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Mots et images de Joe Krapov
video embarquee
14 septembre 2018

Les dévédés qu'on a aimés en septembre 2018 : Les Chaises musicales de Marie Belhomme



On a aimé cette comédie romantique "légère, optimiste, humaniste..."
d'abord parce qu'on aime Isabelle Carré
et puis aussi, parce que l'action se déroule à Rennes et dans ses alentours !

Rigolo comme tout de voir la clinique de la Sagesse présentée comme le C.H.U. Pontchaillou et de se retrouver rue Vasselot pour figurer la rue Le Bastard !

Un film vraiment sympathique, avec une belle musqiue d'Alexis HK et une référence à Anne Sylvestre : 

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2 septembre 2018

L’ENVOL PLUTÔT RATÉ DU PAPILLON DON JUAN

Lakévio 119 Eléna Yushina 120263392
Tableau d'Elena Yushina

Ce maître du libertinage avait mis dans son escarcelle
Tant d’images de péronnelles et ravi tant de pucelages

Aux jouvencelles du voisinage qu’on chantait sur le violoncelle
La liste assez exceptionnelle de ses nombreux papillonnages !

« Mille tre » décrit ce volage. Mozart commit la ritournelle.
Il advint que ses joies charnelles furent suivies d’un tel tapage

Qu’une ribambelle de rages et de colères de femelles
Vint alerter sa sentinelle, Leporello, le valet sage.

« Don Juan, songez au décollage ! ». Plutôt que de se faire la belle
Il se brûla à la chandelle et s’empêtra dans le voilage ! 

Ecrit pour le jeu n° 119 de Lakévio d'après cette consigne

29 août 2018

Une journée de balade au Mans (Sarthe) le 10 juillet 2018 (5)

En arrivant dans la partie du vieux Mans proche de la cathédrale, on ne reconnaît plus rien mais c'est normal : on est en train de mettre en place un tournage cinématographique ! Voilà ce que c'est de voyager dans le temps à larecherche des ses années 80-90 : on a vite fait de se retrouver en 1962 !

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Ne croyez pas que j'aie quelque chose contre l'année 1962. Bien au contraire je lui dois mes bonheurs cinéphiliques du moment. En effet j'ai fini par emprunter à la Bibliothèque des Champs libres le coffret de cinq dévédés contenant l'oeuvre filmé de Pierre Etaix. Comment ai-je pu passer tant de temps en ignorant ces chefs d'oeuvres d'humanité, de poésie et de drôlerie que sont "Yoyo" et "Le Soupirant" ?

 

16 août 2018

MONSIEUR YOUTUBE M'ÉCRIT

Monsieur Youtube m'écrit... et me fait mourir de rire !

Ami(e)s belges, accrochez-vous ! L'oncle Sam vient, par le biais de ce courrier, d'interdire René Magritte aux moins de dix-huit ans ! Lisez vous-mêmes et contemplez l'objet du délit !

Bonjour Joe Krapov,

Comme vous le savez peut-être déjà, le Règlement de la communauté décrit les contenus autorisés et interdits sur YouTube. Votre vidéo Nagasaki ne profite jamais / par Joe Krapov a été signalée et soumise à examen. Après examen, nous avons conclu qu'elle n'est pas adaptée à tous les publics. Elle a donc été soumise à une limite d'âge.

Restrictions relatives aux contenus vidéo :
En général, les vidéos présentant un contenu à caractère sexuel, pornographique ou présentant de la nudité ne sont pas acceptées sur YouTube. Nous examinons les contenus au cas par cas, et n'autorisons que quelques exceptions quand le but de la vidéo est explicitement d'ordre pédagogique, documentaire, artistique ou scientifique. Dans ce cas, ce contenu peut être soumis à une limite d'âge pour que seuls les internautes autorisés puissent le regarder. 

11 août 2018

Femmes du monde celte au Festival interceltique de Lorient le 9 août 2018

Il existe, dans cet enchaînement des jours d'été où l'on ne doit plus rien à personne qu'à soi-même, des journées presque parfaites. Ce fut le cas de ce jeudi où, en échange d'une prestation de conteuse, sur le coup de 18 heures, à l'Espace "paroles et solidaire" du Festival interceltique, Marina Bourgeoizovna a hérité de deux places gratuites pour assister un concert à 21 heures au grand théâtre de Lorient.

