le Gil Jourdan de Maurice Tillieux avec son inspecteur Croûton, Libellule et Queue de cerise, sa voiture immergée, son moine rouge et l’enfer de Xique-Xique.
A la suite du Rouletabille de Gaston Leroux des reporters à l’allure sportive ont marché sur les plates-bandes d’une police officielle qui ne sert plus que de faire-valoir plus ou moins ridicule. Ainsi Tintin et les deux Dupondt, Ric Hochet et le commissaire Bourdon. On pourrait ajouter, du même Tibet, Chick Bill, Dog Bull et Kid Ordinn, mais eux je les garde pour le jour où je me souviendrai du Far-West !
Au Royaume-Uni la police officielle est, elle aussi, une simple force d’appoint. Ainsi de l’inspecteur Lestrade toujours dépassé et épaté par le locataire génial du 221 B Baker street, Sherlock Holmes dont le biographe se nomme forcément– c’est élémentaire, mon cher ! – Watson. Deux tomes en collection Bouquins + l’intégrale de la série avec Bendedict Cumberbatch et quelques dévédés avec Basil Rahbone dans le rôle titre.
Si la Miss Marple d’Agatha Christie est « So British !» que penser des petites cellules grises d’Hercule Poirot ? Ne s’agit-il pas d’un détective belge avant tout ? De fait si on m’a offert la filmographie Ustinov et si j’ai déjà emprunté des épisodes de la série avec David Suchet, ce sont surtout les trois séries françaises des « Petits meurtres d’Agatha Christie » qui nous ont bien fait rire lors de leur « visionnage ». Le duo Larosière-Lampion dans la première, Alice Avril, Marlène Leroy et Swan Laurence dans la deuxième et la commissaire Gréco et ses acolytes dans la troisième et dernière.
On a aussi bien sûr l’intégrale des Fred Vargas avec son très décalé commissaire Adamsberg, On a dévoré quelques Montalbano d’Andrea Camilleri et on se régale toujours du pastiche des « Cinq dernières minutes » (Bon sang mais c’est bien sûr !) avec le commissaire Bourrel (Raymond Souplex) remplacé par une caricature de Gébé dans la Rubrique-à-brac de Gotlib.
J’ai évidemment possédé et lu tous les Raymond Chandler avec Philip Marlowe et je me suis toujours endormi avant la fin chaque fois que j’ai essayé de revoir « Le Grand sommeil » de Howard Hawks pour tenter d’y comprendre quelque chose. L’auteur lui même s’avouait perdu dans son intrigue ! Par contre j’ai adoré le film tiré d’un de ces romans, « Le Privé » de Robert Altman avec Elliott Gould.
Dans ma sacoche de dévédés on peut trouver les deux premières saison d’HPI avec les clowneries de Morgane Alvaro (Audrey Fleurot), l’inspecteur Lavardin (Jean Poiret mis en scène par Claude Chabrol), les Beresford d’après Agatha Christie (Catherine Frot et André Dussolier).
Je n’ai pas poussé l’amour de la pop culture jusqu’à me farcir « L’Inspecteur Labavure » avec Coluche ni « Les Ripoux » avec Thierry Lhermitte et Philippe Noiret mais je me régale bien évidement de tout film de Georges Lautner dialogué par Michel Audiard.
De fait, je suis plutôt voyou que flic et je me suis longtemps régalé des aventures de Parker de Richard Stark et de celles de Dortmunder et Kelp de Donald E. Westlake. En vérité, ces deux là sont un seul et même auteur. Désolé d’avoir « spoyelé » la chose !
Une originalité avant de terminer ? Quel est l’équivalent de Dick Tracy ou de l’incorruptible Eliot Ness en Europe et au féminin ? Une gendarmette avec une chapka ? Non, pas Fargo mais le capitaine Marleau incarné par Corinne Masiero ! Les premiers étaient assez drôles mais trop de désinvolture tue la désinvolture !
Puisque nous avons commencé cette rétrospective avec "Le Doulos" de Melville, bouclons la boucle en nous souvenant du très beau rôle de commissaire tenu par Bourvil dans « Le Cercle rouge » dû au même cinéaste porteur de… Stetson !
Le scénario de cet épisode-là est particulièrement cocasse : la jeune femme a été engrossée par Zeus qui avait, pour la circonstance, pris l'apparence de... Diane !
