Bon, finalement, on peut tenir deux heures avec son masque sur le nez au cinéma L'Arvor. Emmanuel "Marivaux" Mouret vous aide bien à supporter l'épreuve. Son dernier film n'est pas aussi hilarant que ceux dans lesquels il joue lui-même mais il y a des personnages superbes - Emilie Dequenne ! - et c'est bien qu'il y ait une suite aux films de Rohmer ! ;-)
Mention spéciale à Camélia Jordana qu'on découvrait et à Vincent Macaigne toujours très drôle dans le genre de la marionnette dont le destin tire les fils.
Ajoutons que la musique du film est une merveille : des tas de morceaux de musique classique qu'on écouterait volontiers en boucle. Dès que j'aurai le temps je me composerai une anthologie d'après cette liste (c'est quand même plus joli de lire cette phrase que d'entendre parler de playlist, non ?).
Autrefois je n'écrivais que de la poésie et je peignais à l'aquarelle sans utiliser de pseudonyme. Mon existence d'écrivain satirique a débuté là où est né Joe Krapov, dans le Sud de la Sarthe, en 1989 et c'est surtout entre 1993 et 1997 que j'ai raconté les histoires du royaume de Sabolie où j'exerçais la charge de bouffon particulier du roi François 1er et de ses pittoresques barons. La capitale s'appelait Samfou-les-Boules, rebaptisée ainsi par mes soins à cause de l'aménagement de la place centrale : de grosses boules noires posées à même le sol dans lesquelles les Saboliens cognaient en pestant "Heula !" quand ils garaient leur charrette.
Las ! Avec le réchauffement climatique, ces neiges d'antan ont fondu, le roi lui-même est devenu plus drôle que son bouffon et surtout je sais depuis hier que ce mobilier urbain n'est plus. On peut le constater ici :
Pour la petite histoire des ateliers d'écriture en ligne, on notera que notre amie Bongopinot, fidèle participante du Défi du samedi, a également, à une autre période, séjourné dans ce havre de paix sarthois.
Si vous-même passez par-là un jour, posez-vous donc un moment dans ces lieux idylliques traversés par une belle rivière comme vous pouvez le voir ci-dessous.
J'en profite pour saluer les collègues avec lesquels, pendant douze ans pleins, j'ai mené la vie de château (celui qu'on voit dès les premiers plans).
Evidemment, on ne peut pas tout entendre, tout écouter ! C'est qu'il s'en produit de la musique, partout dans le monde, et on ne pouvait pas passer sa vie à l'écouter, fallait qu'on aille bosser pour assurer sa croûte et celle de sa famille - on continue, du reste ! ;-).
Alors oui, ce dix-septième album studio d'Emmylou Harris, sorti en 1993, je l'ai zappé. Je possède quand même onze vinyles de la dame et des repiquages MP3 divers, c'est dire si je lui suis quand même bien fidèle. J'espère surtout qu'elle l'est tout autant de son côté car si j'en crois ma camarade Joye dans son commentaire à ma version des "Moissonneuses" sur le Défi du samedi, c'est désormais un critère fort important en matière de goûts musicaux :
Oui, mais non, il a viré sa femme de longtemps qui l'a soigné pendant qu'il souffrait d'une tumeur du cerveau, afin de fréquenter l'actrice Daryl Hannah. Pégi, qui lui a dédié 36 ans de mariage, est morte le premier jour de l'an 2019. Alors, non, pas d'amour pour Neil Young. Pas du tout. :-(
Où l'on retrouve Céline, Polanski et tutti quanti, le mélange entre l'homme et l'oeuvre, ce moment de l'histoire zérosociale où l'on déboulonne les statues, rebaptise "Dix petits nègres" etc. Faut-il virer "Tintin au Congo" de sa bibliothèque ? Boycotter Banania ? Casser ses dévédés de "La Rose pourpre du Caire" ou de "Maudite Aphrodite ?". Peut-être que oui mais j'ai autre chose à faire qu'à suivre Panurge et ses moutons !
Trève de plaisanterie. J'aime beaucoup le son de cet album, plus country-rock que country, dû au producteur Richard Bennett, musicien de Rodney Crowell et complice de Mark Knopfler, l'ex-leader de Dire Straits.
Je vous livre deux vidéos, un diaporama et la version embarquée de l'album sur Deezer où je l'ai écouté en tapant sur mon ordi des définitions d'un dictionnaire époustouflant en vue d'une nouvelle version de Saint-Georges et le dragon. ;-)
Crescent city et son ambiance cajun.
