C'étaient les derniers jours à la plage d'Annoville.
La mer était basse, basse, basse ! Il y avait plein de contrejours dans ce désert.
Allez, on y retourne !
Ce n’est pas ipnmrotat la dlexysie : la puevre c’est que vous me cpmorneez même quand je malénge les letrtes !
Ecrit pour le Défi du samedi n° 687 d'après cette consigne : dyslexie
Ce n'est pas la première fois que je monte sur la petite estrade du grenier à sel, à Redon, pour les Apéros poétiques de la foire teillouse qu'on appelle aussi Fête de la Bogue.
Ca me fait grand plaisir d'y être aussi bien accueilli, au pays d'enfance de ma compagne. Comme une pièce rapportée de l'étranger, comme un poète un peu fou, comme un étranger qui ne connaît pas tous les codes ou les applique de façon inappropriée.
L'écriture inclusive, par exemple, ça a beaucoup plu !
J’ai apporté une attention particulière à ne pas faire de gaffe lors de la simultanée contre deux joueurs où j’avais les noirs sur les deux échiquiers. Une française et une sicilienne. Gagnées toutes les deux.
(J’aime beaucoup parler chinois à mon Raymond) ;-)
Il me faudrait un mot pour désigner la curiosité suscitée par ma boîte de « Quality street » et la palanquée d’harmonicas qu’elle contient.
J’en ai trouvé un : « harmoriginatonalité » qui sert à désigner le gars qui se sert du ruine-babines pour indiquer à ses choristes la tonalité de la chanson !
De cette journée redonnaise, je ne mettrai rien à la poubelle. Qu’il s’agisse de la balade matinale le long de la vaporeuse Vilaine, du repas familial partagé, de la bouteille de Champagne, du concert du Horla duo, de la remontée à la maison pour récupérer l’enregistreur oublié, du très bon Apéro poétique au grenier à sel ou de l’ambiance du Chicass’noz, la foire teillouse est comme dans la chanson de Brassens : tout est bon chez elle, il n’y a rien à jeter !
N’y voyez pas le panneau rouge barré d’un rectangle blanc ! Imaginez plutôt une salle de spectacle comble, captivée, immobile, tout en écoute et attention respectueuse – les sens interdits ! - face à Leïla et ses deux guitaristes-koalas.
Jamais on n’a entendu d’aussi belles reprises, d’aussi originaux arrangements des chansons de Georges Brassens qu’ici aujourd'hui.
Et je ne saurais passer sous silence le moment où j’ai « biché » dans mon coin : eux aussi ont adapté « Cupidon s’en fout » en tango !
18 au grenier à sel et 4 au Chicass noz + d'autres non photographié·e·s !
22 rencontres ! Où ai-je déjà vu ce titre-là ? ;-)
Alain, chanteur brassenssophile
Paul Maisonneuve, conteur
Edwige et Martine dans un hommage à Julos Beaucarne
Jean Ruaud, conteur
Patrick Arduen, poète
Noémie Truffaut, conteuse
Pierre Bourges, poète
Emmanuel Roumare et Florence, avec l'Irlande et W.B. Yeats au coeur
Marie Chiff'Mine, conteuse et musicienne avec un autre hommage au triple gallo à Julos Beaucarne
Dame Brigitte, poétesse connectée
Jean-Albert Mazaud, lecteur-éditeur
Loïc, chanteur brassenssophile
Maïck, conteuse
Maître Jacques, de Vannes, conteur
Dame Brigitte, chanteuse polyglotte
M. Battmanu, maître de cérémonie, batteur, slammeur et détourneur brassenssophile.