La rue de la Moquerie, la rue du Serpent volant, la rue de la Bourde, la rue du Petit Cupidon, la Place Foire-le-Roi, la place de la Broche à rôtir… Oui, il y a bien toutes ces rues à Tours, toutes ces enseignes comme « Charlie et la chocolaverie » ou « Rouge pistache » et des tas de tableaux ou d’objets dans les musées qui ouvrent des possibilités d’autres villes, d’autres histoires, d’autres errances.
Mais, c’est vrai, il n’y a pas de rue du Clair de lune. C’est que l’on n’est plus à l’époque de Balzac. Honoré est né par ici et le parcours nocturne qui lui est consacré ne casse pas trois pattes à un canard. On est loin des spectaculaires effets dispensés à Rennes en fin d’année ou pendant les vacances d’été par la société Spectaculaires.
Sur la place Jean-Jau – c’est ainsi que l’on nomme ici le fondateur du journal L’Humanité qui fut assassiné par un vilain sire au Café du Croissant en 1914 – une projection au sol en lettres blanches nous apprend qu’une statue fut érigée ici à la gloire de l’auteur de la Comédie humaine.
Une autre diapo géante nous indique, rue Nationale, l’emplacement de sa maison natale. Comme dans toutes les autres villes, l’éclairage urbain nous dispense ou nous empêche de regarder le ciel et d’y déceler la poésie des contes. Les étoiles ne sont pas des rayons de lumière qui traversent une toile tendue au-dessus de nos têtes et dans laquelle une pileuse de mil déchaînée aurait creusé des trous. Et la lune n’est pas non plus une déesse chasseresse qui n’oeuvre que la nuit, accompagnée de chiens et de porteuses d’arcs, qui se repose et prend des bains dans des clairières argentées et que, sous peine de punition cruelle, les humains n’ont pas le droit de contempler. Pas question d’une selfie en compagnie d’Artémis !
- Hé ! Ho ! Je ne suis pas le pape ! proteste-t-elle.
La surprise du chef, à Tours, la plus étonnante des petites pépites qu’on puisse découvrir dans cette belle endormie aux maisons de tuffeau blanc, c’est, sans contestation possible, la présence en nombre au musée des Beaux arts de peintures ayant pour thème la mythologie gréco-latine.
Si je ne passais pas déjà trop de temps devant mon ordinateur j’irais bien creuser moi aussi, façon enquêteur de police, toutes ces histoires autour de la déesse et notamment celles qui ont donné lieu à la conservation de quatre tableaux et d'une statue en ces lieux.
Peut-être, pour moins m’abîmer les yeux, faut-il que je relise « La Légende dorée des dieux et des héros » de Mario Meunier ? C’est un livre défraîchi qui se trouvait dans la bibliothèque familiale et que j’ai racheté neuf le jour où je l’ai trouvé réédité dans une belle édition bien illustrée. Je le conserve précieusement.
N’en déplaise à Jean Royer, l’ancien maire pudibond du chef-lieu de l’Indre-et-Loire, il y a dans cette bible salace des situations dont tout le monde sait bien qu’elles relèvent plus de l’activité de l’Étoile bleue que de la littérature courtoise - L’Étoile bleue est une ancienne maison close de Tours dont le J.R. local souhaitait la démolition -.
Mais il se trouve que j’ai déjà trop à faire avec mes souvenirs de la belle époque 60-70 à ranger ou numériser, avec mes 99 exercices de style à terminer pour ne pas me lancer dans d’autres travaux à la plume blanche, pour ne pas délirer comme un chien fou sur les trois écritoires de mon salon bleu.
Les sortilèges de Diane, les dessous du chapitre Actéon, je note ça dans un coin : je m’en occuperai quand je serai « de retour o kalm » ! Se préoccuper des dames des musées, surtout de celles qui posent avec l’air niais dans une robe rose bonbon, je crois que j’ai déjà donné aussi : on finit par voir des cousines d’Isaure Chassériau partout !
Il n’y a pas de rue du Clair de lune à Tours, pas plus qu’à Rennes d’ailleurs. Les Frères Jacques chantent joliment bien que « La lune est morte » et les Américains qui en ont fait le tour se préparent maintenant à envahir Mars. Qu’ils y aillent ! Et qu’ils y restent ! Grand bien leur fasse aux fesses !
Joe Krapov est poète, humoriste (?), musicien à ses heures et photographe à seize heures trente. On trouvera ici un choix de ses productions dans ces différents domaines.