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Mots et images de Joe Krapov
diaporama chante
24 avril 2021

BOMBINETTE OU CHANSONNETTE ?

Oui, je sais, je ne me renouvelle pas !

Dans mon laboratoire rennais, vous ne voudriez tout de même pas que j'y fabrique des bombes atomiques, tout de même ? 
Ne vous inquiétez pas, d'autres s'en chargent ailleurs.

Non. Moi, je préfère pousser la chansonnette que de moccuper de l'élevage de champignons nucléaires !

Et donc, en compagnie de Boris Vian, celle-ci est en guise de remerciements  à ce cher oncle Walrus, notre tenancier  de boutique préféré !

 



Réalisé pour le Défi du samedi n° 660 d'après cette consigne : Laboratoire.

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17 avril 2021

LE PARTI PRIS DU KLAXON

A mi-chemin de la poire et du fromage, la langue française a «klaxon», mot qui claque et qui sonne et qui rapporte au moins 24 points au jeu de Scrabble.

Agencé de façon qu’il se fixe au guidon du vélo de l’enfant comme on fait d’une sonnette, il n’a pas fait d’émules dans le monde animal. Ainsi nous reste-t-il des serpents à sonnettes mais aucun reptile, même subrepticement, n’a muté au point d’être appelé « serpent à klaxon ».

A tous les coins de rues je me pose la question : pourquoi dans l’expression «entre la poire et le fromage» a-t-on choisi la poire plutôt que l’ananas ou la pomme ? Je ne sais, ça reste un clystère.

Dans une automobile, autrefois actionné par appui sur une tige à droite du volant il est aujourd’hui intégré à celui-ci et actionné avec la paume paume paume paume de la main. Le klaxon fait toujours sursauter le compositeur presque sourd dont le destin n’est pas de mourir, composant symphonie, sur un passage ardu et clouté, écrasé par un nain siphonné au volant d’un camion. Ce serait par trop, comme la mort de Coluche et la sixième de Tchaïkovski, pathétique.

Le klaxon !

Actionné en saccades et en signe de joie malgré l’interdiction municipale lors des mariages gays ou hétérosexuels il prouve que la sexualité n’a absolument rien à voir avec l’intelligence. « Quand on est con on est con » a dit Brassens et encore plus quand on a décidé de l’être ou de jouer au.

En ce sens on comprend mieux ici la présence du fromage dans l’expression du début. Le klaxon relevant quelque peu des farces et attrapes ne peut que s’associer… au camembert à musique.

Quod erat demonstrandum… de Vire !

Place à celle-ci (la musique, pas l’andouille… quoique…) !



Réalisé pour le Défi du samedi n° 659 d'après cette consigne : klaxon.

16 avril 2021

MINES D'OR MUSICALES

Depuis que j'ai mis le nez dans les chansons du grand-père B. j'explore la toile à la recherche de partitions ou de fichiers audios de chansons d'il y a deux siècles, enfin d'il y a cent quarante ou cent cinquante ans. On n'imagine pas, si on ne devient pas soi-même une espèce d'historien de la chansonnette, les ressources gratuites qui sont à notre disposition... sans qu'on le sache !

Ainsi de ce Connecticut college à New London, dans l'état du même nom, aux U.S.A. qui met à disposition dix neuf pages pleines de partitions de chansons en anglais ou dans d'autres langues de 1926 à 1785.

C'est ici : https://digitalcommons.conncoll.edu/sheetmusic/index.html

Ca va de Mozart à Georges Auric en passant par Lucien Boyer !

Ainsi de cette chaîne Youtube de M. David Silvestre où l'on trouve, sous forme de diaporamas chantés, plus de mille cinq cents disques du début du XXe siècle aux années 1960 !

J'en extrais deux pépites qui m'ont bien parlé :

1) Le "Tout est au duc" de Charles Trénet dans la version de Marie Bizet, une chanson qui devrait prochainement venir faire un tour dans ma guitare ! 

2) Une chanson de Bernard Dimey et d'Henri Salvador, dans le genre gaillard du chansonnier de Montmartre, dont j'avais oublié que je possédais moi aussi une version en vinyle. Elle est interprétée par Renée Passeur et s'intitule "Tout ça reste entre nous" :  

Puisqu'on n'a pas le droit de voir des gens qui habitent à dix kilomètres, on a au moins de quoi écouter de la musique pour un bon bout de temps ! Peut-être à ce moment-là auront-ils rouvert les maisons... de culture !

