Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mots et images de Joe Krapov
30 octobre 2017

VIEUX GEEK TOI-MÊME !


VIEUX GEEK TOI-MÊME ! PAS DE SEPT REVISITÉ

(Traditionnel gallo ; paroles de Joe Krapov d’après une idée de Roger Négaret)

1
Ma grand-mère qui f'sait de la galette
Eh ben à c’t’heure vois-tu | elle surf’ sur Internet

Ma grand-mère qui f'sait de la galette
Elle ne va plus faire les | courses à la supérette

Une bolée ou un coup d'cid’ ?
V’la qu’on dans’ devant l’frigo vide !

Un coup d'site ou une bolée
Le monde est bien tourneboulé !

2
Mon grand père qu’avait plein de vinyles
Sur l’ Bon coin a r’vendu toute sa pile

Mon grand père qu’avait plein de vinyles
Sur l’ Bon coin a r’vendu toute sa pile

Y’a plus rien sur ses étagères
Depuis qu’il a un compte Deezer

Il écoute “No woman no cry »
Et Claude François sur Spotify

3
Ma grand-mère est une vieille dame indigne
V’là qu’elle joue au strip-poker en ligne

Ma grand-mère est une vieille dame indigne
V’là qu’elle joue au strip-poker en ligne

Google par ci et Skype par là
Facebook ici Instagram là

On peut bien les suivre à la trace
Sauf quand ils oublient leurs mots de passe

4
Mon grand père a trouvé ça tragique
Ni une ni deux il s’est mis sur Meetic

Mon grand père a trouvé ça tragique
Ni une ni deux il s’est mis sur Meetic

Une bolée ou un coup d'cid ?
V’là qu’on dans’ devant l’frigo vide !

Un coup d'site ou une bolée

Le monde est bien tourneboulé !

5
Ma grand-mère faisait de la galette
Et mon grand-père se chauffait les roupettes

Ma grand-mère faisait de la galette
Et mon grand père se chauffait les roupettes

Est-ce que c’n’était pas mieux avant
Quand ils n’avaient qu’un seul écran

Et qu’ils nous regardaient, bambins,
Quand on chantait chez Jacques Martin ?

Quand y avait pas tout sur Youtube
Et qu’on jouait au Rubik’s cube ?

Quand y avait pas Dailymotion
Pour entendre Peggy la cochonne ?

Publicité
Publicité
30 octobre 2017

Un mariage à Redon (Ille-et-Vilaine) le 27 octobre 2017 (1)

A Redon mercredi, à Redon vendredi ! Cette fois c'était pour un mariage dans la famille. L'occasion de pénétrer à nouveau dans cette mairie de style Renaissance 1900 (!) et de photographier son carrelage et son décor

171027 Nikon 002

171027 Nikon 003

171027 Nikon 004

30 octobre 2017

Un mariage à Redon (Ille-et-Vilaine) le 27 octobre 2017 (2)

171027 Nikon 005
On monte deux marches et le carrelage change. Ô surprise de 1983 !  C'est ici le même que celui de la salle à manger dans la maison où j'ai grandi. En a-t-on fait  circuler des petites voitures Norev ou Majorette sur ces routes grises !

171027 Nikon 008

171027 Nikon 009

30 octobre 2017

Un mariage à Redon (Ille-et-Vilaine) le 27 octobre 2017 (3)

171027 Nikon 057

171027 Nikon 049

171027 Nikon 055

 A deux semaine d'intervalle, je me retrouve dans une salle des mariages ! Mais la semaine dernière c'était pour une soirée contes et nous avions commis le sacrilège de retourner ce portrait jupitérien !

30 octobre 2017

Un mariage à Redon (Ille-et-Vilaine) le 27 octobre 2017 (4)

171027 Nikon 013

171027 Nikon 014

Pour en savoir plus sur ce tableau, c'est ici

171027 Nikon 026
C'est ça, un mariage ? Les copains de mes nièces, en repérage. Faites gaffe les gars ! Si vous attendez trente-cinq ans pour officialiser l'union, comme font certains, vous risquez de n'avoir plus un poil sur le caillou quand vous reviendrez !

