Ceci est un billet d'entr'aide musicale ! J'avais déjà publié cette interprétation d'une chanson inédite du grand Georges Brassens. Elle a été mise en musique et interprétée par Alain Armel. Un internaute prénommé Christophe a visité cette page et a déploré l'absence sur la toile, sinon d'une partition ou d'une tablature, du moins des paroles avec leurs accords. Les voici ci-dessous, mises en forme par votre serviteur.
Voici une autre chanson d'Alain Armel réclamée sous forme d'accords par Christophe. Même si elle est bien interprétée, elle me parle moins, sans doute parce qu'elle est de Paul Claudel et que je ne puis penser à ce poète sans songer à "Misogynie à part" de Georges Brassens où il est cité avec une certaine moquerie - tout à fait gentille au demeurant -. La chanson débute à 2'08.
1 Allons, en sortant de l’école, Enfants, danser la farandole ! A l’instar de la ribambellle L’heure est à se faire la belle Sur de jolis chemins buissonniers
Voyez-vous bien au quai de la gare Ce train aux wagons colorés Où joue un orchestre bizarre Musiciens en tenues bariolées ?
Montons sur la plate-forme ! Mettons un souk énorme ! Dansons ! Dansons Ronds d’Saint-Vincent Et laridés huit ans !
(Euh... je crois que ça s’écrit « huit temps »!)
2 Allons, en sortant de l’école, Enfants, danser la farandole ! Faisons fi des garde-barrières ! Condamnons les faiseurs de guerres A se tenir par l’auriculaire !
Comptez vos pas, tyranneaux grotesques ! Sautez, balancez en cadence Vos bras, vos allures simiesques Et suivez le rythme de la danse !
Cessez votre bla-bla ! Dansez la lambada ! Soyez, grands fous, A no(z)s festou Bombardés de binious !
3 Allons, en sortant de l’école, Enfants, danser la farandole ! Le train nous emmène à la plage Ramasser de beaux coquillages Et voguer vers les îles parfumées
Au Japon des trois mousquetaires Par quatre descendons au jardin Faisons le tour de l’Univers Dans notre sous-marin jaune ou vert
Dansons dans le printemps ! Donnons-nous du bon temps ! Fest-deiz ! Fest-noz ! La vie en rose Rien d’autre n’est important !
Exigez de l’amour qu’il soit inexorable, exagéré, axiomatique et à proximité plutôt qu’approximatif !
Fi des fauteuils relax et des luxures molles à Dax ou à Louxor d’où partit l’obélisque !
Foin du laxisme toxique et des désirs perplexes nécessitant lexique ou excipients pour conjuguer les auxiliaires !
Il nous faut du Mexique, l’exil aux galaxies, pas la crucifixion ou les génuflexions par trop anxiogènes !
Nos locaux sont exigus, le boxon administratif par trop complexe et prolixe ! Nous devons investir dans le dur, dans le pur, dans un sexe de silex, dans une taxinomie marxiste-léniniste excitante plutôt que dans une taxidermie marxiste-lénifiante ex-titiste pour trouver un remède à notre vexillologie érotique en berne !
Polonaises, Polonais, soyez généreux ! Pour aider au maximum à la recherche d’un élixir d’amour, donnez zƚotys !
Adressez vos dons à :
Professeur Wƚadysƚaw R.P. Gaucher 3 rue Calixte Pixar 50-001Wrocƚaw POLOGNE
Les répétitions et l'interprétation des chansons de Brassens avec la "chorale géante" de la Ballade avec Brassens. On retrouve ça ici dans cette vidéo de Charlie Meunier trouvée sur le web hier :
Vive le boudin blanc, le foie gras, le champagne, Le gros tas de paquets comme un mât de Cocagne ! Vivent les serpentins, les cotillons idiots Et, au pied du sapin, l’amas de croquenots !
Vive le gros barbu, son coffre sur le dos Débordant de jouets pour les petits enfants ! Vivent tous ces lutins emballeurs de cadeaux Et les rennes chargés de l’acheminement !