12 avril 2021

JOE KRAPOV CHERCHEUR ?

Francis Bourges (Jean-François Bourges) au service militaire (réduite)

- Joe Krapov, il semble que vous ne soyez plus d'une grand régularité dans l'alimentation de votre blog "http://krapoveries.canal.com" ?

- C'est que j'ai repris le boulot, Toto ! Depuis lundi dernier je suis devenu chercheur en chansonnettologie à l'Université de Saint-Brieuc-les-choux !

- C'est nouveau ? Ça vient de sortir ?

- Non. J'avais commencé ce travail de recherches il y a quelques années et puis j'avais laissé dormir la chose dans un fichier .doc.

- Quel est votre domaine de recherche ?

- Un domaine familial et militaire ! Je m'intéresse au carnet de chansons du 71e Régiment d'Infanterie de Saint-Brieuc qui fut tenu de 1895 à 1898 par un nommé Francis B. qui n'est personne d'autre que l'arrière-grand-père de Marina Bourgeoizovna.

- Quelle est l'ampleur de la tâche ?

- Le cahier contient 73 chansons manuscrites avec juste les titres et les paroles. L'objectif est de retrouver une version imprimée du texte, une version audio de la chanson ou à défaut une partition qu'il m'incombera plus tard de déchiffrer et d'interpréter moi-même. Je n'ai peur de rien !

- Pourquoi dites-vous ça ?

- Parce qu'il y a de tout dans ce répertoire ! Du graveleux, du patriotique, du lyrique, du religieux, du revanchard. On est pile-poil entre les deux premières guerres avec les Prussiens et ce sont aussi les débuts du café-concert, du music-hall.

- Votre travail avance bien ?

- On peut dire que je suis rendu à la moitié. Madame Beuneufeu, mon ancienne mère nourricière me facilite la besogne. Elle a tout catalogué et a numérisé des partitions sur Gallica. Toutes ces chansons ont été publiées sous forme de petits formats de 4 pages avec une image sur la première, la partition et les paroles à l'intérieur et éventuellement sur la quatrième. Je trouve des images chez Monsieur Hal que j'ai côtoyé autrefois dans un certain sous-sol, pardon, un rez-de-jardin rennais, des diaporamas musicaux chez M. Youtube et des extraits en mp3 chez M. Pierre Valray de Radio Bleue.

- Un dernier commentaire ?

- Mon commanditaire, le professeur Bourgeoizov, a trouvé mon travail formidable. Dans le même temps je continue, l'après-midi, ma randonnée périphérique rennaise. Je prends vraiment mon pied ! Je ne sais pas si je ne ferai pas bibliothécaire comme boulot quand je serai grand ! Le seul souci... c'est que je me réveille à sept heures désormais le matin, comme si... je devais me lever pour aller au travail !

- On peut voir vos travaux d'art et de tri de bazar ?

- Bien sûr, c'est ici : Chez Francis ! Tiens, deux exemples pour la route ! 



9 avril 2021

LES FORTIFS RENNAISES

Qui t’invite à ce rêve de beaux instants, de campagne, de barrières abrogées, de voiture, de train ? Ce fou de Rimbaud ? C’est Charles Cros qui projette une route d’extases, des vécus arc-en-ciel, une atmosphère de château en poésie ?

Au vrai, si je les aime bien ces deux rigolos-là, si j’ai chaussé mes pompes de marche ces jours-ci, c’est juste pour m’arrêter à la douane ! Afin d’oublier une bonne fois les orages sanitaires, ce virus qui nous pompe, ces gendarmes qui nous gavent, j’ai quitté mon logis et ma chambre et j’ai repris ma route d’arpenteur rennais intra-muros !

Au Latourex, le Laboratoire de Tourisme Expérimental, chez Joël Henry à Strasbourg, ils appellent ça « la randonnée périphérique ». Elle consiste à aller marcher sur les limites administratives du lieu où vous séjournez.

