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Mots et images de Joe Krapov
diaporama chante
1 août 2021

Tour de chant / Martin Pénet

On a beau acheter Télérama (qu'on ne lit presque plus à cause de son parti pris "féministe à tous les étages") on pourrait passer, si on ne faisait pas attention, à côté de trésors étonnants.

Ainsi de cette émission de France-Musique, le dimanche à 12 h 30. Elle s'appelle "Tour de chant", est produite et présentée par Martin Pénet et est consacrée à la chanson française des années 1940 à 1970, une période que j'apprécie par-dessus tout.

Je suis en train d'enregistrer tout ce qui peut l'être de cette série en cours. En ce moment, on diffuse huit émissions sur Brassens en public ! Il y a aussi les débuts de Barbara, Brel, Gainsbourg, Aznavour, des inconnu·e·s à découvrir et tout cela n'est que du bonheur.

L'indicatif de l'émission est une chanson d'Edith Piaf que je ne connaissais pas et que je vais m'empresser de mettre dans ma guitare ! 

A noter aussi une autre série sur France-Culture, "Les Séries musicales d'été". Ici aussi deux émissions sur Brassens (chacune durant 1 h 58 !) et d'autres sur Joan Baez, les Beach boys, Myriam Makeba, etc.

On trouve là également des archives des années précédentes où les producteurs ont exploré des thématiques chansonnières un peu à la façon du regretté Philippe Meyer dans son "La Prochaine fois je vous le chanterai".

Bonne écoute !

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10 juillet 2021

LES ÉTRANGES RÊVES DE MARCEL P. Chapitre 2, L'Étrangère

210708 285 007

- Le chien de ces gens-là est un berger américain. Il s’appelle Olaf parce que c’était l’année des O pour les noms de chiens de race quand ils l’ont adopté. Leur chat s’appelle Halloween à cause des enfants qui l’ont baptisé ainsi.

On a été très bien reçus chez eux. Lui avait préparé une terrine de poisson en entrée. Il nous a servi un apéritif truffé ramené du Périgord et elle a obtenu de son poissonnier quatre Saint-Pierre qu’il garde en réserve pour ses bons clients.

210708 285 005En dessert il y avait des mousses diverses et un mille-feuilles. Après le café on est allés promener Olaf dans le jardin du Pont toqué. C’était à Saint-Malo, pas loin de l’I.U.T. On a vu la mer au loin puis le phare de Rochebonne qui ressemble un peu à une église.

Tu te souviens de tout ça ?

- Non ma mémoire est morte, je n’ai plus de feu. Comment s’appelaient-ils déjà ?

- Adrienne et François de Franquetot. Lui jouait aux échecs au club de Dinard et il connaissait Jean P. qui donnait des cours au club de Pacé où ils avaient vécu auparavant et que tu as fréquenté une année quand tu as joué le lundi soir au club de Vezet-le-Coquin. Tu ne te souviens vraiment pas des tatouages de François ? Il paraît qu’il est renommé pour ça dans le quartier et qu’il se fait une fierté de les exhiber en se baladant torse nu même dans la rue et les commerces. C’est aussi un spécialiste du barbecue à double injection et enfumage direct, roi de la descente de merguez en rapides, arrosé d’un Entre deux-mers assez fameux. Il nous en a servi aussi avec le poisson.

210708 285 003Elle, c’est mon amie Adrienne. Eté comme hiver elle porte une cape rouge par-dessus ses vêtements et ne se met aux pieds que des sandales ouvertes.

Jusqu’au 30 avril, date à partir de laquelle la plage est interdite aux chiens, Adrienne descend faire courir Olaf sur la plage du Minihic. Assez souvent elle s’arrête chez ses amies du quartier et leur propose d’emmener leur chien avec Olaf. Il n’est pas rare de la voir ainsi balader trois ou quatre chiens en laisse. Cela constitue un attelage aussi composite que disparate. Le plus drôle c’est quand elle emmène le chihuahua de Marcelle et les deux Danois de Dorothée.

