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Mots et images de Joe Krapov
texte d'atelier d'ecriture
29 juin 2019

CONSEIL D'AMIE

L’amiral ou l’adjoint au maire
Si jamais tu voulais leur plaire… ;

Si tu rêves de les emplir,
L’un ou l’autre de ces malades,
L’un aride et l’autre impala,
Du désir d’être ton mari ;

Si tu souhaites qu’on t’admire,
Si tu désires te faire aimer
Si tu veux te pâmer en prime
- Pardi, c’est humain après tout
Et tout le monde est bien pareil ! -
Change d’allure sans délai !

2019 06 28 - Isaure en robe à damier pour DDS 565

Quitte l’ample robe à damier,
Ton plaid à l’allure mariale
De paria de la séduction
Et cette armada de bijoux,
- Palme d’or, violettes de Parme -
Sous lesquels, oiseau de parade,
Prima donna de mardi gras,
Tu sembles un palmier du Mali
Atteint d’une maladie rare !

De ce look « trop » on médira,
Sois en sûre, et rira aux larmes
Et toi cela te déplaira
Tu t’en feras un nouveau drame.

Ton naturel parle pour toi.
Nul besoin d’un cœur en alarme.
Sans ces drapés tu n’es pas laide
Et si tu permets que je t’aide
L’idéal serait que tu sois
Simplement nue sous un imper !

Madre mia ! Qu’on t’aimera !
Comme ton corps seul plaidera
Pour que sur le dernier palier,
Je le parie, rapide raide,
L’élu de ton cœur, en péril,
Accroché la main à la rampe,
Derrière ton look à pâlir
Soit proche de l’apoplexie !

Sûr, la simplicité paiera
Ta beauté seule gagnera
Pour ton triomphe sans péril
En toute gloire.

Et surtout, surtout, c’est plié,
Pas de maquillage outrancier !
C’est la plaie : ça t’ fait ressembler
A un lampadaire de Noël !

 


Ecrit pour le Défi du samedi n° 565 d'apès cette consigne : lampadaire

N.B. Et une surconsigne consistant à inclure dans le texte une cinquantaine de mots
composés avec les lettres du mot "lampadaire". Genre "logogriphe", comme on dit maintenant !

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22 juin 2019

CONSIGNE D'ÉCRITURE : CHANSON EN KIT

Voici les éléments de base pour composer une chanson dans laquelle on entendra beaucoup les sons « K » et « T » :

Les personnages :

Un noble d’origine russe prénommé Igor
Des prostituées d’âge avancé
Des jeunes femmes minces bien mises sur elles
Un comte qui porte une toque
Un chien qui ressemble à Bill, le chien de « Boule et Bill »
Des fêtards qui braillent des chansons paillardes

Les accessoires :

Un tas de tickets de quai
Un réveil vermeil
Des aiguilles à tricoter
Une bouteille de vodka

Le décor :
Le bar de la gare de n’importe quelle ville

Vous avez une heure, comme chaque mardi. Comment cela « Vous avez déjà fini » ? Comment cela « Ca existe déjà » ? 



Ecrit pour le Défi du samedi n° 564 d'après cette consigne : Kit



P.S. Une des participantes régulières du Défi du samedi, dame Laura, a effectivement répondu à ce qui pourrait être une consigne d'atelier d'écriture. Allez donc lire sa chanson et vous balader sur son blog, vous ne le regretterez pas !

20 juin 2019

LE LIVRE DES JAMAIS CONTENTS (1)

2019 06 20 lapin blanc

Ce lapin ne voulait pas être un lapin. Et surtout pas un lapin blanc. Et surtout pas un lapin blanc qui s’appelle Jean-Jean.

Et surtout pas un lapin blanc toujours à la bourre qui court, qui court comme un balourd vers son terrier en hurlant « Je suis en retard ! Je suis en retard » comme s’il avait raté le début de Télé-foot.

Surtout que tous les jours, pour lui, c’est le même cauchemar. Il y a une fille aux cheveux blonds qui lui court derrière et quand il plonge dans son terrier cette grosse bêtasse fonce à sa suite et tombe dans un trou profond.

Vous croyez que les journaux s’intéresseraient à lui ? Ce n’est quand même pas tous les jours qu’on rencontre un lapin qui sait lire l’heure sur une montre à gousset, non ? Eh bien pas du tout ! L’histoire qui intéresse les gens c’est celle de la fille au fond du trou qui cherche des clés pour son avenir et boit de la gnôle pour grandir !

Ce lapin blanc, ce qu’il aurait voulu, lui, c’est être une reine rouge ! Une reine rouge ça ne court pas comme un dératé, ça trône sous un troène sur un trône royal et ça ordonne « Qu’on lui coupe la tête ! Qu’on lui coupe la tête ! ».