L'occasion de réentendre Marthe Vassallo en bonne compagnie puis de découvrir Uxia la Galicienne et surtout Julie Fowlis l'Ecossaise... Scotchante !

 





Le "Blackbird" des Beatles traduit en gaëlique !

Et maintenant c'est au tour de "E kreiz ar mor" !

Mais qu'est-ce que c'est beau, ce qu'elle en fait !

Programme de la soirée Femmes du monde celte (Lorient 180809)

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30 juillet 2018

I love Charleston in Rennes

Puisque les images ne s'affichent toujours pas et que je travaille à la rédaction d'un journal de 12 pages sur Villejean (!) je suis allé faire, entre deux frappes de texte, un petit tour sur Youtube et suis tombé sur cette vidéo très sympa. Bravo les danseurs ! 

20 juillet 2018

Pèlerinage à Dureil (Sarthe) le 9 juillet 2018

L'Auberge des Acacias à Dureil n'est plus. A moins d'une résurrection soudaine, il ne me semble pas que nous reprendrons cette petite route entre Parcé et Malicorne. Elle menait, à travers bois, à une auberge de charme, isolée à l'entrée de village de Dureil, dans laquelle on mangeait très bien. Je me souviens d'avoir imaginé là, pour les enfants que nous avions à l'époque, une histoire à propos de la tête de sanglier suspendues au-dessus de la cheminée : "Dans la cuisine, qui est située derrière, ce sont les pattes et la queue qui sont accrochées !".

Quelques temps plus tard, dans le téléviseur de leur grand-mère, nous avons vu "Lapin chasseur" de Jérôme Deschamps et Macha Makéieff. La même idée de décoration de la cuisine avait été reprise par les auteurs des Deschiens !

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7 juillet 2018

ECRIRE A RIMBAUD ? 16, Catacombe

Monsieur Arthur Rimbaud
B.P. 01 au vieux cimetière 
08000 Charleville-Mézières

Mon cher Arthur

"Quand j’aurai du vent dans mon crâne…"
Boris Vian


La catacombe a été inventée pour rappeler aux humains qu’un jour la cata tombe. Aussi bien sur Taka Takata que sur Emile Combes.

Le cimetière est là pour leur dire leur misère : un jour où l’autre, mortel, tu tomberas du haut des cimes, tu gicleras par la portière, tu finiras au cimetière.

Qu’est-ce que t’incinères, Joe Krapov ? Qu’on devient feu ?

A côté d’Eros on pose Thanatos pour signifier à Emile qu’il ne fera pas de vieux os là ! Un jour ou l’autre on l’a dans l’os. La maladie vous fait la peau, arrive la mort, on s’évapore au dernier port et pour toi cela fut celui des Marseillais.

Mais pour moi mon cher Arthur, tout cela est tabou. Je m’abstiens de toute danse, y compris et surtout de la danse macabre : j’ai décidé une fois pour toutes que j’étais immortel. C’est plus facile de vivre ainsi. Et pour plus de sécurité, pour parfaire mon bonheur de touriste de 2018, je retourne de plus en plus souvent vivre dans les années 60 et 70.

Ainsi l’autre samedi ai-je acheté 34 numéros de Charlie mensuel, un journal de bandes dessinées dont le rédacteur en chef, Georges Wolinski, est décédé dans l’attentat contre Charlie-hebdo en janvier 2015.

Ainsi ai-je visionné « Living in the material world », un film de Martin Scorsese consacré à George Harrison, le guitariste le plus mystique d’un groupe appelé les Beatles qui connut un certain succès de 1963 à 1969, année érotique plus que thanatotique.

Ainsi, par association d’idées, suis-je retourné en pensée mettre vingt centimes de franc dans le juke-box d’un café de Carvin (Pas-de-Calais), chez Jean-Pierre, où nous allions, à une certaine époque, chaque samedi soir, au siècle dernier. Inlassablement j’y écoutais, du même Harrison le 45 tours « Is n’t it a pity ». Je ne comprenais rien aux paroles mais j’étais amoureux fou de cette musique lancinante. L’après-midi qui précédait nous avions joué de la musique électrique dans la cave parentale transformée en lieu de répétition underground. Les rockers aussi étaient un peu caves, ce qui me ramène aux catacombes.


