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Mots et images de Joe Krapov

25 juillet 2023

Récital d'opéra à Transat en ville à Rennes le 19 juillet 2023 (1)

Excellente soirée en compagnie de trois artistes lyriques et d'une pianiste survoltée pour ce premier Transat en ville de l'année 2023 sur la place de la Mairie. Je n'ai malheureusement pas pu récupérer le programme des oeuvres interprétées - il y avait du Bizet, du Mozart, Offenbach et le Duo de la mouche -, la sono avait un peu trop d'aiguës mais le public était d'un calme olympien et d'un enthousiasme olympique et nous aussi. On y retournera l'année prochaine et on essaiera de ne pas oublier l'opéra en plein air du mois de juin !

Pour en savoir plus et entendre ces merveilleux interprètes, allez donc traîner par ici :https://www.unidivers.fr/transat-en-ville-recital-opera-de-rennes/

P.S. Je vais récupérer le texte de l'article d'Unidivers et le coller à la fin du billet : rien ne me garantit que ces annonces seront conservées en ligne aussi longtemps que les documents papier à la BNF !

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25 juillet 2023

Récital d'opéra à Transat en ville à Rennes le 19 juillet 2023 (2)

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Article de Thierry Martin sur le site Unidivers (18-07-2023)

Cette année, pour le festival Transat en ville, l’Opéra de Rennes vous proposera un alléchant programme regroupant les grands classiques mais également quelques standards de la musique de jazz comme West side story de Leonard Bernstein. Ce concert intitulé « Des étoiles au clair de lune » se propose d’attendre avec sagesse qu’il soit 20h afin que d’éventuelles rigueurs de la canicule ne viennent à perturber les chanteurs. Ils seront au nombre de trois accompagnés de la pianiste Moeka Ueno.

Emy Gazeilles (soprano), Kaëlig Boché (ténor), Timothée Varon (baryton), Moeka Ueno (piano) / Récital piano et voix.

Deux chanteurs et une chanteuse, qui tous ont un lien intime avec la Bretagne, proposent avec leur complice au piano, un récital unique en ce début d’été !

Honneur aux dames, c’est la soprano Emy Gazeilles qui ouvrira le bal en interprétant « La valse de Juliette » tirée de Roméo et Juliette de Charles Gounod. Emy, après un passage dans le milieu des musiques actuelles, entre au conservatoire à Lyon et dès l’âge de 19 ans se voit offrir le rôle de Papagena dans « La Flûte enchantée » de Mozart. Il n’y a pas de hasard, aussi la voir obtenir en 2022 et à l’unanimité le premier prix de chant du conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, n’est pas à proprement parler une surprise. Emy Gazeilles intégrera à la rentrée la troupe de l’opéra de Paris.

Plus tard dans le concert, on la retrouvera, cette fois en duo avec Kaëlig Boché, interprétant « Ange adorable », toujours de Gounod. Puisqu’il a été cité, laissez-nous vous présenter ce ténor au nom bien breton. Il a fait ses premières armes au sein du chœur d’enfants de Bretagne, ensemble ô combien prolifique dans la création de chanteurs à la réputation internationale. Poursuivant ses études musicales, il a collecté un nombre impressionnant de diplômes comme un master d’art lyrique du conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, ainsi qu’un diplôme d’artiste interprète. Il a reçu pour cela les précieux conseils, entre autres, de Stéphane Degout, Stéphanie d’Oustrac et Christoph Prégardien. Excusez du peu !

Poursuivant sa carrière, il été vu dans de nombreux opéras français et étrangers interprétant des rôles de plus en plus importants, comme celui de Tamino dans « La Flûte enchantée ». Pour le public rennais il n’est pas un inconnu puisqu’il était présent dans le rôle de Gomatz lors de la diffusion de Zaïde, opéra de Mozart également. Très à l’aise dans le récital de mélodies françaises ou le répertoire du lied, il se produit fréquemment avec des pianistes de renom comme Célia Oneto Bensaid, Tanguy de Williencourt ou Adam Laloum. Vous le voyez, un chanteur digne du plus grand intérêt que nous ne manquerons pas d’aller entendre ce 19 juillet 2023 à Rennes.

À cette occasion, il formera un duo tout à fait appétissant avec le troisième larron, à savoir le baryton Timothée Varon. Voilà un garçon tout à fait étonnant. C’est à 14 ans lors d’une fête de la musique, à Vannes, qu’il se produit sur scène pour la première fois. Il en retire le sentiment, selon ses dires, d’être à sa place. Sans doute n’a-t-il pas tort, il est pourtant assez étonnant de savoir qu’il ne s’intéresse à l’opéra qu’à partir de l’âge de 20 ans. Entendant l’air « La fleur que tu m’avais donnée » tiré de Carmen, il se précipite chez le disquaire pour écouter encore et encore cette émouvante mélodie chantée par Jonas Kaufmann. Après des études de lettres modernes, il entame le chant au conservatoire à rayonnement départemental de Pontivy. Rapidement, il intègre les chœurs de l’opéra de Rennes au sein de l’ensemble vocal « Mélisme(s) » sous la baguette de Gildas Pungier. S’en suivra un nouveau temps d’études à Lyon où il reçoit l’enseignement de Françoise Pollet, l’immense wagnérienne française.

