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Mots et images de Joe Krapov

8 juillet 2020

Les enseignes de Moncontour (Côtes d'Armor) le 5 juillet 2020 (2)

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7 juillet 2020

Les enseignes de Moncontour (Côtes d'Armor) le 5 juillet 2020 (1)

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Oh les belles bésicles qui arrivent un peu trop tard pour illustrer un Défi du samedi sur lequel je n'ai pas écrit : j'avais juste l'intention d'interpréter "Le Petit pain au chocolat" de Joe Dassin et je n'ai même pas eu le temps de le faire !

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L'occasion rêvée de vous faire part de mon énervement. Pendant trois mois on nous a bassiné·e·s avec "Le covid 19 est passé par ici,  le covid 19 repassera par là, il court, il court le covid...". Comme il s'est avéré à la longue que c'était un truc chiant dont on ne pouvait pas se débarrasser des petits malins ont cru judicieux de le rebaptiser "la covid 19".

Et ça marche ! Au début ce n'était que sur France-Culture, maintenant ça arrive sur France Inter. Et je n'entends personne protester contre cela ! Suis-je donc le dernier féministe de la planète pas nette ? Ou le dernier crétin des Alpes mancelles ?

Allez mettons-nous en chasse de l'explication, histoire de ne pas nous endormir idiot ce soir.

***

Elle est ici et me rappelle la chanson "Les Baisers" de Pierre Perret dans laquelle il y a ces deux vers magnifiques d'insolence :

"Les vieux schnocks de l'Académie
Devaient encore être endormis !" .

6 juillet 2020

Merfillott' à Moncontour (Côtes d'Armor) le 5 juillet 2020 (1)

Finalement, ce n’est pas moi le plus nostalgique (ou le plus vorace) des deux ! "La vie d’avant", c’est bien Marina Bourgeoizovna qui cherche à la retrouver à tout prix, quitte à nous entraîner dans de drôles d’équipées sur simple réception d’un courriel d’une copine conteuse.

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"Léa et Karine chantent et jouent pour nous les artistes locaux des années 70 et 80. A (re)découvrir en chantant et frappant dans les mains." qu'il disait le programme.

Si ça me dit d’aller réentendre en vrai des chansons de Tri Yann, Alan Stivell, François Budet et Gilles Servat ? C’est bien sûr œuf corse, mon général ! En plein air, jauge limitée à 40 places, un dimanche après-midi d'un été sans musique ni théâtre  ? Pas qu'un peu !

Je téléphone donc le samedi après-midi et réserve deux places pour le lendemain. J’imagine un petit jardin bien vert, un peu comme l’hôtel Huger à La Flèche, ou la cour de la défunte Auberge des Acacias de Dureil, des tables avec des parasols, un petit parquet en guise de scène dans les environs de Rennes avec du public masqué et soupçonneux. Et puis, juste avant, une balade à la découverte de Moncontour, village médiéval, petite cité de caractère inconnue de nous.

Tout faux, sergent Krapov !

Le lendemain Madame m’annonce que, finalement, Moncontour c’est plus loin qu’elle ne pensait, en-dessous de Lamballe. Bon OK, départ à 14 h 30. 96,6 kms d'après M. Google-Maps. Une heure de route, arrosée de petite pluie parfois mais une fois arrivés sur place on voit qu’on a amené le soleil avec nous. On gare la voiture un peu n’importe où car le touriste a l’air de pulluler un poil en ce beau dimanche puis on se pose au café du Théâtre. 

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La pianiste fait ses gammes dans la rue barrée à la circulation. Exit le jardin rêvé. On est sur la terrasse du bistrot. Il y a deux jolies Allemandes qui mangent des parts de tarte, les enfants de la flûtiste qui attendent sagement. On commande des jus de fruits et puis le concert débute. L’hôtesse, Madame Anne-Gaud M., n’a pas bien compris le concept et on s’aperçoit, du coup, que nous non plus. La pianiste précise : « Nous allons chanter de la variété française des années 70 et 80 et des chansons d’auteurs contemporains de la région ».

Exit le renard et la belette, dégage la blanche hermine, crevez, les bateaux de Loguivy de la Mer ! 