J’ai adapté un peu la chose et nommé cela le circuit des fortifs. Le périphérique, à Rennes, s’appelle la rocade. Un flot incessant d’automobiles et de camions nous tourne autour jour et nuit en l’empruntant à tombeaux presque ouverts. Je m’interdis donc de dépasser cette limite mais entreprends de faire le tour de la ville en longeant au plus près, par les rues et les chemins que tout le monde peut emprunter sans danger, ces fortifications au travers desquelles nul, à pied, ne peut passer.

J’ai emmené avec moi mes deux appareils photographiques. Il fait beau, le ciel est bleu, nuageux, un peu couvert mais sans gouttes de pluie – il ne pleut jamais à Rennes -, et me voilà soudain à me remuer les côtelettes hors de chez moi, là où mes certitudes et mes connaissances sur la ville s’achèvent.

Et savez-vous ce que j’apporte de mes deux premières étapes ? Quelque chose de très étonnant ! Des arbres ! Une montagne d’arbres de toutes sortes et de toutes essences. Arbres de jardins privés, arbres du parc de Cleunay, arbres en fleurs de cette zone d’activité autour de la Chambre d’agriculture, le no man’s land rennais est peut-être bien, là où on ne l’attend pas, une seconde coulée verte dans la ville.

Bien sûr, il faut aimer aussi traverser le parking et la station-service du magasin Leclerc, les chantiers de construction du côté du Crédit agricole ou de la voie ferrée et revenir complètement perdu par la ville neuve de La Courrouze où l’on se sent d’une autre époque. Peut-être bien même de ces années 1960 au cours desquelles Isaure Chassériau proposait des circuits de visite originaux dans son Agence de Flânerie Amoureuse de Rennes.

- A l’époque, il y avait des arbres, disait-elle souvent.

- C’est bon, Isaure, il y en a encore. C’est comme tout : il suffit de ne pas les chercher pour les trouver !
 



Pondu pour l'Atelier d'écriture de Villejean du mardi 6 avril 2021

d'après la consigne AEV 2021-25 ci-dessous.

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3 avril 2021

DANS LES VIEILLES MARMITES

Qui j'idolâtre en ce moment ?

Le grand Charles !

Vive le québec libre

Non, pas celui-là, l'autre : Charles Trénet !

 


Écrit et réalisé pour le Défi du samedi n° 657

à partir de cette consigne : idole

27 mars 2021

AU CHARBON, JOE KRAPOV !

Je suis prescient ou quoi ? Dans mon insomnie du 19 mars, vers les 4 heures ou 6 heures du matin, j’ai écrit cette krapoverie-ci, qui peut se chanter sur l’air de cette publicité :


L’HOMME D’AUJOURD’HUI, CE RENÉGAT !

On oublie vite comme hier
On vécut d’industrie charbonnière

On a oublié pour de bon
Qu’il y eut une bataille du charbon

On passe le chiffon du malheur
Sur le destin de Jean l’mineur

Qui descendait chaque jour au fond
Pour qu’vous vous chauffassiez au charbon

Songez-y donc la prochaine fois
Que vous irez au cinéma !

Le lendemain, sur le Défi du samedi, qu’est-ce qui sort du dictionnaire Walrussien ?

«Houille» !

Une occasion en or de rendre hommage à mes ancêtres mineurs avec cette chanson accentuée «comme là-bas, dis !».

 



Ecrit et enregistré pour le Défi du samedi n° 656

d'après cette consigne : Houille.

23 janvier 2021

LE PARTI PRIS DU YOYO (ET V'LAN, PASSE-MOI LE PONGE !)

Si c’était un gâteau, ce serait un Paris-Brest. Tout d’abord pour la symétrie, comme lui constitué de deux cercles parfaits en leur milieu soudés.

Si c’étaient deux villes ce seraient les mêmes.

Ponge - Le Parti pris des choses

De la bonne Lutèce - a-t-elle amphore grandi, cette enfant ! Est-elle embouteillée depuis qu’elle en a pris, de la bouteille, de l’âge ! - il aurait hérité de la nervosité, du mouvement de fourmilière : sa ficelle s’engouffre et s’enroule au moyeu comme l’heure de pointe avale l’employé, le trottin, le badaud à la station Guimard. Hector ! Tous ces Orphées descendent par ta bouche grande ouverte remercier Fulgence qui leur souhaite bienvenue mais votre enfer de 1900 on en ressort et, c’est le mot, on en remonte à Saint-Lazare et on s’élève dans les airs ! Ô la Chapelle ! Ô Stalingrad ! Ô ma Glacière ! J’y ai perdu mon Eurydice et mon bonheur (Glück Auf Deutsch !)!

