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Mots et images de Joe Krapov

4 mai 2017

Les couleurs du Gabut à La Rochelle le 16 avril 2017 (2)

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Les seuls endroits où les architectes semblent se permettre la couleur sont soit les îles
(Burano, Groix, Sein) soit les bords de mer. C'est dingue, non ?

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4 mai 2017

Les couleurs du Gabut à La Rochelle le 16 avril 2017 (3)

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Ca déchire bien aussi, l'effet créatif "pop" !

4 mai 2017

Les couleurs du Gabut à La Rochelle le 16 avril 2017 (4)

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Hommage à Simenon : La mort d'Auguste.

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4 mai 2017

Ce que l'on pouvait lire à La Rochelle le 15 avril 2017 (1)

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Phileas Fogg ? Encore ce satané Jules Verne ?
Mais il est donc partout ?

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 Qui est cette Nanette ? Viendrait-elle d'ici en musique
ou de là en B.D. ?

4 mai 2017

Ce que l'on pouvait lire à La Rochelle le 15 avril 2017 (2)

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Puisqu'on me donne le droit d'être insolent, je ne ferai pas le mur :
"Retourne à l'écolle apprendre l'orthograffe !"

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4 mai 2017

Ce que l'on pouvait lire à La Rochelle le 15 avril 2017 (3)

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Mon copain Pierre-Antoine (le Dr Sanguinetti du SMURT) m'en a rapporté une bien bonne :
"Nous avons un deuxième tour très freudien :
on nous demande de choisir entre une candidate qui a tué son père
et un candidat qui couche avec sa mère" !

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On n'était pas venus ici pour se dépayser ?

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 Ainsi donc on vient se poser à La Rochelle comme en pèlerinage
sur les pas de Georges Simenon et qui est-ce qu'on trouve ? 
Arthur Rimbaud !

4 mai 2017

Ce que l'on pouvait lire à La Rochelle le 15 avril 2017(4)

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Si vous vous prénommez Elsa, l'entrée est gratuite !

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Si vous vous prénommez Louis il faudra sortir quelques Louis.

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Dans les deux cas il faudra présenter une pièce... d'identité !

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Et un raton-laveur
qui joue d'un accordéon qui pèse 400 kilos
Ca n'existe pas
A'xiste pas !

Et pourquoi pas ?

(ou comment rendre hommage à trois poètes et une poétesse en cinq lignes !)

3 mai 2017

Consigne 1617-26 de l'Atelier d'écriture de Villejean du 2 mai 2017 : Pensées entre deux anagrammes

AEV 1617-26 Anagrammes-pour-lire-dans-les-pensees

Pensées entre deux anagrammes

Dans le livre « Anagrammes pour lire dans les pensées », Jacques Perry-Salkow a relevé des phrases philosophiques dont les lettres mélangées peuvent reformer d’autres mots et donc d’autres phrases.

 Il a demandé à Raphaël Enthoven d’écrire un texte qui mène d’une formule à son anagramme. A titre d’exemple ce texte nous explique pourquoi « Critique de la raison pure » devient « paradis onirique et cruel » ou divague plus ou moins logiquement entre les deux formules.

 Il est demandé d’écrire plusieurs textes d’une quinzaine de lignes pour aller d’une anagramme à l’autre. Tous les styles sont admis.

Voici la liste des anagrammes proposées dans lesquelles chacun(e) pouvait choisir :

 

Empruntons la route et rions Et la mort n’est rien pour nous
Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre L’écriture signe le questionnement
On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve la vague sans fin modifiée emmène nos jeux de sable
Le travail, la famille, la patrie La villa, le mari parfait, la télé
Mouvement des Femen Vénus, femme et démon
La crise de l’autorité Le droit à la sécurité
Liberté égalité fraternité ébriété, flirt et galanterie
Intouchable chant oublié
De la démocratie art de la comédie
Monseigneur Bossuet, l’aigle de Meaux Diable ! les goûteux sermons ! Une magie !
Et si le ciel était vide ? Ta vie, elle est dite ici !
Monsieur Tout le monde Tu es le mouton endormi
La révolution d’octobre robinet d’alcool ouvert
La fonction crée l’organe Le forgeron connaît cela
L’ancien régime et la révolution Le roi guillotiné creva net. Amen
La propriété, source de l’égalité origine de la prospérité actuelle
Dieu est mort Remis de tout
Le journal d’un séducteur jeu cruel d’un sale tordu
La beauté est dans l’œil de celui qui regarde et Dieu créa la laideur dans le geste oblique
Le misanthrope l’atmosphérien
On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux Saint-Exupéry veut, noble visée, que l’être conçoive bien les illusions
On se suicide toujours trop tard Discutera-t-on toujours d’espoir ?
Le paradis terrestre plâtre de terrassier
La vieillesse est un naufrage vigne austère sans la feuille
Le rêve américain La vie mercenaire
Qu’est-ce que le moi c’est quelque émoi
L’inconscient est un lac obscur blanc inconnu sous clé stricte
Entre la solitude et la vulgarité une voile leste, l’attrait du large
La grande muraille de Chine Le daim regarde la chenille
La vraie vie est ailleurs La rivière suit sa vallée
Le nombril du monde l’immonde rond bleu
La morale a toujours le dernier mot Alors l’amour rend Juliette à Roméo
La Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix Le gueux radine, l’étendard palpite, le ciel bouge
Perdre sa vie à la gagner aspire à la grande grève
La révolution industrielle nourrit la solitude en ville
Question sans réponse enquêtons sans espoir
La fin du monde est pour demain arôme fou d’un matin splendide
De l’entremangerie universelle Nulle règle. Rester en vie demain
Cueille le jour sans te soucier du lendemain au seuil du jardin : une école, cent mille roses…
Penser contre soi-même comme serpenter en soi
Autres temps, autres mœurs Tout passe et sera murmures
Salon de Madame Verdurin Marivauder dans le monde
Le baiser du soir libido rassurée
Le sens de la vie L’éveil des ânes
L’épreuve de philo du bac l’approche bleue du vide
L’amour un instant de bave un diamant bouleversant