S’il avait été une reine rouge il aurait pu figurer dans le livre des pas très gentils ! Il aurait fait couper la tête d’Alice parce qu’à la fin du livre celle-ci se réveille et il s’aperçoit qu’il n’est même pas un lapin blanc mais juste une petite partie d’un rêve d’un pédophile anglais en Levi’s qui raconte des scaroles, enfin des salades, à des petites filles modèles dont l’une se prénomme Alice.


Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 18 juin 2019
d'après la consigne ci-dessous.

20 juin 2019

LE LIVRE DES TOUJOURS CONTENTS

2019 06 20 Isaure Flamant rose 116439770

Je m’appelle Mimose et je suis un flamant rose. Je suis un flamant rose toujours content.

Il y a des gens qui se trompent et qui écrivent mon nom avec un « d » au bout. Ca ne me gêne pas. Moi je sais bien que je ne suis pas belge puisque je suis né en Camargue.

En même temps je trouve ça drôle qu’il y ait flamanT et flamanD : il y a bien DuponD et DuponT et là tenez, pour le coup, eux sont tous les deux belges. Celui qui m’a dit ça c’est mon copain Joe le corbeau, celui qui travaille aux R.G.

En fait moi j’aime bien les Belges parce qu’ils ont un petit côté « Ca plane pour moi », exactement comme les flamands roses. Et d’ailleurs sur son album « AB Rose » Jean-Luc Fonck du groupe Sttellla ne craint pas de s’habiller en tutu rose. Son génial guitariste porte lui aussi une tenue d’évêque de la même couleur. Vous avouerez qu’il y a de quoi confondre !

Bref, j’aime les Flamands qui se déguisent en flamants et encore plus quand il s’agit de Wallons.

En parlant de Waterloo ou de waterzooï moi je ne sais pas si on dit « les ouacances » ou « les vacances » en Wallonie mais je m’en fiche un peu parce que demain je pars en viquende wisiter Rennes. C’est une ville dans laquelle j’ai un sosie célèbre autant que charmant. C’est une dame habillée de rose qui se tient sur une seule jambe depuis cent cinquante et un ans. Je vais lui faire un gros bec à Isaure Chassériau ! Parce que grâce à elle, chaque fois que je prononce son nom, tout le monde croit que je suis cultivé et drôle !

Alors tu comprends maintenant pourquoi je suis content d’être un flamand rose en willégiature à Rennes, une wille dont le slogan est « wivre en Intelligence » ?

 

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 18 juin 2019
d'après la consigne ci-dessous.

20 juin 2019

LE LIVRE DES PAS TRES GENTILS

Je m’appelle Léon et je suis un pigeon con. Je suis con parce que je rêve d’avoir un jour le prix Goncourt. C’est rare qu’on le donne à un perdreau de l’année ! Encore moins à un serin ! Même après trois tourterelles de scrutin !

J’ai toujours su que j’avais un gros talent littéraire car ma mère me disait souvent « Tu as un beau brin de plume » ! »

Comme ça fait un bon moment déjà que je roucoule ma bosse j’ai commencé à écrire mes mémoires. J’ai présenté mon manuscrit à un éditeur qui l’a refusé. Ou plutôt qui voulait bien le publier mais à compte d’auteur. En payant ! Eh ! Oh ! C’est pas écrit pigeon, là, non plus ! Si ?

A compte d’auteur ! A compte d’auteur ! Avec les copains de ma bande on en a pris de la hauteur et quand il est sorti de son bureau, on lui a chié dessus ! Bien fait !

N’empêche, j’en ai pris de la graine. Et j’ai voulu améliorer ma technique en participant à un atelier d’écriture mais eux aussi m’ont fermé la porte au nez, enfin au bec. J’étais vexé qu’on me jette par la porte alors j’ai voulu rentrer dans leur salle Mandoline en passant par la fenêtre.

Celle-ci était entr’ouverte mais j’ai raté mon coup et je suis venu m’emplafonner sur la vitre. Depuis j’ai un coup dans l’aile et mes alexandrins sont un peu boiteux.

Mais je suis content ! J’ai interrompu leur séance de divagation littéraire et provoqué sans doute chez plusieurs de ces écrivant.e.s une panne d’inspiration certaine !

Bien fait ! 




Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 18 juin 2019

d'après la consigne ci-dessous.

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20 juin 2019

LE LIVRE DES JAMAIS CONTENTS (2)

Cette grenouille ne voulait pas être une grenouille.

Parce que sauter sur les feuilles de nénuphar, élever des têtards, faire plouf dans les marécages et des concours de bulles de malabars avec Crâne d’œuf le bœuf, ça va bien cinq minutes ! A l’heure de #metoo et de#balancetonplouf les grenouilles savent bien toutes que ce qui intéresse les hommes c’est leurs cuisses !

