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Mots et images de Joe Krapov
28 février 2023

"Ce qu'il y a derrière chez moi" à Rennes le 24 février 2023

"Derrière chez moi, savez vous quoi qui gn'y a ?". Cette chanson quasi enfantine fut reprise ou plutôt créée par Les Charlots en 1970. Je la publie en fin de ce billet. Pour ma part j'ai la chance de ne pas habiter devant un dépôt d'ordures. C'est très joli, ce qu'il y a derrière chez moi : la Vilaine, l'écluse de Moulin-du-Comte, le chemin de halage, des mimosas et même des nichoirs à oiseaux en forme d'origami géant !

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27 février 2023

La Base nautique d'Apigné à Rennes le 26 février 2023 (1)

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Marçel avec une cédille ? Dans ces cas-là on met un accent grave sur le "u" de Proùst ?

27 février 2023

La Base nautique d'Apigné à Rennes le 26 février 2023 (2)

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Ma mère dit "La paix niche dans ce mari niais" (Boby Lapointe)

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Photos prises à la moitié du chemin d'un jogging de 7 kilomètres.

26 février 2023

Amusons-nous avec Deepdream ! (1)

Notre amie Emma, du Défi du samedi, est épatante. J'ai déjà mentionné par ici ses talents de peintre, photographe et vidéaste. Elle nous a gratifiés hier de peinture réalisées par I.A. Derrière ces initales Spielberguiennes ne se cache plus désormais l'Intelligence Artificielle qui se mêle non seulement de battre les joueurs d'échecs à leur propre jeu, de transformer nos sociétés en 1984 d'Orwell au carré mais aussi maintenant de tout écrire et même de faire de l'art.

Alors là, quand même, on dit "Stop !". Jusqu'où ne s'arrêteront-ils pas ?

En fait, non, on ne dit pas stop parce qu'on s'est bien amusé hier soir à faire joujou avec le truc et qu'on a bien ri en voyant les résultats proposés.

Ça se passe ici : https://deepdreamgenerator.com/ddream/n4gjk3lbsmw

Il faut se créeer un compte ou utiliser son compte Google si on en a un. On a un certain nombre de crédits qui permettent un certain nombre de créations. Le stock se renouvelle petit à petit après usage. Hier j'ai pu créer 22 images et aujourdhui 4.

On écrit, en anglais, ce qu'on veut voir représenté sur le tableau, on fournit éventuellement une image existante, on précise le style qu'on veut obtenir, on clique sur des options proposées et on est transporté dans un musée incroyable. 

Opéra de Rennes façon Giorgio De Chirico
La place de la Mairie avec l'opéra de Rennes au crépuscule à la façon de Giorgio De Chirico.

Tex Avery et les Brigitte dans le desert

Brigitte Bardot, Brigitte Macron et le loup de Tex Avery dans un désert américain.

Alice à Paris
Alice au pays des merveilles joue aux échecs avec la reine rouge devant la tour Eiffel

Carnaval de Venise façon Canaletto
Arlequin au carnaval de Venise à la façon de Canaletto

masque de Rhinocéros à Venise façon Guardi

 Masque de rhinocéros au carnaval de Venise à la façon de Francesco Guardi

26 février 2023

Amusons-nous avec Deepdream ! (2)

Evidemment, je n'ai pas pu m'empêcher de soumettre Isaure Chassériau à la torture. Le résultat, de mon point de vue, est irrésistible !

Isaure façon Banksy

Isaure Chassériau à la façon de Banksy

Isaure façon Chirico

Isaure Chassériau à la façon de Giorgio De Chirico

Isaure façon Leonardo Da Vinci

Isaure Chassériau à la façon de Leonardo Da Vinci

Isaure façon Magritte

Isaure Chassériau à la façon de René Magritte

Isaure façon Mucha

Isaure Chassériau à la façon de Mucha

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25 février 2023

SINUOSITÉS ET AVANIES DE LA LANGUE FRANÇAISE

DDS 756 la_femme_du_boulanger affiche

- Ah, Pomponette ! Pomponette ! Quel fleuve impétueux t’a encore emportée ? Quels méandres as-tu suivis cette fois ? Pour qui enfin ce nouveau safari ? Pour un fourbe amoureux de tes courbes ? Pour un argousin qu’allumèrent ta jupe de satin, tes voiles de mousseline, le parfum de santal et de musc échappé de ta nuque ? Pour un amiral de bateau-lavoir ? Pour un général Alcazar qui t’offrit une limonade en échange de tes œillades ? Par quel truchement les séduis-tu donc tous ?