Publicité
Publicité
28 octobre 2017

ECRIRE A RIMBAUD. 10, Kaléidoscope

Monsieur Arthur Rimbaud
B.P. 01 au vieux cimetière
08000 Charleville-Mézières

Mon cher Arthur

“Picture yourself in a (drunken ?) boat on a river
With tangerine trees and marmalade skies
Somebody calls you, you answer quite slowly
A girl with kaleidoscope eyes »

The Beatles – Lucy in the sky 


Aujourd’hui je suis censé, ou insensé, en faire voir de toutes les couleurs. Mais je vais surtout m’étonner de ton travail à moitié fait, de ton inconstance et de tes revirements. Peut-être es-tu au fond pareil à cet enfant à qui on a offert un kaléidoscope. Il secoue le tube en carton, regarde le résultat, ressort de là les yeux illuminés, secoue à nouveau le tube, recommence, recommence, recommence…

Si au départ était le Verbe, si au départ était la lettre – celle du voyant lumineux ! – il faut bien constater, à l’arrivée, que tu nous as posé un lapin et que tu n’as là peint que les voyelles. Et encore, pas toutes ! L’I-grec, on ne l’y trouve pas dans le fameux sonnet ! Il peut bien aller se faire voir chez les Québécois libres !

DDS 498 Juillet-1967_-Vive-le-Quebec-libre

C’est pourquoi, en vue de suppléer à ta trop fumeuse rumba du pinceau, je me suis permis de colorier, sur ta lancée, les consonnes ! J’eusse aimé concocter une «Ballade des consonnes» mais c’eût été trop difficile et trop court. Aussi ai-je choisi, pour construire les éléments de ce kaléidoscope langagier la forme du poème en prose qui fut celle des  insomniaques "Illuminations".

Rimbaud voyelles luque_les_hommes_daujoudhui_500B ! Outremer profond des bleuités béantes où s’élance le bateau livre. Il fait vibrer les baies de la bibliothèque, Titanic mal barré voguant vers l’iceberg forcément bruxellois, puisque c’est à Bruxelles que tout le monde est chou.

C ! Rouge cardinal, œil ouvert et béant du bon roi Henri II dans le couloir des lices et la douleur lui fait lancer au Ciel des cris désespérés cependant que la Mort, la cruelle crécelle tournoie dans un ciel blanc de craies et crissements. Désolé Montgomery, mais une lance chez Heni II, ça se plante dans le buffet, pas aileurs !

Le D, chapeau d’argent au doigt des couturières, brillant, déclamatoire, du désir d’en découdre ou gris perle pour dire en douce la folie du Camp du Drap d’Or : le hasard n’abolit jamais les coups qu’on se prend sur les doigts.

Pour les fleurs du chemin, pour les femmes absentes, pour les filles d’auberge, aux flasques de liqueur, aux forêts des Ardennes, aux fortins en Dancalie, pour les pétales des roses, pour la force du destin, pour le fil court des Parques, nous donnerons au F, extrait du nuancier des fadas de l’Olympe la couleur « cuisse de nymphe émue ».

DDS 478 K arc-en-ciel

Délire des couleurs au kaléidoscope ! Pour défendre son K peignons le d’arc-en-ciel, faisons tourner le tout il en sortira blanc : c’est la métamorphose du procès Kafkaïen !

La « n » de Napochose est vert empire des batailles qu’on livre aux nuits de l’insomnie. Comment sera-t-on demain ? Ne vaut-il pas mieux laisser la réponse à Chopin sous forme d’énigmes nocturnes ? Est-ce qu’une nuit blanche vaut deux nuits noires ? Qu’est-ce qui croche ? Qu’est-ce qui cloche ? Déjà celle de sept heures du mat’ ? Car la « n » n’est jamais brillante.