"Ballad of a runaway horse", un titre signé Leonard Cohen.
Jerusalem tomorrow, un titre de David Olney.
***
Impossible d'embarquer le widget de Deezer ! Cliquez sur l'image ci-dessous pour aller écouter l'album entier.
Le duo comique formé par Krapov et Le Bichon a participé à cette vidéo initiée par les organisateurs de la Ballade avec Brassens. L'édition 2020 a été annulée cette année pour cause de ce que vous savez. Les fidèles de ce blog reconnaîtront les deux rigolos dans la foule des interprètes.
Bravo à la réalisatrice : ça n'a pas été facile pour les musiciens et chanteurs de se caler sur la bande son fournie. J'imagine que ça a dû être encore plus compliqué pour elle de rabouter tout cela !
Voici quelques courts extraits du spectacle, une vidéo plus longue sur la thématique de la langue maternelle, une autre sur Alain Larribet, le premier épisode du "Voyage à pas d'âne" qui a l'air fort intéressant lui aussi et les liens vers les épisodes suivants. Merci encore pour tout, Monsieur Yannick, et bravo au berger des ailleurs !
Il est évident que je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire à cet endroit du spectacle. Ayant vécu un parcours identique de curiste des Grands thermes, j'ai repensé au petit bassin sur la place de La Bourboule et aux splendides amis Auvergnats que nous avons connus là-bas à Bogros par Messeix !
Le hasard m'a fait tomber sur "Hello M. Hulot" un petit bouquin merveilleux signé... David Merveille. Ce dessinateur bruxellois - que serions-nous sans les Belges ? - s'est emparé du personnage de Jacques Tati et lui rend un hommage coloré, poétique et drolatique à la hauteur du personnage.
Le catalogue de la Bibliothèque municipale de Rennes me signale quatre autres ouvrages du même genre sur lesquels je vais me précipiter la semaine prochaine !
Hulot Domino Monsieur Hulot à la plage Jacques Tati and friends Le Jacquot de M. Hulot
J'ai glané sur Internet quelques images qui vous donneront une idée de ces petits chefs d'oeuvre :
Il y a bien longtemps que je n'avais pas éclaté de rire comme ça tout le long d'un film ! Et pourtant c'est un documentaire et ça parle de deuil !
Disponible sur Arte jusqu'au 12 septembre 2020. J'espère qu'il y a moyen de le voir aussi en Belgique ! Sur Youtube ?
Même si je suis tombé sur cette référence en épluchant un vieux Télérama, il y a une certaine "cohérence" avec mes lectures simenoniennes de cet été et d'autres choses : le périple de Mohamed débute à Meung-sur-Loire, ville dans laquelle le commissaire Maigret a pris sa retraite ; la Renault est immatriculée 62 ; les clés de la voiture sont attachées à un porte-clés du racing-Club de Lens.
Pendant tout mon travail de numérisation de ces deux derniers jours j'ai écouté sur Deezer une anthologie conséquente d'oeuvres de ce compositeur tchèque. On peut entendre cent extraits d'oeuvres de ce bonhomme prolifique pour lequel j'ai eu et ai toujours une vraie passion. L'écoute de ce corpus dure six heures ! Eh bien je ne me suis lassé de rien et j'ai écouté tout cela avec un énorme plaisir. Surtout les scherzos des danses tchèques ou des symphonies.
Cette passion musicale a déteint sur mon écriture puisqu'elle a donné lieu à la fameuse "valise à scherzos" et que j'ai concoté des mini-recueils de poèmes courts avec les mêmes titres que certains opera (pluriel d'opus !) de Dvořák : Miniatures, Bagatelles, Humoresques. Je partagerai cela aussi un de ces jours.
Cliquez sur cette image pour écouter si rien ne s'affiche ci-dessous
Une fois le centième extrait écouté j'ai enchaîné sur Vivaldi par l'ensemble Jupiter de Thomas Dunford avec Léa Desandre au chant. Ce disque est une petite merveille avec un très beau concerto de basson, celui en ré pour le luth, l'air très connu du "Nisi dominus" et d'autres morceaux fort plaisants.
Cliquez sur cette image pour écouter si rien ne s'affiche ci-dessous
Un court métrage de 11 minutes, signalé dans le journal Ouest-France de ce jour, consacré à des balades dans Rennes déserte pendant le confinement 2020.
Joe Krapov est poète, humoriste (?), musicien à ses heures et photographe à seize heures trente. On trouvera ici un choix de ses productions dans ces différents domaines.