Que les ligues de vertu n’en prennent pas ombrage !
J’ai posé mon transat entre l’arbre et la haie,
J’y lis les aventures extravagantes et gaies
De Louisa, Brigitte, Emmanuelle et Paulette
Qui, soûlées de désir, se sont mises en ménage
A quatre.
L’auteur, M. Earl Grey, n’a pas fait dans la nuance !
Ici on n’y va pas par cinquante chemins,
Même pas par quatre.
Tu as donc un visa valide pour Erosland
Et tu es installé tout juste au premier rang.
C’est grimpette à tous les étages et partouze à toutes les pages.
Toi, tu es juste dans la marge, en eau, en nage,
Plongé dans cette histoire comme dans une arène.
Ces ébats de sirènes, ces coïts d’amazones te laissent tout sauf coi…
Tu tournes les pages quatre à quatre…
***
Mais non, Mesdames, je plaisante !
Je n’ai rien dit, ne croyez rien de cet écrit !
Je suis tranquillement assis dans mon fauteuil
Et je lis dans « Ouest-France » les résultats du ski !
Et il faudra me payer cher
Pour que je relise Miller !
Non, pas Gérard, Henry !
Photo prise au carnaval de Granville 2017
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 14 mars 2017
d'après la consigne ci-dessus