A propos du chihuahua, ils nous ont raconté l’histoire de leur ancienne voisine. Le tout petit jardin de cette dame était contigu au leur. Elle n’y avait planté que deux groseilliers et on ne l’y voyait presque jamais, comme si elle craignait de brûler sa peau blanche au soleil de Saint-Malo pourtant peu généreux en ultraviolets ultraviolents. C’était visiblement une travailleuse de l’ombre, «genre scélérate de bibliothèque», comme disait François qui adorait calembourrer le mou aux cordes à noeuds. Une travailleuse intellectuelle à domicile. Elle tapait à la machine à écrire des traductions faites par elle de manuels de machines à cappuccino, des traités de botanique ou des recueils de poésie flamande du XIXe siècle. Tous les soirs elle mettait une grosse enveloppe dans la boîte aux lettres jaune. Son travail de la journée partait chez son employeur à Paris.

Elle n’était pas bruyante, non, mais le «tap tap tap» des doigts sur la machine, le «dzing dzing» du retour chariot de sa Remington, les jurons retenus dans toutes sortes de langues étrangères qu’elle laissait échapper malgré elle lorsque deux touches empotées venaient frapper en même temps le ruban rouge et noir de la machine et empâter le tapuscrit, cela constituait un bruissement de fond que les de Franquetot n’appréciaient guère. Trop de modestie tue la modestie. Trop de différence tue la différence.

Le quartier était si bruyant avant la venue de l’étrangère ! On ne craignait pas de klaxonner, de claquer les portes des voitures, d'applaudir les courses cyclistes, de tondre la pelouse avec le motoculteur à toute heure du jour, d’écouter Ray Ventura à tue-tête sur Radio Hilversum ou Radio Luxembourg en faisant de la bronzette en maillot deux-pièces sur la pelouse.

Et puis voilà-t-il pas qu’un jour L’Emilienne – la traductrice se prénommait ainsi et se nommait Demongeot – s’était fait livrer un piano droit.

Croyez-vous que c’était pour massacrer Chopin ou répéter en boucle la « Lettre à Elise qui pour de vrai s’appelait Thérèse » de Beethoven, voire pour faire des gammes de débutante ou accompagner du Roland de Lassus chanté avec une voix de Castafiore ? Pas du tout !

Il s’était avéré qu’elle était une mélomane monomaniaque, musicienne émérite, et qu’elle passait ses après-midi à jouer, à la perfection, toutes sortes d’œuvres de Mozart. Uniquement du Mozart ! Or s’il y avait bien quelqu’un qu’Adrienne et François détestaient, c’était ce Wolfgang Amadeus avec ses « too many notes ».

Que dire, que faire ? Le plus énervant de tout était sa discrétion de souris grise. Elle jouait du piano et tapait à la machine fenêtres fermées même au cœur de cet été-là qui s’avérait caniculaire.

Mais rien qu’à la savoir là, on les entendait quand même ses «tip tip type» de «C’était par une nuit sombre et orageuse» et ses «trop de notes, Wolfie !» «Silence, Archiduc, vous n’êtes qu’un fat même pas dièse !».

Finalement, c’est un chihuahua qui leur avait sauvé la vie. Au détour d’une conversation anodine sur le trottoir, Adrienne avait appris qu’Emilienne avait eu jadis des chats et aussi un chien.

210707 Nikon 052Elle était allée à la SPA adopter un chihuahua et l’avait offert à la voisine.

«Il est né l’année des M alors il s’appelle Marcel. On m’a dit que c’est un très bon ratier. Vous qui fréquentez les bibliothèques, emmenez-le, il se régalera, là-bas ! Il a bon appétit et n’est pas peureux du tout. Je vous offre même la laisse étirable-rétractable, le dernier modèle, ainsi que le lance-baballes de compétition. Sortez-le souvent mais n’oubliez pas qu’à partir du 1er mai vous ne pouvez plus descendre sur la plage ! »..