 

3 mai 2017

QUE NUL N’ENTRE ICI S’IL N’EST GÉOMÈTRE !

- Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre !

- Parce que… c’est quoi, ta boutique, Platon-Daignant ? C’est un atelier dans lequel on travaille à la chaîne d’arpenteur ? C’est une droite qui passe par deux poings dans la gueule et d’un seul coup d’un seul se retrouve chaos ? C’est un point de passage vers un univers parallèle ? Un endroit où l’on peut jouer au petit rapporteur parce que tout est black et rien d’équerre ? Un lieu où il faut respecter les règles et faire dans la demi-mesure ? C’est le pavillon de Sèvres ? On y conserve Nicolas Sarkozy dans du formol et dans cette vitrine attenante, là, ce sont les talons du maître ? C’est la salle Hubert Circurien ? On y donne des circonférences pour nous expliquer pourquoi le monde tourne de moins en moins rond ?

- Ca va changer. A partir de dimanche soir vous n’aurez plus le droit d’écrire vos insanités et d’interroger le pouvoir. La bête qui vit dans cette caverne connaît votre amour des Lumières et votre habitude de demander des comptes. Elle les connaît et elle ne les aime pas. Ces usages seront abolis. Nous n’acceptons pas que l’écriture signifie le questionnement.

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 Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 2 mai 2017 d'après la consigne ci-dessus.

3 mai 2017

ON NE SE BAIGNE JAMAIS DEUX FOIS DANS LE MÊME FLEUVE

On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. Ça porte malheur. Regardez la pauvre Léopoldine Hugo à Villequier !

Et puis, la Vilaine, vous vous y plongeriez, vous, dans cette eau boueuse du centre de Rennes ? Et comment vous feriez ? On a construit un parking par-dessus !

J’ai du respect pour les poètes. Jamais je n’irais me baigner sous le pont Mirabeau à Paris au milieu des amours d’Apollinaire.

J’aurais bien fait trempette des pieds à Meung-sur-Loire mais il y avait là un gros pêcheur aigri qui m’a jeté :
- Si tu te baignes là, je te fais coffrer ! Aussi vrai que je m’appelle Jules Maigret.
Je n’ai pas insisté. Ces retraités, quelle engeance !

Il faut voir les digues qu’ils ont construites, à Toulouse ô Toulouse ! Dès qu’elle entend du Nougaro la Garonne ne se sent plus pisser, elle déborde d’aise et ce sont alors des crues phénoménales. De toute façon la Garonne on ne la traverse à gué que lorsqu’il a neigé à Port-au-Prince, c’est-à-dire pas souvent. Du coup je préfère dire à ma femme de faire du feu dans la cheminée et rentrer chez nous

Tous les fleuves, c’est pareil. Dans la Tamise, ce n’est pas de mise, dans le Hoang Ho il ne fait pas chaud. Dans le Tage ça te bousille les cartilages, dans le Rhin ça t’esquinte les reins, dans l’Ienisseï tu te gèles les glaouis et dans l’Ob… ça te glace les lobes des oreilles.

Pour vous dire, même à la plage, je ne me baigne plus. Ce n’est jamais la même eau non plus, à la mer. Et je ne fais même plus non plus de châteaux de sable. J’aurais l’air de quoi, à mon âge (28 ans bientôt, faut-il le rappeler ?). Tout fout le camp, ma brave dame, dans cet univers fluctuant, liquéfié, dévastateur. La vague sans fin modifiée emmène nos jeux de sable.

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 Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 2 mai 2017 d'après la consigne ci-dessus.

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