À partir de septembre 2018, il rejoint l’académie de l’Opéra national de Paris. Chantant en 2020 sur la scène du palais Garnier, dans « L’Enfant et les sortilèges de Ravel », il monte une marche supplémentaire la même année en faisant ses débuts sur la scène de l’opéra Bastille dans le rôle du comte Seprano du Rigoletto de Verdi. Pour ce concert du 19 juillet, Timothée Varon nous réserve de beaux moments lyriques puisqu’il interprétera seul et en duo de grands airs de « Carmen » de Bizet, de « L’Elixir d’amour » de Gaetano Donizetti. À titre personnel nous attendons avec impatience le dialogue « Au fond du temple saint » entre Nadir et Zurga, extrait des « Pêcheurs de perle » de Georges Bizet.

Si la part la plus belle a été réservée aux chanteurs, il serait injuste d’oublier la pianiste qui va les accompagner. Pour cette édition de Transat en ville, ce sera Moeka Ueno. Voilà un nom qui ne sonne guère Breton, et pour cause, Moeka est Japonaise. Cette native de Tokyo a découvert le piano à l’âge de 5 ans et elle ne s’est pas contentée de cela, elle y a ajouté le cor, les percussions, la composition.

Elle est en outre titulaire de deux diplômes spécifiques en piano solo et accompagnement obtenus à Paris au CRR et récemment, elle a brillamment validé sa licence d’accompagnement en deux ans. Son parcours ne s’arrête pas là et elle accumule tant de distinctions et réussit tant d’épreuves que la liste complète en serait fâcheuse. Tout cela pour vous dire, en manière de conclusion qu’elle n’a rien à envier aux garçons ou à la soprano et que son parcours personnel est de haute volée.

Si d’aventure quelqu’un avait pensé que ce concert allait être chanté par de louables amateurs, qu’il soit vigoureusement détrompé. Le 19 juillet à 20h, Transat en ville ne présentera pas de seconds couteaux mais de véritables épées !

24 juillet 2023

De retour à Lille (Nord) en juillet 2023 (1)

J'ai inventé un nouveau jeu. De la fenêtre de notre chambre d'hôtel, j'ai pris déjà deux photographies. Le jeu consiste à les publier et à demander "Où sommes-nous ?". C'est trop facile pour les gens qui connaissent Lille : on aperçoit à droite le très reconnaissable beffroi de cette ville.

Et c'est d'autant plus facile pour celles et ceux qui ne connaissent pas cette ville que j'ai donné la solution dans le titre du billet !

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Si tu jouais "Le P'tit quinquin", ce serait drôle, encore !
Mais si tu crois qu'on a fait tous ces kilomètres pour entendre du biniou tu te mets la bombarde dans l'oeil jusqu'au coude, mon pote !

24 juillet 2023

De retour à Lille (Nord) en juillet 2023 (2)

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Les coiffeurs sont philosophes par ici ?

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Interdiction de faire un petit demi-pas pour l'homme et un grand demi-pas pour l'humanité !

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Devant la gare de Lille cette statue a pour nom Romy
mais elle n'a aucun lien avec la célèbre actrice de cinéma portant ce prénom.
Sissi, c'est  vrai, ce que j'écris-là !

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Je suis ton clone, Luke !

23 juillet 2023

Comment vas-tu ? / Ray Ventura et ses collégiens

Nous voilà repartis de chez nous depuis vendredi matin pour un week-end de retrouvailles familiales du côté de Lille (Nord). Ce qui expliquera que je n'ai pas eu le temps de déchiffrer les paroles de ce chef d'oeuvre d'intellectualité qui m'est arrivé via les suggestions de M. Youtube. Pour une fois l'algorithme (dans la peau ?) ne s'est pas fichu de moi. J'ai toujours adoré Ray Ventura, je possède de nombreuses compilations de ses oeuvres mais j'ignorais l'existence de ce titre-là dont on ne trouve pas les paroles sur Internet. Je reviendrai donc la semaine prochaine pour un partage avant mise de l'objet dans ma guitare !

Et peut-être bien d'autres choses vu qu'il y a un compte "Ray Ventura et ses collégiens" avec plus de 200 chansons sur Youtube ! 

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22 juillet 2023

PAS ENCORE TOUT A FAIT AMNÉSIQUE. 3, Granit rose

DDS 777 Aquarelle de Bugueles

Buguélès !

Ce n’est pas là le nom d’une ville espagnole ni celui du groupe qui interpréta jadis le tube « Video killed the radio star » dont j’avais acheté le 45 tours : eux, c’étaient les Buggles.

C’est juste un nom sur une carte de Bretagne, un souvenir de l’époque toujours bénie où je vivais – j’y vis encore – au paradis.

Ce fut en fait, pendant longtemps, une aquarelle mystérieuse, réalisée, à l’époque où j’en peignais, - 1992 ! - d’après une photographie prise lors d’une randonnée en pays de Trégor.