Sur quel brick as-tu embarqué encore ? Pour quel voyage sinueux, quelles arabesques ? As-tu suivi un nouveau barde à gandoura et à guitare ? As-tu kiffé un fou d’algèbre, un azimuté de l’alchimie littérale, un poète ? Comment décroche-t-on la timbale ? En te parlant d’Aldébaran ? En te promettant un concert de luth au zénith ? En te faisant boire un élixir d’amour chez ce gilet jaune d’Adonis Zetti ?

Pomponette ! Coeur d’artichaut ! Plus je te laisse libre de mener ta vie de patachon et plus tu m’assassines ! Chaque lascar de hasard de plus à ton tableau de chasse cause une sale avarie au vaisseau de mon coeur. Albatros englué dans le mazout de tes frasques, je porte le fardeau de tes noubas cruelles – un quintal de salicornes ! - et reste là prostré en fabriquant mon pain. A toi la baraka, à moi le four qui crame. Calfeutré dans mon appentis, je rame, je calfate les brèches de notre pauvre felouque éventrée par les récifs. Même l’alcool des alambics ne pourrait rien contre le cafard de mes échecs et mat. Les cases de mon échiquier sont plus noires qu’un caoua ch’ti et j’ai roqué côté cimetière ! Je ne suis pas un zéro mais presque. Peut-être un pauvre maboul ? La vie n’est pas coton, l’amour m’est charabia mais le fait est que je t’aime comme on aime le parfum des lilas, le souk des fêtes foraines ou l’eau dans la carafe.

Tes frasques sont-elles seulement sexuelles ? Es-tu maraboutée ? Serait-ce chez toi un besoin de niquer sur un divan, un tabouret, un sofa, un matelas différents ? Qu’est-ce qu’il a qui ne te plaît plus, notre vieux lit à baldaquin ?

Pourquoi vas-tu fanfaronner à toutes les douanes devant ces imbéciles de gabelous ? Qu’ont-ils de plus en magasin, comme camelote, ces zouaves de rencontre et ces clébards des rues, ces caïds de banlieue, ces cadors du Carrefour ?

DDS 756 la_femme_du_boulanger_desordre_des_esprits

- Ma langue aime se frotter à celle des étrangers. J’en ramène de saveurs subtiles et des mots incongrus dont on ne soupçonnait pas qu’ils pussent aussi bien s’acclimater chez nous. Je n’aime des dictionnaires que cette image délicieuse qui suggère que l’on s’aime à tous vents. Mais j’aime plus que tout ton pain, ô boulanger, tes bras puissants, ta force et ta fragilité et ta compréhension. J’adore ta solidité de baobab, ton absence de mesquinerie et surtout ton moka au café, ton fondant à l’orange, ton halva, ta moussaka et tes tajines. J’aime quand tu donnes ton aval à mon dérèglement de tous les sens. Et c’est pour toi et pour cela que, toujours, je reviens. Allons, éteins cette bougie, cesse le décompte arithmétique de mes fugues, mets tes tracas dans ton barda. Retirons-nous dans notre alcôve, mène-moi dans l’azur des sept ciels, mets en route la noria de tes baisers et je ferai de toi mon nabab, mon cheik, mon sultan. Dans le silence de la nuit je serai ton harem. Je te ferai entendre le barouf que peuvent faire toutes les femmes du monde, tout le ramdam de la passion va battre sur ta peau de tambour. Mes massages te rendront fou, tu vas en voir de toutes les couleurs, du chamarré, des camaïeux et du carmin. Je vais t’emporter loin comme fait le Sirocco, je serai ton alezan, tu ne reconnaîtras plus ton zob ni tes glaouis après ma razzia sur ton saroual et ta vertu ! Je vais t’offrir la position du goudron et des plumes, te faire la guitoune acrobate, le minaret cramoisi, le coup de la girafe, le derviche retourneur, le muezzin tarabusté, le bardot à deux dos façon madrague, le sacre du printemps arabe, l’aubergine farsie, la babouche que veux-tu, la cueillette de l’abricot en Basse-Provence par la smala d’Abd-El-Kader, le « Mets ta sourate dans ma savate », le « Comme une crêpe de sarrasin », la grenouille sur le nénuphar, la matraque du mamelouk, la gabardine damasquinée, le baroud d’honneur de San-Antonio, on jouera à la lime en macramé, à massicote-merguez, à « Un chouïa wali-walou », à « Abats tes brêles et mate mon vizir ! », à l’amalgame pentathlonique, à l’enlèvement au sérail, à « Mets du talc sur mes fez » et, en clou du spectacle, je te ferai la planche du fakir !

- Tais-toi, Pomponette, ma gazelle ! Il n’est plus l’heure de parler. Fin des salamalecs, montons dans notre chambre !

***

- Ah, Pomponette ! Quel inti-fada, ce Pagnol !
- En fait, c’est de Giono, ce pitch, boulanger !