De Brest il aurait le silence-même, le roulis des flots, la force de traverser les siècles sans beaucoup changer, le côté têtu des Bretons qui s’obstinent à la tradition, au travail à la main, au hissage des voiles, à la science des noeuds, un jeu d’enfant par tous les temps, rappelle-toi, Barbara, tu en possédais un avant qu’il y ait la guerre, cette connerie infâme.

Et donc, tout rond comme une pomme, possédant à peu près sa taille, mais plus cylindre plat que sphère, le yoyo tient dans la paume d’une main d’enfant.

De l’action ! De l’action ! De l’action Saint-Gobain au portefeuille boursier, qui tire les ficelles du mouvement des valeurs ? Quelle trivialité agite et pour quel gain tous les boursicoteurs ?

Pendant ce temps le yoyo chante, en déroulant régulièrement la note continue de son vrombissement, les valeurs du mouvement.

On pourrait pour conclure poser à son propos trois questions très idiotes :

Est-il normal qu’en grandissant l’être humain l’abandonne, infidèle à son jeu d’ascenseur onaniste, au profit du bilboquet ?

Où se situe la touffe qui sert à yoyoter ?

Pourquoi, au Jeu des 1000 € ou à Questions pour un champion n’offre-t-on plus à la gagnante ou au gagnant un yoyo en bois du Japon avec la ficelle du même métal ?

P.S. Vivons-nous dans un monde de charlots ?
 



Ecrit et réalisé pour le Défi du samedi n° 647 d'après cette consigne : yoyo.

1 janvier 2021

NOUS VOUS SOUHAITONS UNE BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2021 !

Les M'A2R1 d'O douce, La Ritournelle, le Club des 5, Am'nez zique et les Biches, l'Atelier d'écriture de Villejean, Maïck la conteuse et moi-même vous souhaitons une bonne et heureuse année 2021 !

 

11 décembre 2020

Chansons retrouvées du 11 décembre 2020 (1) Yellow rose of Texas

Ces cinémas, ces théâtres, ces musées qui ne rouvrent pas. Ces lieux de culture et de sociabilité où écrire, chanter, rencontrer,  discuter,  jouer qui restent fermés.

C'est un bel enterrement qu'on nous organise là et j'y ai participé à ma façon, symboliquement, hier, en transformant en papier brouillon ces paroles de chansons qui servaient  aux différentes chorales où j'ai joué au chef de choeur accompagnateur. J'ai retrouvé là-dedans quelques perles de cet humour parodique et dérisoire qui est le mien.

Ainsi cette adaptation-traduction-trahison de "Yellow rose of Texas" avec son refrain en yaourt pour chanteuses non-anglophones !

Peut-être pas plus nulle au finale que la version de 1956 de Jacques Plante pour Dario Moreno ou Eddie Constantine "Je vais revoir ma blonde". 

Yellow rose cf Texas

1
O ma jolie rose du Texas
Illumine le chemin
Elle est superbe et sensass’
Et promet de beaux lend'mains

Quand la guerre sera fini-e
Et que je serai rentré
Nous vivrons en harmonie
Et c'est moi qui l'effeuillerai

Refrain
Oh de yellow rose ef Texas
Is de only gueurl I love
Her aïes ere even bloueur
Dan Texas skaïs eubove

Her heurt's as big as Texas
And wherever I may go
Rimember her forever
Bicause I love her so

2
C'est la chose la meilleure
Qu'un soldat puisse rêver
Une belle et piquante fleur
Un jardin à cultiver

Le plus beau bouton de rese
Qui s'ouvre dès le matin
Donne la saveur aux choses
Et sa couleur au destin

3
Elle a mis sa robe jaune
Et m'attend à la maison
Elle est belle et droite et bonne
Et je l'aime à déraison

Je chanterai sous la lune
Ma formidable chanson
Nous aurons bonne fortune
Et des enfants à foison

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