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Mots et images de Joe Krapov

29 avril 2017

LA CHASSE AUX MOTS

FuretDuNord

A la chasse aux mots, Momot s’en est allé. Dans quantité de dicos, même chez Furetière, il a fureté mais aucun terme n’a détalé, pas même « furet » et pourtant il court bien, l’animal ! Alors il a pêché les plus rares, les plus colorés, les plus sonores, les plus drôles. C’est comme ça qu’il enrichit son vovocabulaire, Momot.

Il a ramené dans ses filets le mot « zambic ». C’est un mot de l’ex-Congo belge, une déformation de « Gueuze Lambic », et cela désigne soit les coureurs de jupons, soit ceux qui aiment la bière mais on peut faire les deux si on veut.

Il a adoré le mot « Zaïque ». C’est une interjection malgache que l’on lance aux enfants pour leur intimer l’ordre de se tenir à carreaux.

Il a apprécié le mot américian « less » qui signifie plus ou moins la même chose que le mot «laisse » en français sauf qu’on l’attache uniquement à un teckel, un basset artésien ou à ce genre de chiens lymphatiques comme Droopy ou François Fillon dont on se demande bien pourquoi on les laisse (ou less) proclamer que « Vous savez quoi ? Ils sont le héros. ».

Momot a moins aimé le mot « losse ». Le mot « losse » s’était perdu dans le dictionnaire allemand entre « berger » et « mirador ». Un losse est un chien qui ne supporte pas la laisse et le manifeste de façon agressive. Ce n’est jamais très agréable de tomber sur un losse.

Il a bien aimé le mot « fritz » qui signifie « ami » en alsacien.

 

AEV 1617-25 M le maudit

Il a flashé sur le mot « Die » qui est le nom d’une ville dans laquelle vivent une jolie fille qui s’appelle Clairette et un cochon qui sent (le fameux cochon qui sent de Die, dont on tirait jadis un parfum très recherché).

Mais de tomber amoureux de ce dernier vocable, cela a causé sa perte, à Momot. Il n’aurait jamais dû le clamer aussi fort. Quand il a crié : « J’aime le mot « Die » ! », ça n’a pas loupé, tout le monde a crié « Zaïque » s’est emparé de sa less, a lâché son losse et lui est tombé dessus.

C’est que, voyez-vous, par ici, les gens ont vis-à-vis de la langue et des Fritz une culture assez cynéphilique.

Alors si vous aussi vous allez à la pêche aux mots, n’en parlez à personne. Rappelez-vous le proverbe touareg made in Breizh :

« Chameaux tus et babouche cousue,
La Lune d’or lit en silence ».

AEV 1617-25 chameau

Image de Michel Moyne
extraite de
"Un Petit canard... comme ça" de Jean Sauvestre.

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 25 avril 2017
d'après  la consigne n° 332 de Pascal Perrat (incipit en gras)

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29 avril 2017

COMÉDIE-PLAGIAT

DDS 452 Montmartre_PicassoArlequinFaut-il envier les saltimbanques ?

Ils doivent installer les tréteaux, dresser leur estrade, tendre des calicots, parcourir les faubourgs, donner la parade à grand renfort de tambour ! Garer devant l'église la roulotte peinte en vert, installer les chaises pour un théâtre à ciel ouvert et surtout espérer drainer derrière eux tout le pays comme un cortège en folie !

Quelle gageure ! Les candidats à la Présidence de la République réussiront toujours cela mieux que vous, saltimbanques ! Sans rien savoir faire que causer-gloser et en arborant cravate, qui plus est ! Et suivis par des forêts de caméras !

Si vous voulez voir confondus les coquins dans une histoire un peu triste où tout le monde s'arrange à la fin, si vous aimez voir trembler les ambitieux, vous lamenter sur Benoît ou rire avec les heureux, parcourez la toile et entrez donc vous installer ! Sur les étoiles le rideau va se lever. Quand les trois tops du vingt heures retentiront dans la nuit, ce dimanche, ils vont renaître à la vie, les vrais comédiens !

Pendant ce temps les saltimbanques ont démonté leurs tréteaux. Ils ont ôté leur estrade et plié les calicots. Ils laissent au fond du cœur de chacun un peu de la sérénade et du bonheur d'Arlequin.

Arlequin ? Combien de divisions ?

Demain matin quand le soleil va se lever ils seront loin, et nous croirons avoir rêvé. Ils auront disparu dans la nuit et nous, dans nos villages, endormis, nous resterons les indécis à qui on offre de choisir entre patrie et patrons, entre hérésie et peu de raison, entre hystérie et pressage de citron.

Ca m’énerve trop, tiens ! Attendez-moi, les saltimbanques ! Je vous rejoins, j’ai une guitare, l’amour des mots, un nez de clown et un ukulélé rose ! Vous avez une place pour moi dans la roulotte ?

P.S. Un grand merci à M. Jacques Plante à qui j’ai emprunté la moitié, sinon plus, des phrases de ce texte !
P.S. L'illustration du haut de la page est de Pablo Picasso. Elle s'intitule "L'Arlequin au verre".

Ecrit pour le Défi du samedi n° 452 à partir de cette consigne : Saltimbanque

28 avril 2017

Le port des Minimes à la Rochelle le 16 janvier 2017 (1)

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"Sont les filles de La Rochelle
Ont armé un bâtiment"

"Ah la feuille s'envole s'envole
Ah la feuille s'envole au vent" 

Je m'en suis allé chanter cela en public hier avec mes "m'A2R1 d'H2O douce" !
(On a des références tintinesques ou on n'en a pas !)

28 avril 2017

Le port des Minimes à la Rochelle le 16 janvier 2017 (2)

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Je sais que ce n'est pas politiquement correct
mais on aurait presque envie de chanter avec Renaud
"Ah putain c'qu'il est blême, mon HLM" ! 

28 avril 2017

Le port des Minimes à la Rochelle le 16 janvier 2017 (3)

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Pétronille II tu sens la menthe II ?

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Ainsi donc on vient se poser à La Rochelle comme en pèlerinage sur les pas de Georges Simenon et qui est-ce qu'on trouve ? La Fontaine avec son renard et ses raisins !

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28 avril 2017

Le port des Minimes à la Rochelle le 16 janvier 2017 (4)

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27 avril 2017

Les coquillacollages de Jean-Emile Rabatjoie du 26 avril 2017 (1)

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170426 265 004

A quoi est-il bon, le Pr Tournesol blanchi sous le harnais ?
Au cimetière des éléphants !

27 avril 2017

Les coquillacollages de Jean-Emile Rabatjoie du 26 avril 2017 (2)

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170426 265 005
Se retrouver au fond d'un aquarium, pour un coquillage,
c'est être mis en en prison ou c'est reprendre vie ?

27 avril 2017

Les coquillacollages de Jean-Emile Rabatjoie du 26 avril 2017 (3)

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Se sentir pousser des ailes ?

27 avril 2017

Les coquillacollages de Jean-Emile Rabatjoie du 26 avril 2017 (4)

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Deux drôles d'oiseaux !

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