 Finalement on gagne peut-être au change car au lieu de retrouver on découvre. Ca commence par « Si je chante » d’une nommée Stella, épouse de Christian Vander, batteur et leader de Magma, rien à voir avec ce que fait son bonhomme de mari car la chanson est bien plus drôle. Au fil du concert on entend « Cucul » de Nathalie Miravette, « Les morceaux de fer » de Nino Ferrer, du Zazie, du Gainsbourg par Régine, une chanson de Richard Gotainer, un titre oublié de Sheila ("Redoutable" ? "La Vamp", en fait), un autre qui a l’air bien rigolo de Michel Fugain... Les morceaux bretons d’auteurs contemporains sont joliment composés et mis en musique par la pianiste hyper-douée. Elle joue super bien et a une belle grosse voix du style de celle de Colette Magny mais… Mais personne n’a osé aller dire à ces dames que la balance était pourrie : le piano couvrait la voix de l’autre chanteuse-flûtiste. On n entravait que couic aux paroles des chansons !

Bravo en tout cas au duo et au petit joueur de djembé, le fils de dame Karine, qui a accompagné Merfillott’ sur deux chansons. Il est bigrement doué, le bougre !

Un très bon moment quand même et puis une belle atmosphère de vacances avec ensuite plein de photos d’enseignes, de portes médiévales, de pans de bois et d’escaliers.

On y retournera sans doute : on a un cousin de Paris qui a déménagé pas loin ! On va essayer de se faire inviter pour un prochain concert !

Merfillott' - Par la rue Serpente



Stella - Pourquoi je chante

 

Sheila - La Vamp



Richard Gotainer - Saperlipopette 

6 juillet 2020

Merfillott' à Moncontour (Côtes d'Armor) le 5 juillet 2020 (2)

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6 juillet 2020

Merfillott' à Moncontour (Côtes d'Armor) le 5 juillet 2020 (3)

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Michel Fugain - Ring et Ding



Nathalie Miravette et Bernard Joyet - Cucul



Merfillott' - Nomade (Michèle Bernard)



Et le meilleur pour la fin :

Merfillott' - Ma zénitude

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5 juillet 2020

Les chansons du dimanche 5 juillet 2020

C'est quoi, Joe Krapov ? Une encyclopédie vivante de la chanson française du XXe siècle ? Un gars qui fait "plonk plonk" sur une guitare à 6 ou douze cordes pour que d'autres fous chantants (et folles chantantes) puissent pousser des goualantes ?

Il y a de ça et ce n'est pas triste en vérité. Car du coup voilà le bonhomme embarqué pour co-animer, le 16 septembre prochain, la Fête de la Patate à Acigné (Ille-et-Vilaine).

Et voilà qu'au fil de ses recherches sur Youtube (là où y'a des frites !) il retrouve Marie Bolduc, La Bottine souriante et tombe sur un nommé Bel Hubert. Puis il découvre, après s'être perdu grâce au bien connu phénomène de Wwilfing (What was i looking for ?) élégammeent traduit par Qejetdc (Qu'étais-je en train de chercher ?) trois chansons des Fatal Picards dont la première au moins va finir dans sa guitare : 



Les Fatals Picards : Mon père était tellement de gauche



Les Fatals Picards : Le Drapeau breton



Les Fatals Picards - Le Jour de la mort de Johnny



Mary Bolduc - Le Commerçant des rues



Bel Hubert - Les Patates

4 juillet 2020

REPERE ARCHIVISTIQUE

En bas de cette page il y a pile-poil 800 liens vers des pages antérieures de ce blog. Sur chacune de ces pages il y a dix billets.

Ce billet-ci est donc le huit-mille-neuvième du blog "Mots et images de Joe Krapov" dont la publication sur Canalblog a été entamée en janvier 2013. 

J'ai procédé ces jours-ci à sa sauvegarde sur un disque dur externe. J'ai utilisé pour cela un aspirateur de site web.

Devinerez-vous combien de temps cela a pris pour récupérer cette copie de sécurité ?

48 heures complètes !

