Des massues aux masques
Une seule lettre change
La quatrième

Le temps passe mais les vieilles photos permettent de dia-positiver !
Joie, fête, couleurs, vie !

Désolé pour les copines qui soufrent de coulrophobie : le déguisement de clown semblait très porté ces années-là !

J'ai repris mes activités de numériseur de diapos. Ici on est début 1993, les 25 et 26 avril, sur le chemin au-dessus de la plage de Beg Leguer. Les couleurs sont signées Fujichrome.

L'Île grande...

... ou l'île Renote ?

Depuis que Marina Bourgeoizovna a repris des cours de danse bretonne, je suis condamné, deux fois par an,  à fréquenter les festoù-noz de Lannion. Je ne le regrette jamais : les musiciens y sont excellents et photogéniques. Le groupe JMK qui animait le fest-noz des Tardives ce soir-là ajoute à sa musique une touche électro pas piquée des hannetons que j'ai fort appréciée. Extraits :

Dans la grande poubelle de la vie
Il y a, en ces mois d'été 2016,

Des malades qui foncent dans la foule,
D'autres qui assassinent des prêtres, 

Un putsch qui a raté et des tas de suspects
Que l'on fourre en prison,

La folie du Pokémon go
Et celle de l'itsi bitsi petit burkini.

Il y a moi qui photographie
Les danseurs du dessus du volcan.

Dans la grande poubelle de la vie...

Il semble que ni Dieu
Ni l'Eboueur n'existent.

Fais ton tri sélectif et recycle
A même la décharge !

- C'est Morgane (de toi) qui danse ici !
- Comment tu sais ça, toi, Joe Krapov ?
- A la fin du set elle est venue me donner son adresse mèl pour que je lui envoie les photos que j'avais prises du fest-noz.
- Ah ben, pour une fois, on ne te reproche pas ton statut de voyeur !
- J'ai quand même eu l'air bien con : je n'avais photographié que ses pieds ! Je lui ai dit que je reviendrais l'année prochaine. Elles avaient tellement la pêche en dansant, elle et sa copine (sa soeur ?), que ça aurait mérité toute une pellicule !
- 24 ou 36000 poses ?

Comment comprendre et expliquer une vocation de voleur d'images ? Contrairement à Renaud Séchan, dont j'adore pourtant la chanson "Cent ans", parfois je regarde mes contemporains et je n'ai pas l'impression de "ne contempler rien".

 Encore une oeuvre-cadeau de Mademoiselle Zell

Retrouvailles avec M. Chouchen, chat peu commode.