Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mots et images de Joe Krapov
transat en ville
19 août 2016

Zakouska à Transat en ville le 17 août 2016 (1)

160817 Nikon 001

160817 Nikon 010

160817 Nikon 017

 Au soir de cette belle journée ensoleillée, le ciel s'est couvert. Nous sommes quand même descendus à Transat en ville, place de la Mairie. Le groupe qui s'y produisait s'appelle Zakouska. Nous n'avons pas été déçus : ces quatre frêles jeunes gens vous installent en un rien de temps la Roumanie et ses musiques limitrophes sur la place. Dès les premiers morceaux, effet vampire ou pas, vous êtes mordu ! 

Publicité
Publicité
19 août 2016

Zakouska à Transat en ville le 17 août 2016 (2)

160817 265 A 030

160817 265 A 058

160817 Nikon 019
Nous sommes restés babas - mais cools quand même - devant l'interprétation de ce morceau, "Crin Crin". Jamais vu cette chose là auparavant. Amazing et plein de grâce !

 

19 août 2016

Zakouska à Transat en ville le 17 août 2016 (3)

160817 265 B 011

160817 265 B 013

160817 265 B 024
Une virtuosité à toute épreuve. Et - que Ceausescu me damne ! - quel son !

19 août 2016

Zakouska à Transat en ville le 17 août 2016

160817 265 A 012

160817 265 A 039

160817 265 B 007

 Bravo encore et bonne continuation !

Le film du jour

En matières de commentaires je ne pense pas être plus doué que Jules César. C'est un exercice qui devient compliqué avec le temps. A la lecture d'un billet de blog ou d'un texte d'atelier d'écriture j'ai tendance à  réagir un peu en troll - essayer d'être surprenant et drôle, même si on se sent très souvent à côté de la plaque mais on assume - et à tenter de faire aussi court que mon modèle, ce cher oncle Walrus, "roi de l'économie de mots plutôt riche en saillies portantes !".

Mes jeux de mots sont si pourris et mes références livresques ou filmiques si anciennes que j'accompagne souvent cela d'un lien explicatif. Ce fut le cas hier chez Adrienne où mon commentaire était "Un drole de paroissien !".

Je faisais référence à un film de Jean-Pierre Mocky de 1963 qu'on peut trouver en intégralité sur le web. Je n'avais jamais vu ce film et je l'ai donc regardé hier soir. J'ai été scotché par le jeu de Bourvil et par l'aspect iconoclaste du propos. Un grand moment de cinéma ! 

30 août 2015

Little Bob blues bastards à Transat en ville à Rennes le 29 août 2015 (1)

150829 019

150829 020

150829 027

LE ROCK EST MORT ! VIVE LE ROCK !

Aujourd’hui, amis de la satire et des satiristes, nous allons vous parler du vieux rocker rennais, de ses rites et de ses codes.
Disons tout de suite que le vieux rocker rennais nous emmerde tous, comme du temps où il portait blouson de cuir et lunettes noires. Il nous méprise tout autant que le rappeur marseillais ou le punk de Pougne-Hérisson qui nous jettent des regards torves. Pour lui, nous qui sommes pourtant ses semblables, nous sommes tous, ce soir, des congénères mais surtout des cons. Il est tellement susceptible, le Papy, que s’il me chopait au coin de la rue, après avoir lu ce billet, il me flanquerait des coups de chaîne de mobylette et me laisserait sur le carreau avant de s’en retourner… monter dans son 4x4 et aller voir son match de foot sur sa chaîne câblée en buvant des bières comme dans le temps mais avec le confort en plus. Le rock’n’ roll est né en 1954 et le rocker rennais à l’âge de ses artères. C’est mieux qu’avoir celui de César Franck, c'est sûr !

Mais allons-y quand même, Alonzo ! Le rocker rennais a donc entre cinquante et soixante-dix ans. Il vient désormais au concert accompagné de Bobonne et de sa progéniture. « Faut vraiment que tu le voies avant qu’il meure ! ». Quand le concert à lieu sur la place de la Mairie de Rennes, que trois cent personnes sont installées dans les transats mis à disposition pour entendre de la musique de vieux jouée par des vieux, le rocker rennais montre à tout le monde que lui est resté jeune, malgré sa calvitie, ses cheveux blancs et sa bedaine et donc il se poste devant la scène, offrant en spectacle au public assis son beau ( ?) postérieur de bourgeois convenable.. mais pas trop venable, quand même.

Vous reprendrez bien un peu de Brelgitude, en attendant la suite ? 

Publicité
Publicité
30 août 2015

Little Bob blues bastards à Transat en ville à Rennes le 29 août 2015 (2)

150829 029

150829 032

150829 034

150829 021

A ce moment-là, on se dit : « c’est cuit » et on a raison. On ne profitera en rien du concert de Little Bob blues bastards. « Un concert de rock, nous dit implicitement la famille Bidochon des premières loges, c’est debout près de la scène, le verre de bière ou la clope à la main. Ou, maintenant, l’appareil photo ou le smartphone qui prouvera sur Facebook ou dans le fond du disque dur « qu’on y était » ».