Ca occupe ça sur mon disque dur externe :

2020 07 04 Sauvegarde de Mots et images de Joe Krapov

Je vais songer sérieusement à effectuer une sauvegarde manuelle hebdomadaire à partir de dorénavant !

4 juillet 2020

CADET RUSSELL A DROIT A UNE CHANSON !

Cadet Russell


LA CHANSON DE JACKIE

(se chante sur l'air de "La Chanson de Jacky" de Jacques Brel)

1
Même si un jour à Knokke-le-Zoute
Je deviens comme je le redoute
Clébard pour femmes finissantes

Même si j’leur chante " Mi Corazon "
Avec la voix bandonéante
D'un Dalmatien de Carcassonne

Même si on m'appelle « vieux corniaud »
Que je brûle mes derniers feux
En échange de quelques cadeaux
Madame Madame yé fais cé qué yé peux

Même si je m’gave de Canigou
Pour mieux parler d’futilités
A des mémères décorées
Comme le Saint-Guibert de Gembloux

Je sais qu' dans ma soûlographie
Chaqu’ nuit pour des Docteurs Pangloss
J’leur chant’rai la chanson molosse
Celle du temps où je m'appelais Jackie

Refrain
Faire une heure, une heure seulement
Faire une heure, une heure quelquefois
Faire une heure, rien qu'une heure durant
Le beau, le beau, le beau et le con à la fois

2
Même si un jour à Neufchâteau
Je deviens roux comme un chow-chow
Cerclé de chiennes languissantes

Même si lassé d'être aboyeur
J'y sois devenu maître chanteur
Et qu’ce soient les bipèdes qui chantent

Même si on m'appelle le boxer
Que je vende des produits de niches
Du porto fait près de Dinant
De vrais bichons de faux caniches

Que j'aie une banque à chaque patte
Et une patte dans chaque pays
Et que je lève des crédits
Je sais quand même que chaque nuit

Tout seul au fond de ma fumerie
Pour un public de chihuahuas
J’rechanterai ma chanson à moi
Celle du temps où j’ m'appelais Jackie

Refrain
Faire une heure, une heure seulement
Faire une heure, une heure quelquefois
Faire une heure, rien qu'une heure durant
Le beau, le beau, le beau et le con à la fois

3

Même si un jour au Paradis
Je devienne comme j'en serais surpris
Husky pour femmes à ailes blanches

Mêm’ si j’joue d’la pédale Wah Wah
En regrettant le temps d'en bas
Où c'est pas tous les jours dimanche

Même si j’pose à côté d’mon père
Çui qui s’prend pour un rottweiler
Entre clebs fou et chien de garde
Même si mon bipède se barbe

Même si toujours trop bonne pomme
Je m’crève le cœur et l’ pur esprit
A vouloir balader les hommes
Je sais quand même que chaque nuit

J'entendrai dans mon Paradis
Les épagneuls et les cockers
Me chanter ma chanson d’ naguère
Celle du temps où je m'appelais Jackie.

Refrain
Faire une heure, une heure seulement
Faire une heure, une heure quelquefois
Faire une heure, rien qu'une heure durant
Le beau, le beau, le beau et le con à la fois.
 

Ecrit pour le Défi du samedi n° 618 à partir de cette photo :

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2 juillet 2020

DÉBRANCHÉ !

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Finalement, c’est très bien, le confinement ! On lit, on regarde ses dévédés, on fait du jogging ou du vélo ! On observe les gens abrité derrière un masque sans qu’ils puissent vous juger sur la mine ou voir si vous vous êtes rasé ou pas ce matin !!

On se retrouve chez soi avec des tas de fantômes mais tous les Parisiens qui causent dans le poste ne semblent pas avoir plus de matérialité que vos propres ectoplasmes – sauf quand ils vous envoient les flics afin de contrôler que vous ne faites pas de jogging à plus d’un kilomètre de chez vous -.

Entre mars et mai je me suis quand même bien démené – sans apéros-Skype ni réunions-Zoom - pour maintenir du lien social avec l’atelier d’écriture de Villejean et les M’A2R1 d’O douce et j’ai repris très vite contact à partir du 11 mai avec Am’nez zique et les Biches.

