Forcément, une invitation comme celle-ci ne se décline pas, même en latin ! Cela s’appelle « Up duke », cela pourrait signifier « Levez-vous, Monsieur le duc ! » mais c’est traduit par « Un poil d’uke », uke étant l’abréviation d’ukulélé.
Ca se passe dans un café associatif rennais, l’Ubuntu, rue de la Bascule. J’ai raté la première session mais j’y suis allé samedi pour la deuxième avec mon ukulélé de couleur rose. Il y avait là Louise, Iza, Marianne, David, Cécile, Carl et Mickaël venu spécialement de Brest. On a joué beaucoup de morceaux anglais du genre improbable : « Ain’t she sweeet », « Rainbow connection » (de Kermit la grenouille !), « What’s up » de Four non blondes, « Harvest moon » de Neil Young, « On a coconut island » de Louis Armstrong.
J’avais amené « Couleur café » de Gainsbourg pour ses quatre accords simples. J’ai entendu « Il en faut peu pour être heureux » du Livre de la Jungle, « Belle des champs » de Richard Gotainer. J’ai chanté « Salade de fruits » et « Le petit bal » de Bourvil et je me suis taillé un franc succès de rigolade avec mon « Vieux geek toi-même !» un pas de sept dont j’ai réécrit les paroles.
Ca me fait plein de morceaux à répéter pour le prochain rendez-vous de janvier mais quel pied c’était, ce moment de surréalisme musical rennais !
« On a coconut island »! Moi, vous me connaissez, il m’en faut peu pour être heureux. De savoir qu’une telle proposition existe, ça me met du baume au cœur pour 117 années supplémentaires !
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 21 novembre 2017 d'après la consigne ci-dessus.
C’est l’histoire de deux mecs. Je sais, chères amies du mardi, ce n’est pas idéal pour faire rêver, un incipit pareil !
Les deux mecs, le délabré et le baladin, quand le videur les amène dans le rond de lumière, on voit bien qu’ils n’ont pas bu que de l’eau minérale !
Le premier s’appelle Bardamu. Il a une tête de bedeau livide, pâle d’avoir dansé le laridé jusqu’à épuisement. Il a l’air de ruminer sa vengeance car quelqu’un lui a délivré un méchant gnon et il saigne de la lèvre.
Au fest-noz par ici, avec ou sans sosie d’Assurancetourix, ça barde ! Le nervi ne badine pas avec le blaireau, surtout s’il est aviné et taquin. Ici, sans vouloir médire, on cogne assez facilement sur le blair du débile en bermuda mauve !
Le deuxième s’appelle Merlin Lanervure. C’est autre chose comme vermine ! Un mineur de seize ou dix-sept ans, une espèce d’Aladin qui se fait reluire à la moindre occasion, un petit branleur, quoi ! On ne se lasserait pas d’admirer son œil bleu et gaulois, sa livrée idéale d’amiral en goguette, son air madré de type imbu qui a déjà avalé plus d’une brimade et culbuté maintes ribaudes en buanderie. S’il n’était pas accompagné de l’autre endive à barbe folle, on l’imaginerait bien en chef de bande malin à la tête d’une armée de ramiers veules prêts à partir en live, à libérer du délire vil, viril et velu, à mouliner à vent et à coups de chaînes de vélo au moindre signal du jeune merle.
Mais pour l’heure le videur reste calme sous son luminaire. On ne sait lequel des deux buveurs est le plus abîmé, le plus barré. Bardamu est parti éliminer sa bière : il urine contre la rambarde du pont sur la Vilaine. Lanervure brame des balivernes aux étoiles comme quoi un navire enivré ne se sent plus bridé par les valeurs.
Bref c’est l’histoire de deux mecs qui terminent leur nuit débridée en virade au drame ordinaire. Rien d’exceptionnel à mettre dans l’album cette nuit. Et zut !
Le lendemain matin, à onze heures, Bardamu se sent comme enfermé dans une armure de plomb au réveil ! Il se lève, tire le rideau et la tronche. Une brume épaisse a envahi la ville. Pas moyen de trier le bon grain et l’ivraie. Ah la débine ! Il s’aperçoit qu’il a vomi sur la moquette vert amande de la chambre.
Merlin Lanervure pionce encore parmi ses livres et ses revues, le visage raviné et le sexe raide, en train de bander, au milieu de cette animalerie qu’est devenu leur gourbi.