Oui, c’est cuit. On attend des « Assis ! Assis ! » du public qui ne viennent pas. Seul un type se lève et va tenter de parlementer avec Robert et Raymonde pour leur suggérer que la contemplation de leurs postérieurs adipeux pendant une heure ne va pas vraiment le faire bander mais le pauvre homme est bien seul. Tous les autres rockers rennais sont affalés dans leur transat en train de consulter leur smartphone ou de se dire « Merde ! Lundi on retourne au boulot, plus la force de m’énerver en cette fin de vacances. Bidochon ou Bob, quelle différence ? Ca commence par un B. tout pareil et Bob c'est le diminutif de Robert !»

Et de fait quand le rocker du Havre investit la scène on ne voit rien, personne ne voit rien ! "Little" Bob n’a pas volé son surnom, il est vraiment petit et personne n’aperçoit longtemps son casque de cheveux blancs. Du coup, une douzaine d’autres courageux ( ?) s’en va rejoindre l’indélogeable famille Tuyau de Poêle. Ils seront quoi ? Une trentaine, là-bas devant ? Une trentaine de chauves ou de dégarnis qui prennent en photo le crâne dégarni ou chauve du mec qui est juste devant eux !

30 août 2015

Little Bob blues bastards à Transat en ville à Rennes le 29 août 2015 (3)

150829 042

150829 045

150829 046

150829 047 B

150829 048 B

Croirez-vous, grandes et grand naïfs-naïves que vous êtes, que le rocker rennais se déhanche au son de ces rocks endiablés ? Que nenni, mes ami(e)s ! Il est planté là sans taper du pied, sans crier, sans rire, sans chanter, tel un intello rennais au cinéma L’Arvor en train d’attendre de se brûler pour rire devant le film drôle. C’est que le rocker rennais, maintenant, a sa dignité… et son arthrose, ou les deux, sans oublier son ennui et sa zappitude.

On en verra donc qui consultent leur Facebook – surveillons ce que font ceux de nos petits-enfants qui ont bien voulu que Mamie soit leur amie – qui photographient Valérie-Nicole-Maryvonne dans le transat, d’autres qui « allôtéoùtent » et qui « regarde moi je suis juste devant la rangée de dos devant la scènent », d’autres qui lisent et – c’est Marina B. qui me l’a rapporté, vous pourrez lui casser la gueule aussi, - certains qui dorment ! 

30 août 2015

Little Bob blues bastards à Transat en ville à Rennes le 29 août 2015 (4)

150829 035

150829 036

150829 037

On va s’arrêter là ! Vous aurez compris qu’il y a eu une erreur de casting. On va rejeter la faute sur la ville, comme font tous les rockers depuis que le rock existe. « Comment ? Chers employés municipaux, tas de feignants de fonctionnaires, vous avez eu la flemme de monter les écrans géants de chaque côté de la scène ? Comment, vous nous mettez des transats pour un concert de rock ? Pas étonnant qu’il n’y ait que des vieux alors, sur la place ! ».

Pour terminer, je pourrais la jouer plus provoc’ encore du haut de mes 26 ans virtuels et vous rappeler qu’un vieux rocker a écrit « It’s better to burn out than to fade away » et qu’il y en avait un sacré paquet de « faded away » hier ! Je pourrais même me souvenir de Carl of Gaule, autre vieux rocker des sixties qui a déclaré « La vieillesse est un naufrage ».

Mais je ne suis pas comme ça. Je suis rentré chez moi au bout d’une heure et j’ai écouté Philippe Jaroussky interpréter « Pietà, sacred works for alto » de Vivaldi en téléchargeant des vieilles choses des années 60 sur mon disque dur externe. Ce qui est bien avec les CD et Internet, c’est que le vieux rocker rennais que j’aurais pu être moi aussi n’impose pas ses codes stupides et ridicules à qui que ce soit.

Merci quand même aux vieux rockers rennais de ce samedi soir. La vidéo sur laquelle le groupe déménage sans que personne ne bouge est à hurler de rire ! 

29 août 2015

Leila and the Koalas à Transat en ville à Rennes le 27 août 2015 (1)

150827 008

150827 028

150827 043

 Caramba ! Encore raté ! J'avais lu sur le programme de Transat en ville quelque chose comme : "Leila and the Koalas vous emportent dans leur musique ensoleillée par le métissage entre le bluegrass américain des années 40 et le rocksteady jamaïcain".

Ca s'annonçait donc bien et j'allais enfin entendre de la musique moderne. Sauf qu'il a plu toute cette sainte journée de reprise du boulot et que le concert, initialement prévu au parc du Landry, avait été déplacé sous la halle du Triangle. La musique avait donc intérêt à être ensoleillée sinon je me faisais rembourser. Oui, je sais, le concert était gratuit, mais j'adore cette vanne ! 

29 août 2015

Leila and the Koalas à Transat en ville à Rennes le 27 août 2015 (2)

150827 049

150827 060

150827 061

150827 063

 A 20 heures 02, quand j'arrive avec mon pliant blanc à toile bleue et mon Donald Westlake à la main, il y a déjà un monde fou. Tout Bourgbarré est là ! ;-) Leila - oui c'est celle de "La Nouvelle star" pour les connaisseurs - en est native et tous les gens du bourg, barrés ou pas, sont de son fan club. Je m'installe près de la table de mixage, bien en face de la scène mais déjà un peu loin, prêt à jouer de "l'effet créatif" de mon Ixus ! 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 > >>
Mots et images de Joe Krapov
Publicité
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 788 601
Archives
Newsletter
Publicité