Cette grenouille était savante. Elle connaissait La Fontaine comme sa poche. Elle ne réclamait pas un roi et se contentait du soliveau sur lequel ses copines et elle se perchent. Elle savait aussi de la fontaine que dans son eau claire une jeune femme venait s’y baigner toute nue.

Cette grenouille aurait voulu être un prince charmant. Un jour, pleine d’audace, elle s’en ouvrit à la baigneuse. C’était un jour où le vent soufflait fort et emportait au loin les habits de celle-ci.

- Devenir un prince charmant ? Mais c’est très facile ! dit la naïade et elle prit la petite grenouille au creux de ses deux mains puis elle l’embrassa sur la bouche.

Alors celle-ci devint d’un coup une espèce de gorille fumeur de pipe qui s’en alla chercher des pétales de roses et du pampre de la vigne pour faire à la belle dénudée un corsage et un cotillon.

Puis il prit sa guitare et en fit une chanson. 

15 juin 2019

TIAN'ANMEN, LBD ET TOUTES CES SORTES DE CHOSES

La pierre angulaire
De tout militaire
C’est la jugulaire.

C‘est à elle qu’il incombe
De protéger des bombes
Sa petite calbombe :
Faut pas que son chapeau tombe !

Elle maintient le casque
Sur sa cervelle flasque
Où jamais un pourquoi
Ne reçoit 
De Parc’que

Parce que le « Scrongneugneu »
Le « Jeveuxpasl’savoir »
Le « Silence ou l’mitard ! »
Sont la pierre angulaire
De ce discours vieux jeu
Des hommes de pouvoir 
Qui manient le bâton :

« Jugulons ! Jugulons !
Jugulons les motions, 
Les passions, les pulsions, 
Les questions,
Les revendications
Des jeunes à cheveux longs
Telle est notre chanson !

Si tant est que l’on puisse, 
La jugulaire serrée,
Emettre un son de voix
En tapant sur son fils
Ou en tirant dans le tas
Au nom de la police ! ».

 190608 Nikon 086

Photo prise dans la cathédrale de Nantes 
le 8 juin 2019

Eh bien alors, militaire ?
On oublie sa jugulaire ?
Bataillon disciplinaire !


Ecrit pour le Défi du samedi n° 563 d'après cette consigne : jugulaire

13 juin 2019

LES PARDAILLAN

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Fais-moi mal, jauni, jauni !

Descends du grenier, ô vieux livre ! Rappelle-moi que tu me fus recommandé par des grands-parents idéalistes qui ne sont plus. Redis-moi cette époque où les livres étaient nos seuls trésors et où l’auteur, Michel Zévaco, inventait des héros qui bousculaient rois et puissants. Redis-moi le chevalier de Pardaillan qui raille, bataille et ferraille.

Fais-moi du bien, jauni, jauni !

Remmène-moi au pays des hommes de croyances autres qu’opportunistes et tant pis si c’est une erreur de croire avec Rimbaud qu’on peut changer la vie. Tant pis si nos héros n’étaient que de papier. Les vôtres sont de tweets et de jeux vidéo, interchangeables, périssables, oubliables. A chacun ses marionnettes !

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 11 juin 2019
d'après la consigne ci-dessous

13 juin 2019

LOUVRE LA FENETRE QU’ON RESPIRE UN PEU !

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Notre musique intime est une fenêtre secrète qui donne sur Wonderland.

Quand on l’ouvre on a l’impression que la vie est un miracle : ma mère l’a regardé en gardant les yeux secs mais moi j’y ai plongé et je m’y noie encore dans ce paysage vert de Bretagne et de pluie.

La famille indienne n’a rien contre le mariage mixte… chez les autres. Mais on peut rire sans alliance et trouver son terroir dans un ailleurs très proche. Une visite au Louvre, loin des bandits de l’intox, vous emmène au-delà des frontières, là où tous les artistes sont des frères.

 

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 11 juin 2019
d'après la consigne ci-dessous

5 juin 2019

L’ACCORDEUR DE CIGALES

Tout a sans doute commencé à cause de l’accordéoniste. Il s’est incrusté dans une discussion entre Nathalie et Monique dans la salle des périodiques de la Bibliothèque universitaire où je venais d’atterrir. Dans toute la joyeuse bande de mes collègues d’alors j’avais réussi à en embarquer trois dans ce projet musical totalement au diapason du Jack Lang de 1981 : descendre dans la rue le jour de la Fête de la musique et donner à entendre et à voir son savoir-faire de tapeur de casseroles, de frotteur de violon ou d’élytres, de joueur de piano debout ou de chanteur de salle de bains.