Vu que je ne suis pas ici pour raconter ma vie mais que, en gros, c’est ce que tout le monde fait sur le web, posons en préambule que cela fait quarante ans cette année que nous rendons visite, une ou deux fois par an, à notre amie Anita qui réside à Lannion et que nous allons marcher avec elle sur le sentier des douaniers – où l’on n’en rencontre guère – et admirer la mer qui vient se jeter ou se fracasser parfois, sur la côte de granit rose.

Je ne sais pas combien de fois nous avons fait, par tous les temps excepté celui de neige, le tour de l’Île Renote ou celui de l’Île grande ! Ce ne sont en fait que des presqu’îles où l’on croise quelquefois, sur l’étroit chemin de la dernière, le PPDA qui fait son jogging, information inintéressante au possible, j’en conviens, mais ça nous est arrivé au moins une fois.

DDS 777 210516 Nikon 093Quelle fortune n’avons nous pas laissée à la librairie Gwalarn de Lannion et au Restaurant des Rochers à Ploumanac’h ? Combien de photos ai-je prises du phare de Mean Ruz, du château de Costaeres où fut écrit le roman « Quo vadis » par l’auteur Henryk Sienkiewicz que je n’ai toujours pas lu ? Combien de fois ai-je photographié l’oratoire de Saint-Guirec où le pauvre religieux se fait piquer le nez plutôt que la ruche par de sadiques épingleuses qui rêvent de trouver mari ? Quelle idée idiote, ces jeux de l’amour et du hasard, quand on sait ce qu’un mari vaut !

Je partage avec le bien-aimé oncle Walrus le privilège d’avoir posé mes fesses sur la plage de Trestel à Trévou-Tréguignec. J’y ai joué du ukulélé rose et du jeu d’échecs électronique chinois sous le regard ébahi ou indifférent des baigneuses et des longe-côteuses qui s’échauffent au soleil en écoutant les ordres du bruyant Valentin, maître-nageur animateur de la séance d’aquagym tonique. Les mamy-boomeuses découvrent là ce qui leur a manqué tout au long des "Trente glorieuses" pour que leur bonheur de snober Greta Thunberg et Adele Van Reeth soit parfait : les aboiements d’un adjudant-chef ! 

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C’est pourquoi je n’ai pas été étonné de voir proposée à notre écriture cette photographie de la guérite de Penvénan à Port-Blanc où le roi des gastronomes belges a certainement dégoté un restaurant de luxe qui n’a rien d’une gargote !

Et c’est là où la boucle se boucle. C’est en posant la voiture à Penvénan qu’on a fini par retrouver la maison de Buguélès qui avait fait l’objet de mon aquarelle.

Entre temps, exactement comme le disait Madame Raymonde à La Flèche la semaine dernière, on s’est pris trente ans dans la gueule ! Je n’ai même pas pu rephotographier la maison, toute masquée qu’elle est maintenant par la végétation qui a poussé devant.

C’est ça le problème, avec les religions : même au paradis, les choses changent tout le temps. C’est pourquoi il faut fabriquer nous-mêmes notre bonheur avec notre regard, nos sensations et les fabuleux trésors du Trégor et d’ailleurs qu’ont conservés notre mémoire et notre propension à accumuler des images et des noms dans notre poussiéreux grenier.

C’est sans doute là une philosophie un peu trop concon pour les concompliqué·e·s de France-Culture mais, comme disaient Bourvil et Laetitia Bonaparte : « Je suis content, je suis content, ça marche ! » et « Pourvou qué ça doure ! ». 

Ecrit pour le Défi du samedi n° 777 d'après cette consigne (la photo ci-dessous)

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21 juillet 2023

Clichés pris à La Flèche (Sarthe) le 8 juillet 2023 (1)

Quel bonheur de se retrouver ici !

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M'enfin ! Tu n'attends même pas que les marié·e·s sortent de la mairie ?

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21 juillet 2023

Clichés pris à La Flèche (Sarthe) le 8 juillet 2023 (2)

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20 juillet 2023

Le Grand huit aux Tombées de la nuit le 6 juillet 2023 (1)

Nous avons à Rennes un concitoyen, M. Régis Masclet, qui gère et collectionne des manèges forains. Plusieurs de ses pièces ont toujours été installées en ville pour la plus grande joie des mouflets de la cité. Un de ses manèges a été incendié place de la Mairie. Comme quoi certains peuvent vivre en Intelligence et commettre des actes complètement cons ! Son manège Jules Verne a longtemps trôné place Hoche et maintenant son grand carrousel égaie la place Sainte-Annne avec des musiques toujours agréables à l'oreille qu'on écoute avec plaisir en fouinant dans les étals du marché aux livres le samedi matin. Pour ces Tombées de la nuit 2023, il a installé des pièces diverses dans le quartier de Quineleu, face à l'école. Cela s'appelle le grand huit. Je suis allé y voir un spectacle de danse mais j'ai surtout photographié les éléments forains pour lesquels j'ai un intérêt "salement nostalgique" !

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20 juillet 2023

Le Grand huit aux Tombées de la nuit le 6 juillet 2023 (2)

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