L'inauguration du mail François Mitterrand le 29 mai 2015 (6)
Vincent Burlot, "Père la Paillette" d'un jour
a accompagné en chansons "locales" Xavier Lesèche dans sa déambulation contée.
Quand Xavier va retirer sa main gauche, l'arbre va s'écrouler !
(Tu as trop regardé "Une nuit à Casablanca" des Marx Brothers, Joe Krapov !
Mettons tout de suite ici le lien vers le récit, fait par Xavier L.,
de l'aventure extraordinaire du père La paillette :
http://fr.wikisource.org/wiki/Au_Pays_de_Rennes/Le_Mail
Cette histoire m'a beaucoup parlé :
- les gens qui ne veulent pas mourir me sont très chers !
- la fille de ce monsieur aurait tenu le café/débit de tabac à côté de l'église Saint-Etienne.
Si c'est bien l'ancienne église Saint-Etienne,
le bistrot en question serait 'Le Vieux Saint-Etienne" où j'ai situé
les aventures de l'oncle Camille Cinq-Sens et de sa nièce, Isaure Chassérau.
La Fête du peuple breton en juin 2002 sur la place du Parlement à Rennes (8)
J'ai retrouvé sur Internet ce texte écrit sous une autre photo de la même personne... par un autre moi-même !
ZAZA BREIZH
Zaza, à force que je lui tourne autour, elle va finir par croire que je suis amoureux d'elle.
Elle n'aura peut-être pas tort. Zaza, c'est Isabelle, elle est jeune, elle est belle, elle écrase les boutons du piano à bretelles sur la place Saint-Michel. On l'appelle Zaza et l'étui en cuir noir de son accordéon révèle son surnom : Zaza Breizh.
Elle joue de la boîte à punaises, du diato dans toutes les fournaises, elle fait danser toutes les foules au son de sa "boest an diaoul".
La photo ne montre pas l'énergie qu'elle met dans la fête, les sourires qu'elle lance aux personnes de connaissance, sa puissance, ses cris de quasi-transe, les battements de ses pieds qui donnent la cadence à celles et ceux qui dansent.
Cette place de Rennes, c'est vraiment la Bretagne qui l'envahit pendant les Tombées de la Nuit. Quelque chose de magique se transmet par la musique, une espèce de cercle… celtique, une spirale infernale, un Triskell démentiel qui nous emmène au ciel.
Et tout ça grâce à Isabelle, par la grâce d'Isabelle, grâce à Zaza la magicienne.
Zaza, à force que je lui tourne autour, elle va finir par croire que je suis amoureux d'elle. Elle n'aura peut-être pas tort : j'ai toujours adoré les musiciennes.
Les Ginettes à la Fête des années folles à Trébeurden le 23 août 2014 (1)
Bravo et merci, Mesdames ! Ca me semble toujours très bien qu'on ressorte les chansons de 1880 à 1950 à destination des oreilles d'aujourd'hui. Je ne suis pas le dernier à le faire avec ma voix de fausset et ma guitare à douze cordes pour faire deux fois plus de fausses notes et je me demande bien pourquoi je fais cela puisque, on le verra dans mes billets de la semaine prochaine, je suis un jeune homme bien élevé avec une "love story" pour la musique tout à fait de l'époque "Elle aimait Mozart, Bach et les Beatles" (même si, officiellement, je suis né en 1989) !
Bon, moi ce serait plutôt Vivaldi, mais c'est un détail. Ou alors, et cela reste mystérieux, j'aime Bach et Laverne ?
En tout cas ce récital fut un régal ! Vive la Fête des années folles ! Vivent les années folles qui arrivent ! Vive la fête !
Les Ginettes à la Fête des années folles à Trébeurden le 23 août 2014 (2)
- Pas de visite à Lannion sans un passage à la fort estimable librairie Gwalarn. J'en ai ramené deux bouquins de cuisine soldés : "Le Thon c'est bon" de Philippe Conticini et "Poissons" de Cornelia Adam. Mais j'ai aussi acquis le dernier roman de Patrick Modiano publié en poche chez Folio : "L'Herbe des nuits". Je l'ai lu avec grand plaisir, sachant que ce récit semi-policier, semi nostalgique et complètement modianesque aurait une fin en eau de boudin : je n'ai pas été déçu ! Depuis j'ai entrepris de relire tout Modiano à l'envers.
- N'importe quoi, Joe Krapov ! Tu vas de la dernière page à la première ?
- Non. J'ai juste relu l'avant dernier de ses livres, "L'horizon" qui est pratiquement la même histoire et je vais entamer "Le café de la jeunesse perdue" mais je fais un détour auparavant par "Un pedigree".
- Et alors ?
- Je ne suis pas déçu : c'est bien du Modiano à chaque fois. Pour lecteurs un peu masos ! Donc un régal !
La Compagie La boca abierta aux Tombées de la nuit à Rennes le 6 juillet 2014 (1)
Un duo de clowns féminin, on a envie d’analyser les différences. Et c’est idiot car il n’y en a pas ! C’est bien encore ici le clown blanc et l’Auguste. Si la belle en robe rouge n’a pas le sourcil noir, les paillettes et le cône blanc du connaisseur des règles elle joue le même rôle de la civilisée qui présente au public sa comparse un peu brute comme on pousse une enfant sur la scène lors de la Fête de l’école. Quand on est ensemble, on se porte, on se supporte, on supporte.
La Compagie La boca abierta aux Tombées de la nuit à Rennes le 6 juillet 2014 (2)
C'est que ce personnage en bleu, mi Gavroche mi-Djamel Debbouze mais sans la répartie, ce manchot du langage qui gesticule, surprend, percute, percussionne, souhaite bon appétit en langues gutturales et même en langue "chien fou", c’est aussi Harpo Marx et sa paire de ciseaux à découper les robes des dames de la haute ! Attention à l'arrosage !