Ah ! Poser son fessier sur les mots de Rimbaud !
A Charleville-Mézières, à l’entrée du musée Rimbaud, sur le quai de la Meuse, sont posées dix-huit chaises métalliques. Il s'agit d'une oeuvre d'art intitulée "Alchimie des ailleurs". Sur le siège de ces chaises des vers du poète ont été inscrits... et complétés d'une phrase par des poètes contemporains. A vous de les remplacer ce jour pour écrire derrière Rimbaud. Soit vous écrivez une seule phrase, commençant ou pas par le premier mot de ces poètes, soit vous écrivez un ou plusieurs poèmes, en vers ou en prose, dont la phrase de Rimbaud sera l’incipit.
La vie est la farce à mener par tous. Alors…
Le monde a soif d’amour. Tu viendras l’apaiser. Tes yeux…
Le chant des cieux, la marche des peuples ! Esclaves ne maudissons pas la vie ! J’établis…
Mais que salubre est le vent ! Au…
Je me crois en enfer, donc j’y suis. J’ai…
C’est un trou de verdure où chante une rivière. Ceux…
Les inventions d’inconnu réclament des formes nouvelles. Une …
J’écrivais des silences, des nuits. Je notais l’inexprimable, je fixais des vertiges. Je ne sais…
Oh la la ! Que d’amours splendides j’ai rêvées. Mon…
Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir. Ne…
C’est faux de dire : je pense. On devrait dire : on me pense. Personne…
Il faut être absolument moderne. L’homme...
Ô justes, nous chierons dans vos ventres de grès. Oui…
J’ai avalé une fameuse gorgée de poison. Je suis…
Elle est retrouvée. Quoi ? L’éternité : c’est la mer allée avec le soleil. Patiemment…
Je m’entête affreusement à adorer la liberté libre. La parole…
Ô saisons ! Ô châteaux ! Quelle âme est sans défaut ? Bien…
Oisive jeunesse à tout asservie ! Par délicatesse j’ai perdu ma vie. Jeunesse...
farcissons nous la vie en fin gourmets
Le monde a soif d’amour. Tu viendras l’apaiser. Tes yeux…
Me chanteront le monde et ses faiblesses
et je serai conquise
Le chant des cieux, la marche des peuples ! Esclaves ne maudissons pas la vie ! J’établis…
Désormais les règles de ce jeu: que personne ne bouge avant que de bouger !
Mais que salubre est le vent ! Au…
fin fond d'un couloir, l'été, par trente six degrés.
Je me crois en enfer, donc j’y suis. J’ai…
confiance, on se retrouvera en bonne compagnie
C’est un trou de verdure où chante une rivière. Ceux…
qui n'ont pas appris ce poème sublime
n'ont jamais dit de poésie.
Les inventions d’inconnu réclament des formes nouvelles. Une …
maestria que beaucoup nous envie.
Que voulez vous mon oncle Joe a du génie.
J’écrivais des silences, des nuits. Je notais l’inexprimable, je fixais des vertiges. Je ne sais…
Si mon coeur battait à cet instant, tant la nuit était noire et le silence épais.
Oh la la ! Que d’amours splendides j’ai rêvées. Mon…
unique smartphone était à l'agonie
et les textos manquaient à mon coeur tout meurtri.
Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir. Ne…
le dites donc pas, je vous prie, à ma mère
elle croit que je suis sage.
C’est faux de dire : je pense. On devrait dire : on me pense. Personne…
a dire vrai, ne sait ce que penser
veut dire. Excepté moi. et bien sûr oncle Joe.
Il faut être absolument moderne. L’homme...
vieux, suranné, dépassé, hase bine
n'a qu'à bien se tenir...mais à quoi ?
Ô justes, nous chierons dans vos ventres de grès. Oui…
j'ai bien dit chier, et je pèse mes mots !
J’ai avalé une fameuse gorgée de poison. Je suis…
allé hier boire avec un ami un coca light triple zéro.
Elle est retrouvée. Quoi ? L’éternité : c’est la mer allée avec le soleil. Patiemment…
dans un grand fil de bave, elle a enroulé chacun de ses rayons.
Ça sentait la morue jusque dans le coeur des frites.
Je m’entête affreusement à adorer la liberté libre. La parole…
m'échappe et le verbe me fuit.
je finirai muet à force d'être libre.
Ô saisons ! Ô châteaux ! Quelle âme est sans défaut ? Bien…
des agents immobiliers vous le diront:
bien fol est qui s'y fie.
Oisive jeunesse à tout asservie ! Par délicatesse j’ai perdu ma vie. Jeunesse...
tant aimée que me fuis-tu sans cesse
pour m'amener aux rives du trépas?