YOLAINE M.
Tout est faux ou presque dans la fiction précédente, exercice d’atelier d’écriture pondu à partir de la consigne du Défi du samedi n° 647 (yoyo) mais forcément trop décalé par rapport à ce qui est attendu là-bas. J’ai choisi en effet de truffer ce texte, ou plutôt de l’écrire, avec des mots à syllabes répétées.
Puis j’ai changé l’image et j’ai changé les noms à cause du paragraphe sur le canari ! J'ai parfois des pudeurs de rosière ! Mais tout ce qui vient après « Ils tenaient un bistrot quelque part dans le Gard » est vrai, au moins dans mon souvenir !
Du coup, à cause des babas, ce texte répond plutôt à la consigne AEV 2021-14 « D’autres inconnues » de l’Atelier de villejean !
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De toute façon, à un hypermnésique, il ne faut pas demander de redoubler d’efforts pour qu’il se souvienne ! Envoyons donc les photos de la vraie Yoyo !
Yolaine est la deuxième fille de ma grand-tante Marie-Anne, sœur de ma grand-mère maternelle.
L’aînée se prénommait Jacqueline et était la filleule de ma mère.
Leur papa, Louis M., était surnommé « Nos maît’s » et lui, en retour appelait mon grand-père, qui était son beau-frère, «euch' tchiot bonhomme" .
On voit ici les deux beaux-frères en question avec leur beau-père, le grand-père Victor N. et la tante Marie-Anne.
Ils habitaient, à Guesnain, dans le Nord, près de Douai, un coron d’un type particulier : ils disposaient d’une cour fermée sur le devant et le groupe de maisons, toutes pareilles et soudées les unes aux autres, faisait face à un champ. Je n'ai rien retrouvé de cela chez M. Google-Street et chez M. Google-images.
Il y avait chez eux des disques de Leny Escudéro, de Jean Ferrat et surtout de Salvatore Adamo que Yolaine adorait. Elle dessinait très bien et je me souviens surtout d’avoir lu un de ses livres qui doit être celui-ci :
C’est le recueil n° 1 du Club de lecture des jeunes. Il contient quatre romans et des illustrations.
Le monde perdu, d’Arthur Conan Doyle ;
Annik Reporter, de Mireille (la chanteuse du petit conservatoire !) ;
Les Indes noires, de Jules Verne ;
Les Aventures de William, de Richmal Crompton.
Voyez comme je suis : il y a un an ou deux j’ai racheté « Annik reporter » dans l’édition de la Bibliothèque verte. Et je me souviens encore bien de cette histoire de « traction ovale » !
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Pour en terminer avec le jeu fiction-réalité, rectifions donc le tir : le mari de Yolaine se prénommait Bernard et son fils Fabien. La mère et le fils ont été photographiés ici par moi-même dans la cour de la maison où j'ai grandi.
Amitiés aux survivants et survivantes de ces temps à qui les moins de vingt ans n’ont pas grand-chose à dire et qui le leur rendent bien en retour ! (Les temps sont durs !) ;-)
P.S. Ca ne se voit pas mais j'ai eu du boulot pour nettoyer ces photos !