Bardamu aimerait bien se libérer de l’emprise de Merlin. Ne ferait-il pas mieux de se barrer, d’aller se balader le long de la rivière, de mettre un terme à cette braderie sans rime ni raison de leurs jeunes années ? Après tout, n’est-il pas le mari d’une jeune femme, enceinte, un peu sotte, très bavarde, certes, mais qui pourrait dire, elle, où se trouvent le Mir laine et l’Alka-Seltzer ?
Bardamu et Lanervure…
Quelqu’un leur a jeté un sort à ces deux mecs. Ils sont les victimes d’un maléfice puissant.
Un peu comme Verlaine et Rimbaud, si vous voyez ce que je veux dire !
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean du mardi 7 novembre 2017
Composez dix mots de cinq lettres ou plus avec ces sept voyelles et ces huit consonnes.
A A B D E E I I L M N R R U V
Nous les mettrons en commun avec ceux de la liste ci-dessous et écrirons sur le thème (ou avec l’incipit) « C’est l’histoire de deux mecs… » en incluant dans le texte au moins dix des mots de la liste complète
C’est moi qui ai eu la fève ! Alors, du coup, je suis devenu le roi de la fête. Et j’ai inventé le pays où personne ne sait comment faire.
C’est un pays très rigolo. Les gens qui l’habitent regardent des séries américaines. Ils voudraient bien arrêter de les regarder mais ils ne savent pas comment faire. Chaque saison comprend dix épisodes de vingt-six minutes. Pour calculer la durée d’une saison, et donc le temps qu’on a perdu à regarder des idioties, personne ne sait comment faire.
Bien sûr, vous qui n’habitez pas ce pays-là vous savez qu’il faut multiplier 26 par 10 et que ça fait 260 minutes. Mais pour savoir combien d’heures ça représente, au pays où personne ne sait comment faire, personne ne sait comment faire.
Dans ce pays-là, personne ne sait qu’une heure contient soixante minutes et qu’on obtient le nombre d’heures en divisant 260 par 60. Quand j’étais petit, à l’école, on nous donnait des problèmes de calcul de ce type et d’autres où deux trains partaient à la rencontre l’un de l’autre en traversant la nuit dans une salle de bain où la baignoire fuyait en traversant le plancher. Il fallait calculer l’heure à laquelle le voisin du dessous appellerait les pompiers pour signaler une flaque inattendue sur son tapis persan.
A l’époque les instituteurs et institutrices devaient avoir eux aussi hérité de la fève et inventé le même pays que moi parce que dans la classe personne ne savait jamais comment faire pour trouver la solution.
Mais revenons à notre loi des séries. Ce feuilleton-là a duré six saisons. Et, croyez-moi, on a eu bien du mérite à regarder tous les épisodes. Parce que, tout du long, c’est rien que des histoires de filles. Des filles qui vivent dans le pays où personne ne sait comment faire. Comment faire pour devenir écrivain alors qu’on ne fait que regarder des vidéos sur Youtube, appeler sur son smartphone les copines pour aller de fête en fête, danser, boire, baiser, vomir, danser, boire, baiser, vomir, danser, boire, baiser, vomir ? Comment faire pour maigrir en s’empiffrant de bonbecs, de hamburgers et de glaces ? Comment faire pour perdre sa virginité au Japon quand soudain, au moment de passer à l’acte, le téléphone du partenaire fait retentir un « Cocorico » bien sonore annonçant que c’est l’heure de la cérémonie du thé ?
C’est vraiment très frustrant, « Girls » - car ces histoires de filles s’appellent « Girls » - parce que moi, j’ai beau avoir eu la fève, je n’ai pas inventé le pays ou j’ai vingt-sept ans et du coup je n’ai pas les réponses à ces questions que je ne me pose pas ou plus. Même dans la réalité, dans le pays où tout le monde sait comment faire, je ne sais pas comment on fait quand votre père quitte votre mère pour vivre avec un homme. Je ne sais pas comment on fait pour vivre en colocation avec un ou une homosexuel-le. Est-ce qu’il faut manger vegan ? Est-ce qu’on peut parler de médecine à table ?
« Mais ce n’est pas si grave » va-t-on me rétorquer. Il y a sept milliards d’individus sur cette planète, dans ce monde où tout le monde sait quoi faire. Il y en a qui meurent de faim, qui fuient leur pays en guerre et tout ça c’est de la fiction imaginée par des gosses de riches américains qui s’ennuient et s’enrichissent grâce à leur autofiction et donc tu es bien idiot d’avoir consacré…
Alors, nous disions donc : six saisons à quatre heures et vingt minutes ça fait six fois quatre vingt- quatre, six fois vingt cent vingt, divisé par soixante, égale deux, vingt-quatre plus deux… Vingt-six heures, dites donc !