Hourra pour le caviar, le saumon, le chapon, Les vins fins, les flacons ! Bravo pour le sapin, Pour le couvert dressé, le faste du salon Qui se trouve surpris de faire aussi « rupin ».
Louangeons ces migrants d’il y a deux mille ans Et cet accouchement entre l’âne et le bœuf Un soir que l’hôpital manquait un peu d’allant Mais c’est mieux maintenant ! Basta ! Au gui l’an neuf !
Dommage que leur gamin n’ait pas fait de vieux os ! C’est quand même grâce à lui qu’on se remplit la panse Qu’on se goberge à bloc, qu’on écoute Tino, Qu’à tire-larigot on s’embrasse et on danse !
Vendredi soir nous avons vu ces deux gars-là, Kordian Heretynski et Pierre-Damien Fitzner, excellentissimes, au Pôle Sud à Chartres de Bretagne. Inutile de vous dire qu'on a beaucoup rigolé et qu'on s'est régalés de leur musique. Ne ratez pas ce duo s'il passe par chez vous. C'est la compagnie Hilaretto, le spectacle s'appelle Wok 'n woll et ils nous viennent d'Hénin-Beaumont. Mes anciens voisins ont du talent ! ;-)
Et ce dimanche nous sommes allés au cinéma à l'Arvor. Marina B. avait acheté un abonnement de cinq places en début d'année et on est tellement occupés qu'il en restait quatre, à dépenser avant fin décembre : on devrait avoir honte de ne plus aller au cinoche !
On a vu "Le voyage en Charabie", une avneture d'Ernest et Célestine", joli et plein de rebondissements mais manquant un peu de gags, avec une très chouette musique ; et pour ne pas nous endormir idiots nous avons contemplé à la suite ce que fait M. Quentin Dupieux dont on parle beaucoup dans les médias : "Fumer fait tousser" est une grosse déconnade un peu beaucoup gore sur le thème des super-héros de série Z qui s'interrogent à propos de la peur. Tout ce qu'on peut en dire c'est qu'on ne s'endormira pas idiots : maintenant on sait ce qu'il fait M. Dupieux. On ne se précipitera pas forcément pour autant voir ses neuf autre films ! Allez, au lit, le week-end fut bien rempli ! ;-)
En prélude à ma contribution au Défi du samedi, voici deux des vidéos qui l'ont inspirée. Il s'agit de ces chansons anticonsuméristes et anticapitalistes que je suis invité à chanter ce week-end en compagnie des Lutins en lutte, émanation du collectif "Les Résonables". Je ne sais pas où je vais, mais j'y vais, ne serait-ce qu'en remerciement de la bonne tranche de rigolade que j'ai eu à écouter leurs sept détournements !
Devoir se fixer un objectif touristique pour se sortir le nez de l'ordinateur ! Mais à quel point d'addiction informatique ne suis-je pas rendu !
En tout cas, outre le bien physique apporté par une marche de deux heures dans le froid, cette peinture murale - ou ce graff, comme vous préférerez, installé devant les archives municipales, 18, rue Jules Ferry, vaut vraiment le coup. Il est signé Moore et est une étape du Safari Graffiti (voyez les autres animaux en cliquant sur le tag ci-dessous). On peut voir d'autres travaux de cet artiste talentueux ici.
C'est toujours un réel délice Que d'aller à pied au marché Sainte-Thérèse.
Mais pour être plus réaliste Je dirai que l'on est benaise D'aller jusqu'au marché des Lices !
-A goûter Siné canon, ami·e·s oenologistes latinistes ?
Ça n'a rien à voir avec la programmation musicale de novembre des Grands gamins sur le mail, à part le nom, mais "j'en prends cinq" pour le coller ici quand même, ce morceau "vintage" !
Toujours aussi bien, ces pochoirs de Soul Jah Dom !
Joe Krapov est poète, humoriste (?), musicien à ses heures et photographe à seize heures trente. On trouvera ici un choix de ses productions dans ces différents domaines.