Quand j’aurai du Vian dans mon crâne, à l’automne, comme tous les pékins, je ne danserai plus la java des chaussettes à clous ni le joyeux tango des bouchers de la Villette. Il faut évoluer : de nos jours les policiers utilisent le teaser, le flashball et la grenade et tout le monde devient plus ou moins vegan.

Je n’entamerai pas plus l’interminable tango des perceurs de coffres-forts : celui-là vous mène directement en prison sans passer par la case départ et, derrière les barreaux, avant de mettre un terme à cette écriture de lettres folles je pose et repose la question essentielle te concernant :

Arthur ? Où t’as mis le corps ?

Engagé dans l’armée hollandaise en 1876 tu suivis le mouvement jusqu’à l’île de Java (des bombes atomiques !). Là, tout dépité de n’y avoir pas rencontré la dénommée Riquita, tu as déserté, tu as fait quarante-huit kilomètres à pied et tu as réembarqué pour regagner Charleville-Mézières en décembre !

Arthur, où t’as mis le corps du délit ? Tu n’as répondu à rien, tu as brûlé les questions et tu restes à jamais de ce fait le déserteur ultime de l’année 1876 et de celles qui ont suivi.

T’es snob ou quoi, Rimbaud ? Cela fait un an que je t’écris et jamais personne ne me répond jamais ! Tout le monde doit être occupé à surfer sur l’écume des jours ! Ou à boire systématiquement, comme toi, sa prime d'engagement !

Comme j’ai finalement compris, moi aussi, ou plutôt déduit, que ce salaud d’Arthur était au paradis, je retourne dans le mien chanter comme une cigale au milieu des fourmis.

Reçois, avec mes remerciements pour nous avoir fait rire un peu depuis un an, mes très poétiques amitiés !

En toute confraternité !

Ecrit pour le Défi du samedi n°514 d'après cette image.

DDS 514 120595126

 

20 juin 2018

99 DRAGONS : EXERCICES DE STYLE. 39, Arguments en nombre pour message chiffré

171226 265 017- C’est entendu : l’histoire ne casse pas trois pattes à un canard !

- Le héros principal est fagoté comme l’as de pique !

- Les autres, ceux de la Cour, les chevaliers toujours mis sur leur trente-et-un, sont quand même de sacrés dégonflés !

- C’est vrai quoi ! L’éternel retour de la Bête du Gévaudan, un seul petit dragon à éliminer ce n’est quand même pas la mer à boire ni les douze travaux d’Hercule à réaliser !

- C’est pas difficile de se mettre en quatre, surtout si on est les trois mousquetaires.

- Il faut croire que la princesse mise en gage n’est pas aussi attirante que Blanche-Neige et les sept mains baladeuses !

- En même temps tout le monde ne peut pas être la huitième merveille du monde !

- Bref, si on reprend au début, ce dragon, à lui tout seul c’est les sept plaies de l’Egypte…

- … Sauf que ça se passe en Irak !

- Bad gag à Bagdad ! Le bestiau arrive au volant de son erreur 404 et se met à bouloter tous les moutons des pécores…

- … y compris ceux qui ont cinq pattes…

- … sans même réclamer un coup de fil-en-six pour faire passer la laine et se rafraîchir la sienne, d’haleine, qu’on dit être de cordonnier.

- Le délégué syndical de la FNSEA monte quatre à quatre les marches de l’escalier pour un cinq à sept sans rien d’érotique : il a juste obtenu une audience royale en fin de journée. Sa Majesté…

- Quinze !

- Quinze ? Pourquoi tu dis « quinze » ?

- C’est un barbu. C’est un roi barbu qui s’avance.

- Sa Majesté convoque François, Claude, Mick, Annie, Dagobert…

- …le fameux Club des cinq…

- … le clan des sept, les six compagnons, les quatre filles du docteur Marsh, les sept mercenaires, les sept samouraïs, les cent un dalmatiens et les trois jeunes tambours.

