La Société philharmonique de Steenvoorde (Nord) au carnaval de Granville (Manche) le 26 février 2017 (3)
La Société philharmonique de Steenvoorde (Nord) au carnaval de Granville (Manche) le 26 février 2017 (4)
CARLOS GARDEL DANS LA TÊTE !
Marina B. prend, depuis des années, des cours de chant. Elle fait partie de la troupe Vocaline et se produit avec Mélimélodies. Ce qui me vaut d'entendre, à la maison, quand elle répète, toutes sortes de drôles de méli-mélodies.
La dernière en date, un peu mystérieuse, a fini par baucoup me plaire. C'en est au point que j'ai récupéré les accords et que je vais tenter de la mettre dans ma guitare et dans ma voix. C'est un tango de Carlos Gardel qui s'intitule "Por una cabeza". Il y a un nombre très important de vidéos sur Internet pour ce titre, ce doit être un standard ou un classique. Je vous en livre quatre ici en commençant par la plus vertigineuse ! Elle est suivie d'un extrait de film à identifier (Un Mariage de rêve, 2008, de Stephan Elliott) et à emprunter aux Champs libres s 'il y est. Puis vient la version originale - c'est une histoire de macho qui joue aux courses et semble se plaindre que sa chère et tendre ne comprenne pas son engouement pour le jeu ! -. Enfin, la version sur laquelle je travaille pour enchaîner les accords.
Consigne d'écriture 1617-21 du 14 mars 2017 de l'Atelier d'écriture de Villejean
Logorallye des 18 mots du scrabble
L'animateur distribue à chaque membre de l'atelier sept lettres du jeu de scrabble.
Chacun(e) doit composer avec elles le mot le plus long possible.
On procède ensuite à une deuxième distribution.
Les mots composés par les neuf personnes présentes ce soir-là sont :
vertu - dit - haie - ski - nodale - ligue - rang - Louisa - relise -
arène - coi - media - gaies - soûler - visa - boxa - sisal - eau
On essaie ensuite d'introduire un maximum de ces mots dans un texte sur un sujet de son choix.
Image empruntée... au Défi du samedi !
J’IRAI VOTER QUAND MÊME !
Mais que font les ligues de vertu ?
Nous sommes là pour voir sortir de nos rangs le meilleur d’entre nous.
Nous lui accorderons, afin qu’il crée du lien, le grand sisal de la confiance qui tisse l’harmonie entre les citoyens et ouvre le chemin d’un avenir meilleur.
Nous lui signerons un visa de cinq ans pour qu’il gouverne le bateau et nous sorte des eaux troubles de la crise. Nous sommes sympathiques, nous. Et que se passe-t-il ?
Au fur et à mesure que nous écoutons les médias nous découvrons que dans l’arène où plus d’un homme d’honneur jadis boxa, là-même où l’on condamnait unanimement les retournements de veste, nous avons droit désormais à de la distribution de costumes, au remboursement, à l’aide de la cagnotte de l’Etat, de l’argent de poche des enfants de députés et nous sommes confrontés à une complexité quasi nodale en guise de manquement à la parole : un gordien vaut mieux que deux tu l’auras ! Bref, sous cette avalanche de nouvelles incroyables, devant ce spécialiste du ski hors-piste, nous restons cois. Sans doute parce que trop, c’est trop, Cadéro !
On voudrait nous soûler au punch qu’on ne parviendrait pas au dixième de ce résultat-là. Le punch de l’actualité nous envoie valser au pied de la haie, groggys, désemparés, ne sachant plus où nous créchons.
Car de l’autre côté, la situation n’est pas plus gaie. Il va falloir que je relise le règlement de la primaire afin de comprendre pourquoi personne ne se tient à ce qu’il a promis. Tous ces partis qui explosent, ces girouettes qui volent dans tous les sens et tou(te)s les pata-quès, je suis désolé de l’écrire mais… les couilles m’en tombent !
Bien sûr je les ramasse, parce que je sais qu’en Bretagne tout peut toujours resservir.
Qu’en penses-tu, toi, Louisa ? Et que prépares-tu dans le fond du garage ? Comment ? Mais c’est mon matériel pour pêcher à la ligne ?