Pour ce foireux de P aucun doute possible : terre de sienne brûlée pour le plaideur marron !

Du q, rose tyrien, ne dis rien, rebondis ! L’oiseau Quetzalcoal nous a prêté ses plumes. Il ne fait plus très bon, mon pauvre Saint-Antoine, promener son cochon, tout se barre en quenouille ! Alors rabattons-nous sur la quintessence du rose, le flamant : tenir debout sur une patte, n’avoir bon bec que de paris et tant pis si ces dames ont plumes au derrière, si Zizi chante Queneau en croquant les diamants : descendons bien les escaliers de l’Alquazar, mon général ! Songez que la Quamargue n’a jamais rien pardonné à personne. Encore moins à quiconque massacre l’orthographe de son nom !

S ! Sinuosités turquoises de la Seine et des serpents marins aux eaux bleues des Seychelles, souffle tournant du Sirocco, soulèvement des sables jusqu’aux strato-nimbus, écrin de ciel servant de scène aux farces de celui qui se veut digne fils du soleil et puis souffre, seul, en silence.

V jaune d’or, scintillement de la victoire, de la couleur du vêtement que revête le vainqueur de la course à vélo, couleur-douleur du foie que dévore, vorace, l’aigle des vieilles divinités qui punissent de leur vice tous les voleurs de feu. 

DDS 478MAG01__2

Comment peindre sous X autrement qu’en vert pomme ? Au croisement de femme et d’homme, Dieu le Père chapeaumelonne. « Ne Lessinons pas sur les frais » a dit Eve en croquant le fruit. Vous voyez d’ici le tableau lacéré d’une croix juteuse ? Pas étonnant qu’il ait chassé le couple du Cabaret vert !

Z ! Zinzolin, forcé ! Les pagnes des zoulous, les costumes des zazous, les robes des danseuses de la zarzuela, le foulard de Zorro et son épée qui zèbre d’un éclair déchirant le ventre de Garcia ! Les zigzags du voyant zézayant aux Abruzzes.

Je m’arrête ici. Elles ne sont pas toutes là mais maintenant nous avons matière à poncer !

Repose en paix, Arthur ! Je travaille pour toi comme on roulait pour nous jadis ! 

blablabla-diapo-cdn-besancon-franche-comte

Ceci est l'affiche du spectacle Blablabla qui permet à qui le souhaite
de découvrir un formidable kaléidoscope sonore. Il est ici.

Ecrit pour le Défi du samedi n° 478 à partir de cette consigne : Kaléidoscope

26 octobre 2017

Redon dans le brouillard du 25 octobre 2017 (2)

171025 265 003

171025 265 004

171025 265 005

171025 265 007

171025 265 008

- Pourquoi les appareils photographiques japonais nous invitent-ils au déni de réalité ?
Pourquoi leur cédé-je si volontiers ?

- Parce que tu touves ça beau, eh, patate !

26 octobre 2017

Redon dans le brouillard du 25 octobre 2017 (3)

171025 265 009

171025 265 012

171025 265 014

171025 265 015

26 octobre 2017

Redon dans le brouillard du 25 octobre 2017 (4)

171025 Nikon 074

171025 Nikon 075

La mairie de Redon.

171025 Nikon 079

171025 Nikon 080
Le cloître de l'abbaye. On voit tout cela bien mieux ici.
Merci Christian ! Merci Scopidrone !
Prenons de la hauteur ! 

26 octobre 2017

Redon dans le brouillard du 25 octobre 2017 (5)

171025 Nikon 060

171025 Nikon 061

171025 Nikon 064

171025 Nikon 069

171025 Nikon 082

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
Mots et images de Joe Krapov
Publicité
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 788 540
Archives
Newsletter
Publicité