MARIE G.
C’est incroyable comme ces temps de confinement auront été, chez nous, le temps de Fouillarchive ! Vous chantiez, nous dit-elle ? Eh bien scannez, maintenant !
Comme si nos propres accumulations ne suffisaient pas, nous avons hérité, à Noël, de «la valise de Marie-Louise». Marie-Louise C. épouse d’André G. est la grand-mère maternelle de Marina Bourgeoizovna, mon épouse. Après le décès de la grand-mère, la valise qui est plutôt une sacoche noire du genre "attaché-case", est allée se poser à Redon, chez la fille aînée de Marie-Louise qui est la maman de Marina. Vous suivez encore ? Parce que ça va se compliquer !
Elle a été retrouvée récemment, la sacoche, et confiée à la fille cadette de Marie-Louise, Marianne, pour identification des gens sur les photos. Après un détour en Savoie, la sacoche nous a été remise à Nantes le lendemain de Noël. Elle se balade donc aujourd’hui à Rennes !
Tout comme je l’ai fait avec mes propres photos de famille, la tante Marianne a classé les photos et les a mises dans des enveloppes 13x18 cm. Il y avait donc une enveloppe « inconnus » dont je me suis servi pour un atelier d'écriture, une enveloppe « famille B. », une autre marquée « Famille G. » et une enveloppe « Marie G. ». C'est la désormais fameuse "bayadère".
Récit de la tantine, qui l'a connue, à Marina B. :
« Au mariage de tes parents, la cousine est venue avec son mari, ses enfants et son amant. Fallait pas être sorcier pour deviner que les deux enfants étaient de l’amant ! ».
- Et alors ?" comme disait un prétendant à la Présidence de la République à propos d'affaires faites sous le manteau. Ou sur le manteau ?
Elle me plaît, moi, la cousine Marie. Voici une autre photo d’elle, prise en Nouvelle-Calédonie, d'où elle envoyait à ses cousins nantais des photos de sa famille sur lesquelles elle écrivait à l'encre pervenche. Sur la première, elle ressemble à Rosemary Standley !
Elle avait épousé un M. Marcel B. de B, né en 1898 , qu'elle avait donc suivi là-bas à Nouméa. Leur fille se prénommait Josiane.
Ils ont terminé leurs jours à Antibes et Monsieur Généanet nous a même permis de voir leur tombe sur la toile !
Marie-Louise et ses enfants avaient gardé le contact avec eux et allaient les voir dans le Sud. La photo ci-dessus a été prise à Cannes. la tante Marianne est au premier rang et le grand échala à tignasse touffue est son grand frère, Jean G. Marcel de B. est décédé en 1972.
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Elle est née à Rennes le 7 juin 1906 et est décédée en 1993. Son second prénom était Françoise. Elle était en fait la cousine du grand-père, André G., le mari de Marie-Louise, et c’était la seule avec laquelle il était resté en contact pour la bonne raison qu’il en était très amoureux. Il devait avoir pourtant pas mal de cousin(e)s puisqu’il avait quatre oncles et une tante. Mais aucun d’eux ne le prit en charge quand il devint orphelin, à treize ans, en 1913. Il fut élevé par un voisin.
C’est drôle (?) comme ce ne sont jamais des histoires gaies qu’on trouve dans les albums de photos « spécial confinement » ! Faut dire que que d'aller chercher des dates ici, dans le fichier des personnes décédées, ça n'incite pas forcément à la krapoverie. On fera plus drôle demain, promis !