- Tout le monde est aux quatre cents coups mais personne ne veut y aller !

- Ils les ont tous à zéro ! Ca chocotte terrible !

- Mais où est donc passée la septième compagnie des archers du Roy qui avançaient trois par trois ?

- Heureusement il y a le Minitel ! 36 15 code je ne suis pas un zéro !

- Et revoici Georgius sanctissimus, le n° 1 au top 50 des chasseurs de prime.

- Et dans cette version-ci, ni armes ni violence car Saint-Georges est vegan, polyglotte et roué…

- … il affronte le dragon dans une épreuve de sudoku niveau 9 !

- « Si je termine mon sudoku le premier tu dégages le tien au Nord ! »

- « C’est où t’est-ce que ? » demande le dragon qui a été scout dans sa jeunesse et a donc beaucoup de mal à s’orienter.

- « C’est le plus septentrional des quatre points cardinaux. »

- « Ah d’accord, je vois ! Là où il y a la statue des six bourgeois de Calais. Et si c’est toi qui perds ? »

- « Si je perds je te refile toutes mes actions du CAC 40 et je rentre chez moi regarder la fin de « Six feets under », chanter « Five foot two » sur mon ukulélé rose, relire « L’assassin habite au 21, » « Un dans trois » et « Le dernier des six », des polars de Stanislas-André Steeman ou « Trois hommes dans un bateau » de Jérome K. Jerome. Je peux aussi regarder « Huit et demi » de Fellini. Ca fait des années que j’ai le dévédé et je ne l’ai toujours pas visionné. Y’a même « les 39 marches » d’Alfred Hitchcok d’après un roman de John Buchan. »

171226 265 018- Bien sûr, c’est Saint-Georges qui gagne. Il remplit sa grille en cinq secs.

- Quand je te disais que l’histoire ne casse pas trois pattes à un canard !

- Normal. On n’a jamais vu un dragon capable, avec ses grosses griffes, de reporter des chiffres dans les cases des sudokus d’Ouest-France dimanche. Elles sont tellement minuscules que moi, déjà, je n’y arrive pas ! T’imagines le bestiau !

- Alors on fait quoi ? On arrête cette déclinaison ?

- 99 dragons, c’est comme la princesse qui n’est pas aussi belle que la Shéhérazade des mille et une nuits : on ne va pas y passer 107 ans, non plus !

- « 107 ans sur le pot, la vie d’un constipé », comme on disait chez moi quand tu restais trop longtemps à lire Télérama aux toilettes !

- Y’ a que là que ce journal est lisible, en même temps. Donc on arrête à 39 ?

- Oui. « 39 dragons : exercices de style ».

- C’est nul comme titre, non ?

- Oui, c’est nul. 99 sonne mieux. Bon alors OK on continue. On dit un par semaine, les nuits d’insomnie comme aujourd’hui.

- C’est reparti comme en quarante, mon colonel !

- Alors bons baisers de Russie et bonne fin de nuit, 007 !

Ecrit hors ateliers le 3 janvier 2018

N.B. Les deux photos ont été prises à Nantes le 26 décembre 2017

11 juin 2018

LE GENRE DE GARS AVEC LESQUELS IL FAUT COMPOSER, PARFOIS, J’TE JURE !

Lakévio 111 Harold Harvey - Lettre à Elise

Ma chère Elise

J’ai tellement tapé comme un sourd sur mon piano toute cette journée que je n’ai plus aucune énergie pour ce qui est de te proposer la bagatelle.

Elle est en la mineur, elle n’a pas de numéro d’opus et c’est la 59e de mes œuvres sans numéro. Woo ! Il y a de quoi perdre le Nord, n’est-il pas, si les œuvres sans numéro en ont quand même un !

J’aurais bien aimé que tu la lises, que tu la déchiffres, la joues, l’apprécies et que tu m’offres en remerciement une bise.

Mais le début pour toi n’est pas assez balèze aussi vais-je l’offrir à Thérèse.

Je ne pense pas que l’Histoire retiendra cette oeuvrette !

Ludwig Van B., peintre naïf.
 



Ecrit pour le jeu de Lakévio n° 111 à partir de cette consigne.

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