Non, non, soyons sérieux ! Disons que je n’ai rien dit. Laissons les poissons tranquilles. Le gars à qui on offre des costumes, ce sera bien quand même s’il se ramasse une veste… gratos !
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 14 mars 2017
d'après la consigne ci-dessus
LECTURES COQUINES ?
Que les ligues de vertu n’en prennent pas ombrage !
J’ai posé mon transat entre l’arbre et la haie,
J’y lis les aventures extravagantes et gaies
De Louisa, Brigitte, Emmanuelle et Paulette
Qui, soûlées de désir, se sont mises en ménage
A quatre.
L’auteur, M. Earl Grey, n’a pas fait dans la nuance !
Ici on n’y va pas par cinquante chemins,
Même pas par quatre.
Tu as donc un visa valide pour Erosland
Et tu es installé tout juste au premier rang.
C’est grimpette à tous les étages et partouze à toutes les pages.
Toi, tu es juste dans la marge, en eau, en nage,
Plongé dans cette histoire comme dans une arène.
Ces ébats de sirènes, ces coïts d’amazones te laissent tout sauf coi…
Tu tournes les pages quatre à quatre…
***
Mais non, Mesdames, je plaisante !
Je n’ai rien dit, ne croyez rien de cet écrit !
Je suis tranquillement assis dans mon fauteuil
Et je lis dans « Ouest-France » les résultats du ski !
Et il faudra me payer cher
Pour que je relise Miller !
Non, pas Gérard, Henry !
Photo prise au carnaval de Granville 2017
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 14 mars 2017
d'après la consigne ci-dessus
En allant au café Le Lavoir, à Rennes, le 12 mars 2017 (1)
Vendredi soir, si vous avez bien tout suivi, Marina B. contait à l'"Auberge espagnole" de Bourg L'Evêque.
Samedi soir elle chantait avec Mélimélodies à Monfort-sur-Meu. J'ai été dispensé de l'accompagner.
Dimanche après-midi, elle contait avec les "Conteurs de la rue d'En bas" au café Le Lavoir.
Comme elle avait pris la voiture pour emmener sa copine Nelly, la valise de kamishibai et la chaise de Jean-Michel et qu'ils avaient rendez-vous avant le spectacle, j'y suis allé à pied. Excepté quand je vais à Beaulieu, je fais tous mes déplacements à pied désormais.
Ce dimanche-là, il pleuvait. Retenez-ça, c'est utile pour la suite ! ;-)
Vision moderne de Barbe-Bleue !
Ramène du pain ! Et une grande assiette ! Et un couteau !
J'ai retrouvé sur Internet une autre image de cette maison.
Il s'agit du Ti Koz, situé rue Saint-Guillaume à Rennes.
En allant au café Le Lavoir, à Rennes, le 12 mars 2017 (2)
Ah, tiens, il a déménagé, lui ?
A l'époque où je jouais les "P'tit Louis" pour le compte d'Isaure Chassériau, j'avais photographié l'enseigne de ce Banana Club. Il était alors rue de Léon. J'ai retrouvé l'image :
Maintenant elles sont deux mais... où est passée la banane ?
Enfin un lieu calme et bien éclairé pour photographier des conteuses et un conteur !
Au café Le Lavoir, à Rennes, le 12 mars 2017 (1)
Le kamishibai acheté à Botmeur, à partir duquel Marina B. a conté "L'étoffe d'un roi"
Joe Crapauv lit sur une chaise de bar ?
Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille... et à Boris Vian !
J'ai plongé le nez récemment dans ma pile à lire. J'y ai trouvé "Les fourmis" de Boris Vian et j'ai été un chouïa désappointé par la désinvolture avec laquelle l'ami Boris traite ses personnages. Il les fait tous mourir sans états d'âme après les avoir baladés dans quelques aventures quotidiennes sans grand intérêt. J'avais emmené dans mon sac "Trouble dans les Andains" que j'ai commencé à la suite. Pour l'instant je n'ai sauvé que "Popotepec Atlazotl était Inca exceptionnel" de ce roman !
J'ai maintenant une autre raison de me débarrasser de ce 10-18 : j'ai rangé mon parapluie dans mon sac et la cohabitation n'a pas vraiment plu au bouquin qui s'est gondolé (il est bien le seul !). Je dois être devenu Breton : je ne me suis pas rendu compte à quel point il pleuvait ce dimanche !