Et comme par magie, au cours des six derniers mois, j’ai passé vingt-six heures dans un pays que je viens juste d’inventer ce soir, à l’instant !
La prochaine fois que j’ai la fève, promis, je l’avale ! Ca évitera à Lena Dunham / Hannah Horvath de restée plantée sur Facebook ou Twitter avec sa couronne de reine des pommes ! Notez que je ne lui en veux pas d’être le pendant féminin de Woody Allen et donc, très logiquement, la nouvelle coqueluche de Télérama. Vous savez, la coqueluche de Télérama, celle qui donne toujours des boutons à qui ne prend pas ses distances. Je ne lui reproche même pas son usage immodéré des mots « fuck » ou « fucking » dans chacun des dialogues de ses personnages. Je ne m’étonne même pas qu’elle enfonce, à l’épilogue, les portes ouvertes du crédo féminin-féministe à la mode : « Fuck les mecs ! Je fais un enfant pour moi-toute seule ! Et tant pis si c’est un accident de contraception et que je vis avec lui au pays où personne ne sait comment faire ! ».
Je m’en veux juste, à moi, d’être resté collé aussi longtemps dans une toile d’araignée. Vous vous rendez compte du nombre de bouquins sur Rimbaud que j’aurais pu lire pendant ces vingt-six heures ?
N.B. Les incipits que le sort m'avait attribués : "C'est moi qui ai eu la fève" et "Je suis resté collé dans une toile d'araignée"
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 17 octobre 2017 d'après la consigne ci-dessous
Il s'agit d'un jeu de cartes et de dés d'Yves Hirschfeld et Fabien Bleuze édité par "Le Droit de perdre".
Chaque écrivant lance les deux dés verts. Prenons un exemple : s'il obtient un et quatre, on convient qu'il peut avec ces chiffres écrire les nombres quatorze et quarante-et-un.
L'animateur regarde sur une des quatre cartes du jeu ce qui correspond à ces nombres :
14 Moi aussi, j'ai marché sur la Lune
41 Je crois qu'on m'a jeté un sort
L'écrivant choisit un de ces ces deux incipits/thèmes de l'histoire et entreprend de la relater.
Toutes les sept minutes l'animateur lance un dé. On doit alors inclure dans son histoire les petits mots qui sont apparus.
Pour cette séance les mots à inclure ont été :
Quand j'étais petit Et croyez-moi Quand soudain Mais ce n'est pas si grave Et comme par magie
La vie est la farce à mener par tous Alors déguisez vous En clown, En Superman, En drag-queen ou en Jupiter Puisque je est un autre !
*
Le monde a soif d’amour. Tu viendras l’apaiser. Garde-toi cependant une poire pour la soif, Une poire à lavement pour noyer ses laideurs.
*
Le chant des cieux, la marche des peuples ! Esclaves ne maudissons pas la vie ! La mort aura vite fait de ployer à genoux Le poète qui maudit !
*
Mais que salubre est le vent Qui sème tout à la fois Les graines d’avenir Et l’engrais de l’oubli !
*
Je me crois en enfer, donc j’y suis. Pour combien de saisons ? Pour quel crime commis ? C’est de ne pas savoir qui fait que l’on y est Sans même pouvoir y croire.
C’est un trou de verdure où chante une rivière Et la Nature, idiote, y berce un militaire !
*
Les inventions d’inconnu réclament des formes nouvelles : Soufflons le verre de la cornue inusitée D’où sortiront les germes de la vie éternelle !
*
J’écrivais des silences, des nuits. Je notais l’inexprimable, je fixais des vertiges. Sous ce que j’ai écrit ils ont posé leurs mots Et c’était détestable ; Sur ce que j’ai écrit ils ont posé leurs culs Et c’était lamentable !
*
Oh la la ! Que d’amours splendides j’ai rêvées Mais chaque fois ma mère entrait et me disait : « Boug’ toi donc, fainéant ! Il est l’heure de t’lever !
*
Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir : Un homme qui aurait vu l’ours qui aurait vu le loir.
*
C’est faux de dire : je pense. On devrait dire : on me pense. Couteau planté dans le ventre, Balle perdue dans le poignet, Pour que tout ce raisiné S’arrête enfin de couler On me panse, on me panse !