Emilienne avait remercié et la vie des de Franquetot s’était améliorée. Le matin et l’après-midi la traductrice sortait Marcel et elle ne tapait plus à la machine que le soir quand eux recevaient bruyamment autour d’un barbecue leurs grands amis, les Lordurhin, les Dejeux, Maryline de La Faisanderie, Jean Chwalrus, Marie-Joye de Jésus-Demeure et les Duras-Tiniak, Eugène et Marguerite, avec qui ils avaient fait du trekking au Népal.

Et puis il y avait eu l’accident, le terrible accident qui avait provoqué le déménagement en catastrophe de l’Emilienne.

Un matin dans le parc du Pont toqué la laisse du chihuahua lui avait glissé des mains. Marcel, une fois déchaîné, s’était déchaîné et avait retrouvé sa sauvagerie naturelle : il avait bouffé les deux Danois de Dorothée qui les promenait là et ce sous les yeux horrifiés de leur maîtresse tétanisée.

Emilienne avait observé la scène de loin et elle s’était carapatée sans demander son reste. Elle avait filé en centre-ville contacter une agence immobilière et aussi les transporteurs appelés «Les Déménageurs bretons».

Le lendemain même le piano droit, la machine à écrire et l’attirail à cappucino étaient emballés dans des cartons, chargés dans le camion et emmenés en Belgique où elle avait trouvé une grande maison à l’écart de toute civilisation.

C’est en évoquant de telles situations qu’on s’en aperçoit : ça n’a pas que des inconvénients, le télétravail !
 

210708 285 009



Ecrit pour le Défi du samedi n° 671 d'après cette consigne :

DDS 671 Consigne 129443527 

Au prix de patientes recherches,
nous pensons avoir mis la main
sur la photo du chihuahua
redouté par l'Adrienne

4 juillet 2021

BLOGANPOZ

Ce ne sont pas des vannes :

Je m'en vais passer deux trois jours dans le Morbihan.

Je fus tellement débordé ces jours-ci que je n'ai même pas eu le temps de programmer des billets !

Et pourtant, j'en ai de la matière à montrer... et à écrire ! ;-)

 

23 juin 2021

En un mot comme en cent. 22 juin 2021, Rien n'aurait changé si

 Rien n’aurait changé si un pangolin n’avait pas croisé sur son bout de chemin une chauve-souris. Ou un truc comme ça.

 On serait allés chanter rue Saint-Georges pour la Fête de la musique.

Au lieu de cela on a investi la salle commune des Matelouères.

 Rien n’aurait changé et le couple de jeunes gens n’aurait peut-être jamais eu l’occasion d’entendre «Les Roses blanches».

 Et je n’aurais peut-être pas balancé le «Rosa » de Jacques Brel. Mais peut-être que si puisque «les cons osent tout».

 Et donc tout a changé, la fête fut interdite mais on chanta quand même.

 Zut, Roselyne ! 

20 juin 2021

En un mot comme en cent. 20 juin 2021, La fin de

La fin de toute chose
Rend plus fragile qu’une rose

La fin des haricots
Fait regretter les bons fricots
D’avant McDo

La fin de toute musique
Est-ce le mélancolique,
Le lyrique ou le dynamique ?

La fin de toute religion
Est-ce « Tous les hommes au charbon,
A la baston
Et toutes les femmes à la maison » ?

En tout cas
A la burqa
Je préfère la mazurka !

Même si je ne la danse pas ! 




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20 juin 2021

En un mot comme en cent. 19 juin 2021, Qui, quoi, quand, où, comment et pourquoi ?

Qui : Les Marins d’Iroise.

Quoi : Leur CD de 2015, « La mer est immense ».

Quand : Tous les jours depuis que dame Nadia me l’a prêté, donc depuis mardi dernier.

