Jean-Emile Rabatjoie continue de couper-coller : collages des 6 et 7 août 2016 (1)
Maintenant que je dispose d'un peu de temps - je suis chez moi et je suis en vacances - je peux me mettre dans la peau de ce personnage de Rennes-en-Délires qui se nomme Jean-Emile Rabatjoie. C'est un vieux monsieur très paisible, copain comme cochon avec Jacques-Henri Casanova qui collectionne les costumes féminins de danseuses irlandaises et avec Camille Cinq-Sens, tenancier du bistrot "Au vieux Saint-Etienne", à Rennes, qui, lui , collectionne des nièces imaginaires (dont Isaure Chassériau).
La spécialité de Jean-Emile, c'est le collage. Imaginez-le un peu comme le Jacques Prévert d'Omonville-la-Petite, à ceci près qu'il est non-fumeur et qu'il écoute France-Culture en découpant-collant ses petiti papiers de manière forcément iconoclaste : les deux autres ne font rien qu'à lui soutirer ses collages pour les publier sur Internet et internet, Jean-Emile ne sait pas ce que c'est.
On peut donc y trouver ce Musée Iconoclaste Rennais, le MIR, qui aurait bien besoin à l'heure actuelle d'un dépoussiérage et d'un redimentionnement des toiles mais bon, comme je l'ai dit plus haut, je suis en vacances, c'est-à-dire que je bosse déjà suffisamment comme ça comme un dromadaire malade ! On achève bien les chevaux mais moi vous ne m'aurez pas, je suis un chameau !
Le film génial du jour
C'est "Cluny Brown", d'Ernst Lubitsch, qu'on a traduit en français par "La folle ingénue". L'histoire d'une jeune fille qui ne sait pas où est sa place et qui a une passion dévorante pour... la plomberie !
La chanson du jour
Pas toujours très délicate mais directement et délicieusement liée au film du jour !
En guise d'interlude : Espagnolade n° 13
Tolède :
Excepté Federico Bahamontes, les habitants de Tolède ne sont pas des aigles.
Toreador :
Chérie, je te toréaime, chérie je te toréadore. Tou mé fais bandériller comme oun muleta !
En guise d'interlude : Espagnolade n° 12
Séguedille :
Il faut être un vrai niguedouille pour ne pas savoir danser la séguedille (quand les temps sont gadouilleux, Ségo douille.
Séville :
Ville espagnole connue pour son congrès annuel des garçons coiffeurs où l’on se rase (barbe ?) un peu en attendant la conférence de Francis le coiffeur-philosophe et le tour de chant de Claude Figaro que Rossini hante.
En guise d'interlude : Espagnolade n° 11
Roncevaux :
Petite cité des Pyrénées espagnoles connue pour son festival de cor de chasse... et de synthétiseur de marque Roland !
En guise d'interlude : Espagnolade n° 10
Ménine :
Les Ménines sont à Velasquez ce que les montres molles sont à Salvador Dali.
Prado :
Gardien de busée au Prado, c’est pas tous les Zurbaran. Surtout quand on est enrhubé.
En guise d'interlude : Espagnolade n° 9
Gitane :
Jeune fille évaporée à jupe généralement longue, aimant beaucoup danser mais dont la jeunesse part quelque peu en fumée. Litt. : L’araignée Gypsy monte à la gouttière …
Jota :
Lorsque Raymond Devos eut rendu son âme à Dieu la jota cessa.
Madrilène :
Ma Ma Ma Ma Madrilène
Ma Ma Ma Ma Madrilène
Tu es ma reine (Au bonheur des dames)
En guise d'interlude : Espagnolade n° 8
Dulcinée :
Pour les beaux yeux de Dulcinée
Quijote chevauche Rossinante.
Qu’elle est belle, sa destinée !
Mais son histoire est lancinante:
Il confond le faux et le vrai,
Ses aventures sont navrantes,
Dulcinée est moche à souhait,
Son château n’est qu’une soupente…
S’il traversait les Pyrénées
Il verrait qu’on est mieux à Rennes,
Que les Bretonnes sont des reines,
Qu’elles sont vraiment avenantes,
Qu’on y a des âmes bien nées.
Plutôt que de chercher castagne,
Même si ça n’est pas en Bretagne,
Il peut visiter aussi Nantes.
En guise d'interlude : Espagnolade n° 7
Ruy Blas :
Récit mythologique franco-espagnol dans lequel il est fait mention, pour la dernière fois dans l’histoire de la littérature française, de ministres intègres.
En guise d'interlude : Espagnolade n° 6
Demoiselles d’Avignon :
Comment c’est peint ce truc-là ! Quel bordel sur les toiles de Picasso !