Il faut être absolument moderne ! Il y a tant de vieilles badernes, Il y a tant de vieilles casernes Et si peu qui me concerne Dans vos étendards en berne.
*
Ô justes, nous chierons dans vos ventres de grès, Dans la colle du progrès, Dans la quille et dans les agrès Et dans les pantalons des paléontogogues.
*
J’ai avalé une fameuse gorgée de poison Et j’aurais préféré qu’on ait Sur ma table posé Bière crémeuse ou, à foison, Lumineux cruchons de gorgeon. Où se trouve l’eau de la Meuse Que j’y recrache mes misères D’auteur « malgré lui » qu’il en ait De best-sellers pour les liseuses !
Elle est retrouvée. Quoi ? L’éternité : c’est la mer allée avec le soleil Jouer à saute-nuages et à change-couleurs dans le ciel de Barfleur
Je m’entête affreusement à adorer la liberté libre A en perdre la raison Mais une chambre d’hôpital Sera ma dernière prison. Dis-moi, à quoi tout cela rime ? Et, ma sœur, quel était mon crime ?
*
Ô saisons ! Ô châteaux ! Quelle âme est sans défaut ? O cuisine ! Ô restau ! Quel cuistot sans couteaux ?
*
Oisive jeunesse à tout asservie ! Par délicatesse j’ai perdu ma vie
Si vous la retrouvez Envoyez-moi un mot :
Cimetière de Charleville, Boîte aux lettres Rimbaud.
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 3 octobre 2017 à partir de la consigne ci-dessous
A Charleville-Mézières, à l’entrée du musée Rimbaud, sur le quai de la Meuse, sont posées dix-huit chaises métalliques. Il s'agit d'une oeuvre d'art intitulée "Alchimie des ailleurs". Sur le siège de ces chaises des vers du poète ont été inscrits... et complétés d'une phrase par des poètes contemporains. A vous de les remplacer ce jour pour écrire derrière Rimbaud. Soit vous écrivez une seule phrase, commençant ou pas par le premier mot de ces poètes, soit vous écrivez un ou plusieurs poèmes, en vers ou en prose, dont la phrase de Rimbaud sera l’incipit.
La vie est la farce à mener par tous. Alors…
Le monde a soif d’amour. Tu viendras l’apaiser. Tes yeux…
Le chant des cieux, la marche des peuples ! Esclaves ne maudissons pas la vie ! J’établis…
Mais que salubre est le vent ! Au…
Je me crois en enfer, donc j’y suis. J’ai…
C’est un trou de verdure où chante une rivière. Ceux…
Les inventions d’inconnu réclament des formes nouvelles. Une …
J’écrivais des silences, des nuits. Je notais l’inexprimable, je fixais des vertiges. Je ne sais…
Oh la la ! Que d’amours splendides j’ai rêvées. Mon…
Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir. Ne…
C’est faux de dire : je pense. On devrait dire : on me pense. Personne…
Il faut être absolument moderne. L’homme...
Ô justes, nous chierons dans vos ventres de grès. Oui…
J’ai avalé une fameuse gorgée de poison. Je suis…
Elle est retrouvée. Quoi ? L’éternité : c’est la mer allée avec le soleil. Patiemment…
Je m’entête affreusement à adorer la liberté libre. La parole…
Ô saisons ! Ô châteaux ! Quelle âme est sans défaut ? Bien…
Oisive jeunesse à tout asservie ! Par délicatesse j’ai perdu ma vie. Jeunesse...
L'animateur distribue une liste de chansons dont le titre peut être jugé pour le moins "inattendu". Elle est extraite du livre d'Alister, "ANTHOLOGIE DES BOURDES ET AUTRES CURIOSITÉS DE LA CHANSON FRANÇAISE" paru aux éditions La Tengo.
Il est demandé de réécrire une ou plusieurs de ces chansons "hon", comme disait Philippe Meyer, en utilisant si on veut des éléments des autres titres de la liste.