Où : Devant l’ordinateur avec la guitare à tribord et les baffles de la mini-chaîne devant.

Comment je suis tombé amoureux de ces chants de marins qui fédèrent les fous de la musique en Bretagne ? Je ne sais pas.

Et pourquoi je n’ai pas publié encore les photos que j’ai prises de ce groupe au Festival de Paimpol ? Parce que je prends plus de photos que je n’en puis montrer ! 

12 juin 2021

PRIERE DE ROSE

DDS 667 Agnès Sorel

La rose au soleil est devenue folle !

La voilà qui solfie par-dessus ses folioles sur le sol de son île et, telle Lorie, chante :

« Eros, en qui j’ai foi, qui imposes ta loi même aux rois, qui fais de l’homme un serf et de la fille un feu suspendu à ton fil, qui rend fol tout mortel sur la frise du temps, je n’ose pas penser que mes jours sont comptés et qu’ils sont érosifs, loin de toute érotique ! En mon for intérieur je pense que tu foires ! Sire du olé-olé et de la bagatelle, trouve-moi un loser qui jette un œil sur moi et soit pris de folie, qui m’isole, me frôle comme si je fusse fille et portasse lolos comme à l’Agnès Sorel plutôt que des épines ! Elis-moi un bon petit esclave aux fers, un poète qui m’aime et me chante en ses vers. Vite, car il fait soif d’amour sur cette terre !".


Cupidon s’en émut, en parla à Vénus. Vulcain, le bricoleur, leur fit un soliflore. On l’offrit à la fleur.

Et c’est à moi bien sûr qu’on a attribué le rôle du loser ! C’est très osé mais le dieu de l’amour, expert en récipients, coups de pot et blagues vaseuses, on peut se fier à lui dès qu’il s’agit de se payer notre fiole !
 



Ecrit pour le Défi du samedi n° 667 d'après cette consigne : soliflore.

DDS 667 Soliflore 129289841

5 juin 2021

NON-PARTICIPATION

- Pourquoi tu refuses de participer au Défi de ce samedi ? T’es fâché avec quelqu’un ? On t’a traité de paltoquai la dernière fois ?

- Pas du tout !

- Tu te mets à toi-même une ceinture de pachasteté ?

- Pas le moins du monde !

- Personne ne te lance plus d’oeillade assassine quand tu délires par trop ?

- Sont très tolérant·e·s, les gars et les filles, là-bas !

- On s’est moqué de ton slip trop grand pour toi quand tu as parlé de nébuleuse ?

- J’assume complètement d’avoir été habillé à la mode vintage !

- On t’a taxé de misogynie ?

- Certainement pas ! Je ne suis pas contre les femmes, tout contre, et je le regrette bien parfois !

- Alors pourquoi tu ne participes pas ? Pourquoi tu te rebelles aujourd’hui ?

- Ben parce que c’est ce qu’on me demande ! C’est la consigne de la semaine, « rebelle » !
 



Réalisé pour le Défi du samedi n° 666 d'après cette consigne : rebelle.

29 mai 2021

AUX TROUS !

La mémoire est un quai envahi par la brume…
Je ne me souviens pas des beaux yeux d’une fille
Qui m’aurait vouvoyé, moi qui étais voyou.
Je l’aurais embrassée ? Tu peux dormir tranquille,
Je n’suis pas d’ce genre là car j’aim’ pas qu’on m’allume !

C’est pas moi qu’ai fait l’coup !
La mémoire est un quai envahi par les trous.

La mémoire est un quai peuplé par des orfèvres.
A beau m’interroger qui veut je ne sais rien
De ce beau tralala dont la fille de l’air joue.
Pourquoi dirais-je tout, moi qui suis un vaurien
Et préfère me taire en un monde sans fièvres ?

C’est pas moi qu’ai fait l’coup !
La mémoire est un quai envahi par les trous.