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Écrit pour le Défi du samedi n° 756 d'après cette consigne : méandre

24 février 2023

Les Oeuvres d'art de l'oncle C.

On en découvre tous les jours, dites donc, quand on est traversé par le syndrome de M. Jourdain ! Voilà que je connais un tourneur sur bois ! Visez-moi un peu le beau travail !

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Bon moi le gars, je le connaissais surtout comme un talentueux musicien et comme... mon beau-frère !
Bravo, le Tonton Clodius !

23 février 2023

Affiches de manif' vues à Rennes le 12 février 2023 (3)

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Et pour clore cette série, relayée par Marina B., une petite vidéo musicale de la Chorale Kanit'Ta

22 février 2023

AVEC MON HARMONICA... (AIR CONNU)

AEV 2223-20 JK - harmonica

Je ne suis pas ici pour raconter ma vie... mais l’autre jour un monsieur très sympathique qui m’avait vu jouer de la musique en public m’a téléphoné et m’a demandé si je donnais des cours d’harmonica.

J’ai été désolé de le décevoir mais je crois que j’aurais été bien en peine de le satisfaire. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », dit le proverbe rabelaisien. Tout comme monsieur Jourdain avec sa prose, je joue de l’harmonica – et aussi de la guitare – sans trop bien savoir ce que je fais ou comment je fais. Otto Didakt pourrait être un autre de mes pseudonymes ! Et on fait des tas de choses sans prendre le temps de lire le mode d’emploi. On vit dans l’à peu près mais on n’est pas tout seul comme ça ! Alors, expliquer aux autres !

Au Québec un harmonica est appelé un ruine-babines. Dieu seul sait, avec ce qu’on se prend dans les gencives au long d’une vie, dans quel état nous finirons ! Peut-être serons nous tellement en ruines qu’on nous appellera Mathurin Pompeï – j’écris ça parce le mardi, c’est le jour des épinards, chez nous ! -.

Mon premier harmonica, offert par mon grand-père, était du même modèle que celui ci-contre. Je l’ai perdu dans mes déménagements mais j’ai hérité d’un modèle identique après le décès de la marraine de Marina B. Quand mon épouse préférée est allée vider la maison avec sa mère et sa tante, elle m’a ramené les deux harmonicas de l’oncle Serge.

Pif 44 couverture GT

Intéressant. Deux modèle désormais vintage avec une sonorité différente de ce que donnent les excellents « Marine Band » de M. Hohner dont j’ai toute une collection (il en faut un par tonalité !). J’ai appris aujourd’hui que l’Echo harp est un modèle « trémolo » en ré et l’autre est un "Comet" en do. Je ne peux malheureusement pas les utiliser pour des raisons... d’hygiène – où y’a d’l’hygiène, y’a pas d’plaisir ! -. L’oncle Serge avait un vilain défaut : il fumait. Les harmonicas ont gardé l’odeur voire le goût du tabac !

Du coup ils dorment dans un de mes tiroirs en compagnie d’un bootleneck, d’un vieux micro et d’un jeu de cordes pour violon.

L’illustration de José Cabrero Arnal m’a donné une idée intéressante : et si je les faisais tremper dans un bain d’eau savonneuse pour faire partir l’odeur ? Je pourrais moi aussi faire sortir des bulles de savon de l’instrument !

Sûr qu’après ce traitement la rouille ne dormirait pas ! Et ça m’interroge. A force de voir Neil Young tremper les siens dans un seau d’eau avant d’en jouer dans la partie acoustique des ses concerts, je me dis qu’il doit claquer une fortune chez M. Hohner ! Bon, lui, OK, il a les moyens ! En plus à 77 piges il n’a pas encore pris sa retraite !

J’ai deux façons de terminer ce billet presque complet sur « ma vie chez les harmonicas ». La première c’est de me souvenir du dernier concert, de Neil Young justement, que j’ai regardé sur Internet. Il y a un très chouette morceau sur la fin où ce n’est pas lui qui joue du ruine-babines mais deux harmonicistes qu’il ne présente même pas au public et dont l’un joue… d’un Echo harp !

 C'est à 30'30" :

La deuxième c’est cette vidéo vue après lecture d’un billet d’Adrienne dans lequel un musicien techno reprend « Oh Susanna », le premier morceau de folk américain que j’ai joué sur mon premier harmonica ! 

Pondu pour l'Atelier d'écriture de Villejean du 20 février 2023

d'après la consigne AEV 2223-20 ci-dessous

21 février 2023

Au parc de la Gaudinière à Nantes (Loire-Atlantique) le 19 février 2023 (1)

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Hè, les oiseaux de passage ! Soyez sympas avec le Doisneau en goguette : embrassez-vous ou sortez du paysage !

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