Ce n’est pas pour embêter la fourmi mais moi je suis du signe de la cigale et mon instrument c’est la gratte, la guitare. Je souffle également dans des harmonicas et mon inspiration pour ce jeu de souffler-aspirer dans un « ruine-babines » vient de Neil Young plus que de Bob Dylan. Encore que les modèles français que j’ai eus dans l’enfance s’appelaient plutôt Albert Raisner ou Antoine. Ce dernier, dans ses « Elucubrations » de 1965 ou 66 nous gratifiait de deux petites notes par-dessus ses chemises à fleurs à la fin desquelles il proclamait : « Oh ! Yeah ! ». 

A l’époque Sheila chantait « Le kilt », « Petite fille de Français moyen » et « Le Folklore américain ». Il y avait plein de joyeux loustics qui avaient débarqué avec des guitares électriques et il fallait choisir son camp entre Beatles et Rolling Stones. Mais on pouvait aussi préférer la guitare sèche du moustachu de Sète, l’oncle Georges B. avec son « plonk plonk » régulier qu’on appelle la pompe.

Mais je m’égare. Tout ça c’était bien avant qu’on fasse la connaissance de ce pharmacien à thèse tardive – il ne l’a toujours pas soutenue - qui jouait de l’accordéon. Il m’est arrivé plus tard de chanter avec lui du Bruce Springsteen (« Pay me my money down ») mais jamais de morceaux de Neil Young.

Donc l’accordéoniste, Hervé, s’est joint à nous, a tenté de se mettre en osmose avec notre répertoire de javas folles et de tangos stupéfiants pour que finalement, sur la petite place derrière chez nous, nous produisions sans recevoir top de quolibets la première prestation des « Rats déridés » ce 21 juin 1998 dans la bonne ville de Rennes.

Vingt ans ont passé depuis, la chorale a grossi puis s’est éteinte, puis s’est transformée en Club des 5 et j’en ai à nouveau deux autres sur les bras. Grâce à l’informatique et à cause de la nécessité de transposer la tonalité des partitions pour les joueurs de piano à bretelles sans capodastre, j’ai fait d’énormes progrès en solfège. Mais franchement, être accordeur de cigales, quel turbin ! Que devrait dire vrai un chef de chœur, quel enfer vit-il, le roi de la polyphonie ? Parce que moi, mes cigales chantent à l’unisson. Une fois sur deux j’oublie de leur faire faire des vocalises mais il me semble bien que le quart d’heure qu’elles passent à bavasser entre elles avant de pousser la moindre note est un exercice de mise en voix bien plus efficace que les « Rheu Keuh Tseuh Keuh », le « Chênehutte-les-Tuffaut » ou le « La belle eau, la belle eau, la belle eau » que j’ai pratiqué en tant que choriste de 2008 à 2018 au sein de la Chorale Héloïse, le lundi soir, rue de Redon.

Quand je jette un œil sur cette activité musicale continue je me questionne cependant. Ne serais-je pas plutôt une très patiente et très utopique fourmi rêvant que de ces gosiers de bavardes sortent des watts Castafioriens, des habaneras de Carmen bien en place, des « Eaux vives » habitées ou des « Emmène-moi » chavirants ?

AEV 1819-03 la-cigale-et-la-fourmi B

Je réussis désormais à accompagner deux accordéonistes tatillons, un violoniste souple et des joueurs de ukulélé de rencontre. Personne ne joue du xylophone avec moi et Jean-Luc Godard a encore oublié son ocarina – pardon, son Anna Karina – dans les limbes des années soixante évoquées plus haut.

Mais toutes ces prestations déjantées, du « Meuh Meuh Meuh font les vaches » donné sur la place de la Mairie de Rennes au « Yoga de la narine » balancé sur la scène du « Diapason », du « Galette saucisse je t’aime » envoyé à l’A.G. de la Maison de quartier de Villejean à cet « Homme debout » qui ne doit rien évoquer du tout aux pensionnaires des deux EHPADS où l’on me traîne, tout ce travail d’accordeur improbable n’a-t-il pas pour objectif de réconcilier les cigales et les fourmis dans un même éclatement jovial des muscles zygomatiques ?

Faut-il que j’ajoute « J’ai usé cinq culottes » à la liste de ces gentilles provocations pour me persuader que « Tant que je chanterai, nous serons en été et la vie sera belle » ?

Parce que de toute façon, si on me demande à l’hiver de « danser maintenant », La Fontaine ne sera pas déçu du voyage : la danse et moi, ça fait deux ! Plus que deux, même !

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 4 juin 2019
d'après la consigne ci-dessous

Mots insérés : accordéoniste, bande, collègues, diapason, elytres, fourmi, guitare, harmonica, inspirateur, jeu, kilt, loustic, moustachu, Neil Young, osmose, place, quolibet, Rats déridés, solfège, turbin, unisson, vocalises, watt, xylophone, yoga, zygomatique.

 

N.B. La caricature de Joe Krapov en cigale La Fontainienne est toujours due au talentueux Michel Hivert.

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