Je danse comme un pingouin - L’amour c’est moins con que le chant des oiseaux - Le jour où je deviendrai gros - La salope - Qu’est-ce que tu connais à la samba ? - Le zizi des zombies - Et toi, sexuellement parlant ? - Jean-Noël, c’est Noël ! - Le gibier manque et les femmes sont rares - Elle écoute pousser les fleurs - What tu dis qu’est-ce tu say - Ma fiancée traverse une crise d’obsession sexuelle - Le cœur cibiste, la tête walkman - Les amants sont maigres, les maris sont gras - Oui la mer a bercé tant d’amours dans le creux de ses vagues le temps d’un été - Quand on découvre qu’on est moche - Belles jambes mais alors quelle tête ! - Mes bourrelets d’antan - Chérie, donne-moi du chili - Rien qu’une pute - Laissez-moi crooner tranquille - Bwana Missié blanc - Je me suis retrouvé en tutu - Zombi Dupont - Kafka c’est dansant - Enfermé dans les cabinets avec la fille mineure des 80 Chasseurs - Aah ! la Garantie foncière ! - Ca baigne dans l’huile - Flapie la défonce - Une chanson qui sert à rien - Si j’étais Scott Fitzgerald - Je porte plainte contre mon cœur - Les papous - Je gerbe - Si vous connaissez quelque chose de pire qu’un vampire parlez m’en toujours, ça pourra peut-être me faire sourire - Si t’as levé le coude, lève le pied - Mon Chinois vert - Si j’avance toi tu recules comment veux-tu que - Qu’est-ce que c’est beau dans sa tête ! - Dodus les mollets - Le steak ou complainte de ceux qui ont le ventre vide, considérée comme une gaudriole par ceux qui ont le ventre plein - Erotisme conjugal - Le choix dans la date - Passe-moi l’ciel - Ye Souis un fou dou fandango - Elle faisait prout ! prout ! - La connerie - Ca porte bonheur - Je pue - Va t’faire avorter ma mignonne - So long Aïcha (retour en Irak) - Mon p’tit Q - Je ne suis jamais allé aux putes - L’Officier des chansons de Sardou - La saga des crottes de nez - Faut pas prendre les paysans pour des… - Precox ejaculator - Pas vraimambeau - Quoi de plus redoutable qu’un pet - Bière et fraulein - Mieux vaut ses cils que ses seins - Mr Schubert i love you - Vahiné des Vahinés - Il vendait des téléviseurs aux paysans - Mange pas les bras - La danse du balai, la danse du tapis - On n’est pas des grenouilles - Ringard Star - Métallo mégalo - Je t’hippopotaime - Baise m’encor - On est mieux chez soi qu’à l’étranger - Coucou me revoilou - N’oublie pas la capote - L’amour en verlan - Comment tuer l’amant de sa femme quand on a été comme moi élevé dans les traditions - Bleu blanc rouge et des frites - Qu’est-ce qu’il a ce petit con à marcher sur mon cœur ? - Ringard pour le reggae - J’ai perdu 25 kilos - Les tribulations d’un vendeur de voitures d’occasion - La main aux fesses - Sergent pépère - Bazooka Boum Boum (la reine des punks) - Vivement que ma petite amie soit morte - La barmaid du resto d’altitude des Ménuires - Pershing 2 - Come back to the bonbons - Qu’est-ce qu’il a de plus que moi ce négro-là ? - T’as beau bronzer beau t’as la marque du maillot - Les juifs (c’est pas qu’on les aime pas) - Sample-moi tout simplement - Badabing beng bong - Bon bisou bibi à bébé bambou - Le jour où j’ai rencontré elle - Le pluie ne mouille pas l’été - Les bigoudis par 12 - Les pelouses sportives - Si tu savais, Nelson Piquet - Danse et ferme ta gueule - Le cul sur la commode - Viva Ougadougou - L’amour c’est comme les melons - Tous les dauphins tous les cachalots - Avion, bête, camion, j’en passe et des meilleures - Comme dit Lionel Richie - J’aurais pas dû tuer les p’tits chats - Le parking d’Auchan - Muss es sein ? Es muss sein ! - Pizzaïolo - La mayonnaise - Les petits roberts - La vie commence à 60 ans - Tes lèvres ont le goût du beaujolais nouveau - Une petite fille qui fait des pâtés - J’en perds mes baskets - Où c’que t’as appris à faire l’amour comme ça ? - C’est pas moi, c’est ma sœur - Monsieur Fred Astaire, c’était mon grand père - On a trop fait l’amour ensemble - L’amour, l’amour, l’amour, l’amour - Comme Rambo - Cosmos 77 - La Sainte Totoche - Choux cailloux genoux époux - Fière et nippone - Ne bois pas trop pour Noël ! - T’es vieux, t’es moche - T’es con, t’es moche - T’es beau, t’es moche, t’es con
Joe Krapov est poète, humoriste (?), musicien à ses heures et photographe à seize heures trente. On trouvera ici un choix de ses productions dans ces différents domaines.