La mémoire, à la fin, trop interrogée, flanche.
Elle ne connaît plus que bribes de chansons,
Perd toute retenue à la sortie d’écrou.
Pourquoi nier, inspecteur, les côtés polissons
Avec lesquels ce jour j’aurai brûlé les planches ?

C’est pas moi qu’ai fait l’coup ! C’est Dranem !
La mémoire est un quai envahi par les trous.

200817 Nikon 135

Photo prise à Pont-Croix (Finistère) en 2020

Réalisé pour le Défi du samedi n° 665 d'après cette consigne : Quai

2 mai 2021

Marions les roses / Malicorne ; Les Fin'amoureuses

Des nouvelles du groupe musical rennais "Am'nez zique et les Biches" ? En voici : on a quand même réussi à se faire une répétition le 23 avril et une autre le 30.

A celle du 23 le Manu annonce une date de prestation en public, le 4 juillet, à la Fête de la rose d'Acigné ! Rien à voir avec le P.S. ! C'est la fameuse association qui avait organisé la très surréaliste fête de la patate qui nous réinvite à faire de la présence musicale pendant qu'ils font autre chose ;-). C'est dire si on peut tout se permettre là-bas vu que personne n'écoute mais le monde est devenu partout comme ça aujourd'hui et je ne m'en plains pas ! Cette-fois-ci ce sera pour présenter et vendre des plants d'une rose qu'ils ont créée qu'ils nous invitent à faire "plonk plonk" et "wap dou wap" en arrière-fond !

Résultat des courses, on balaye, en fin de répétition du 23, les titres de chansons sur la thématique qu'on pourrait interpréter en juillet. Voici ce que j'ai noté (je fais aussi le secrétaire de séance et le fournisseur de paroles dans ce groupe-là !) :

O gué vive la rose (trad.) / Guy Béart
Mon amie la rose / Françoise Hardy
Histoire de roses / Robert Lamoureux
Marions les roses / Malicorne
Yellow rose of Texas / trad.
Love is a rose / Neil Young
Les Roses blanches / Berthe Sylva
Donnez-nous des jardins / Pierre Perret
Mignonne allons voir si la rose / Ronsard et Costeley
L'Important c'est la rose / Gilbert Bécaud
La Vie en rose / Edith Piaf
P'tite fleur Fanée (trad) / Graeme Allwright
Les Roses d'Ouessant (trad)
Rose blanche / Aristide Bruant
Le Temps des fleurs / Dalida
Fleur bleue / Charles Trénet
Le lendemain elle était souriante / ?

Vendredi 30 on a répété quelques unes de ces chansons, celles inscrites en gras, dans notre jardinet. Ben pour une première fois, c'était pas mal du tout ! Et original grâce à l'accompagnement de bruit de perceuse du chantier d'à côté ! 

J'ai surtout apprécié de jouer et chanter en polyphonie une chanson que je connaissais assez peu du groupe Malicorne, "Marions les roses".

Sur la lancée j'en ai trouvé une version superbe accompagnée à la viole et à la vièle dûe à un trio féminin qui s'appelle "Les Fin'amoureuses". Il y a tout leur album sur une vidéo youtube et... c'est magnifique. La chanson est la deuxième (à 3'20). 

On y entend aussi, à 30'30, une version de la musique de "Bonne nuit les petits" (dite aussi "Que ne suis je la fougère ?")... en arabe je pense, ou en persan ? Je vous en mets une autre version  à mes oreilles également aimable et je réfléchis - j'ai trouvé les paroles sur le web ! - à mettre cela dans ma guitare !

(Peut-être sera-ce pour le prochain Défi du samedi sur les nébuleuses ? Le marchand de sable ne venait-il pas sur son nuage ? Et son premier ministre, l'ours, ne nous enfumait-il pas sur le petit écran pour qu'on soit bien sages et qu'on fasse dodo ? ;-)

 

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