Mais j’ai chopé aussi une vieille fatigue au sortir de cette période : mes complices joueurs d’échecs ont jeté l’éponge, nous n’avons pu organiser qu’une toute petite fête de la musique, les chanteurs et chanteuses de l’A2R1 s’étant égaillé·e·s-égayé·e·s dans la nature, et surtout j’ai perdu le goût de participer au Défi du samedi.

J’essaie de résister à cela mais c’est dur. Trop occupé par mes voyages dans le temps, ma chasse aux belles images et mes archives de Neil Young, le chanteur pour poulaillers d’acajou. 



Et en plus parfois, ça ne veut vraiment pas.

Par exemple, pendant le trajet de voiture vers Lannion j’ai écrit quelque chose sur la confiture (Défi n° 616 du 13 juin 2020). « Chouette ! » me suis-je dit, j’ai emmené mon nouvel ordi-tablette, je vais pouvoir le taper et l’envoyer dans les délais impartis depuis ce Trégor si cher à l’oncle Walrus.

Sauf que pour utiliser le Word qui est dessus, il faut être connecté ! Ok, j’emprunte les codes WIFI de notre hôtesse et je commence, entre deux piapiatages, à taper mon délire. Puis je m’aperçois que ça ne va pas être coton de l’envoyer : j’ai oublié d’emmener le mot de passe qui donne accès à mon webmail. Tant pis, je demanderai à Marina B. si elle connaît les siens par cœur.

Après quelques parties décevantes de « Six qui prend », un jeu qui ne laisse pas place à la stratégie, finalement, quand on applique ses règles stricto sensu, nous allons passer une bonne nuit, bercés encore par l’écho du bruit de la pelleteuse qui a retourné le jardin du voisin tout l’après-midi.

200617 Nikon 026Le lendemain matin, je vais faire mon jogging local. La pelleteuse est déjà à l’ouvrage. Quand je reviens, elle a terminé sa besogne.

Puis sur le coup de dix heures, quand ces dames sont prêtes, nous descendons faire un tour en ville. Mais avant de nous mettre en chemin vers l’étape Gwalarn, l’arrêt obligatoire à LA librairie du lieu, il y un mémorable épisode de soufflage dans les bronches de l’artisan-aménageur de territoire.

 C’est qu’on ne soulignera jamais assez le zèle et la délicatesse des déménageurs bretons, des pêcheurs du Guilvinec ("Sarkozy ! Encorné !") et surtout des pelleteurs lannionais réunis. Ces gougnafiers-là se sont barrés sans prévenir leur patron – c’est lui qui était là et a pris la gueulante en pleine tronche– ni la voisine, c’est-à-dire Madame Anita, qu’ils avaient haché d’un coup de pelleteuse bien placé le fil téléphonique qui reliait sa petite maison au village mondial !

Bien entendu Orange n’est pas venu réparer dans les délais promis, à savoir avant le samedi soir.

Désolé, cher oncle, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas !

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- Qui dira le côté tristouille
De ce fil coupé  qui pendouille ?

- Ben, Joe Krapov, l'espèce d'andouille !

2 juillet 2020

CONFÉRENCE SANS DÉFÉRENCE SUR LA CONFITURE ET LA DÉCONFITURE

DDS 616 Einstein

Rien de tel que la langue pour vous faire sourire. Je ne parle pas ici de l'organe qu'il faut tourner sept fois dans sa bouche avant de dire quand même une bêtise - encore que la photo sur laquelle Albert Einstein tire la sienne n'est pas vraiment triste - mais bel et bien de ce corpus de phonèmes sans logique dont nous nous servons pour communiquer les uns et les unes - surtout les unes ! - avec les autres.

Considérons par exemple le préfixe "dé-". Dans faire-défaire, construire-déconstruire (ou truire-détruire) il semble signifier une idée de contraire, de retour à l'état primitif d'une situation.

"Défaire la nuit ce que j'ai fait le jour, cette magnifique tapisserie qui représente une citoyenne solesmienne qui prépare des confitures, c'est comme détricoter, ça me met les nerfs en pelote." Pénélope Fillon.

