Rien n’aurait changé si un pangolin n’avait pas croisé sur son bout de chemin une chauve-souris. Ou un truc comme ça.
On serait allés chanter rue Saint-Georges pour la Fête de la musique.
Au lieu de cela on a investi la salle commune des Matelouères.
Rien n’aurait changé et le couple de jeunes gens n’aurait peut-être jamais eu l’occasion d’entendre «Les Roses blanches».
Et je n’aurais peut-être pas balancé le «Rosa » de Jacques Brel. Mais peut-être que si puisque «les cons osent tout».
Et donc tout a changé, la fête fut interdite mais on chanta quand même.
Zut, Roselyne !