Mais cela n'a rien de systématique, surtout si on prend l'exemple de gommer-dégommer :

"Quand Hergé gomme Tintin, s'il a appuyé fort avec son crayon 4B on peut encore voir le contour du personnage sur la feuille, surtout s'il a grossi un peu le trait comme dans « Tintin au Congo ». Par contre si c'est un sniper qui dégomme le bonhomme il ne reste que dalle. ». Joe Krapov.

Justement dalle et dédale n'ont rien à voir ensemble sauf si c'est Béatrice Dalle qui sort du dédale et réclame un casse-dalle.

La déconfiture et la confiture ne se situent pas sur le même plan mais sont cependant assez proches. Etre englué dans le marasme, avoir la poisse, ne pas avoir de pot ou essuyer un échec vous mène à la déconfiture. On peut dire alors que vous êtes dans la panade, ce qui ressemble beaucoup à ce mélange cuit de cinq kilos de fruits (ou légumes) par jour. En mai 1940, nous n'avons pas bâclé la débâcle. Mais que pouvions nous faire contre cette débauche de b... de soldats allemands qui déboulaient comme des boulets, contre les patrouilleurs pas rouillés qui nous ont dérouillés ? On a eu beau invoquer les mânes de Déroulède ça n'a pas marché comme sur des. Il faut dire que depuis le traité de Versailles on était bien brouillés et qu'eux se sont mieux débrouillés que nous.

Mais à la Libération, que de délibérations pour, délivrés, trier le bon grain de l'ivraie ! Passons là-dessus si vous le voulez bien.

Comme rien ne s'oppose à la nuit les amateurs de camping chercheront cet été la détente sous la tente. Après le déjeuner Germaine débarrassera la table que Vegas, qui ne s'embarrasse pas de scrupules ne barrasse jamais vu que ce verbe n'existe pas.

Puis ils iront se dégourdir les jambes tandis que les dingues ourdissent des complots.

J'aime bien aussi cette phrase à propos des vacances :

"Les Québécois gobillent des moules-frites chez le dépanneur puis après ils s'étonnent de vomir des trucs pas nets."

Si vous faites connaissance de la licatesse, si vous avez l'adresse de la liquescence, faites-moi signe ! Ca me permettra de commettre des délits dans un lit ou de faire des dégâts dans celui de Lady Gaga.

Je ne saurais terminer cette promenade littéraire dans mon vocabulaire sans évoquer les rapports du préfixe dé- avec le préfixe con-.

Malgré les diktats de Twitter qui dénombre et décompte le nombre de lettres de vos mots, il est de plus en plus difficile de prendre une décision avec concision.

DDS 616 Vénus de Milo

Pourtant il est urgent, mes chers administrés, d'installer un contournement du collège de jeunes filles filles de Combourg si on veut éviter les débours liés au détournement de mineures. A moins de considérer que la prison est un contenant pour détenus, de juger que le confinement nous a dégrossis même si nous avons pris 2 kilos sept en moyenne.

Allons, il est temps que j'arrive à la conclusion pour que je déglutisse et cesse de déblatérer - oui c'est con le chameau blatère, mais pas moi !

Laissons Mozart écrire des stances à Constance ! Peu importe si Proust débraie dans les rue de Combray, si nos congénères dégénèrent vénères, si, suite aux pressions, le ministre qui a touché des commissions est poussé à la démission après ces compromissions et entame une dépression, peu nous chaut qu'il y ait eu défection dans la confection de masques!

Il est juste temps de retourner au Louvre pour revoir la Vénus de Milo et ses hanches faites au tour car ses jolis contours méritent le détour. Et la Joconde n'est pas gueulasse non plus !

Telle et ma position. Je vous remercie, monsieur le commissaire, d'avoir enregistré ma déposition, vous êtes de bonne composition mais je vois à la décomposition de votre visage que vous allez sortir fort déconfit de ce Défi du samedi. Eh bien ma fois tant pis, je n'en éprouve, pour ma part, aucun dépit.

 

Ecrit pour le Défi du samedi n° 616 à partir de cette consigne : confiture

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