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Mots et images de Joe Krapov

6 septembre 2022

Au fil des rues d'Abbeville (Somme) le 16 juillet 2022 (2)

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Ponts, ponts, ponts, ponts ?
On ne serait pas en train de se moquer de Georges Brassens, par ici ?

2022-07-16 - Nikon 38

Cette série de photos a été prise dans le parc d'Emonville.

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5 septembre 2022

Une visite en Abbeville (Somme) le juillet 2022

Ce serait tout sauf sympa d'oublier Abbeville ! Je ne pousserai pas le snobisme jusqu'à laisser dans les oubliettes de mon disque dur les choses intéressantes vues dans cette ville ce jour-là (et bien que, le matin, tout nous eût semblé du genre très fermé !).

Déjà ce graffiti auquel une réponse non-pertinente m'est immédiatement venue à l'esprit mérite le 1er prix d'incitation à la krapoverie !

2022-07-16 - Nikon 19

Si vous avez besoin de quelqu'un pour assurer votre repos, je suis là !

2022-07-16 - 285 4

Il serait dommage que tombât dans l'oubli ce petit restaurant dont les verres sont si jolis
et les toilettes si amusantes !

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2022-07-16 - Nikon 3

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Et surtout, soulignons les efforts pédagogiques déployés à propos de l'amiral Courbet : Je n'habite pas très loin, à Rennes, de la rue biscornue ou bicornue qui porte ce nom. J'ignorais totalement qu'il fût natif d'Abbeville.

2022-07-16 - Nikon 11 A

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 P.S. Vous aurez remarqué que je suis quand même plus snob encore que tout à l'heure : je dis et j'écris "en Abbeville" comme d'autres disent "en Avignon". Je dois bien être le seul dans le coin à me préoccuper d'éviter un hiatus (et à regretter que Mireille Mathieu ne soit pas représentée sur le célèbre tableau des Demoiselles de Pablo Picasso !) ! 

Vite, Jean-Emile, un collage !

- Voilà, voilà, j'arrive !

2022 09 05 Les Demoiselles d'Avignon

4 septembre 2022

Les Chansons de la semaine 35 (du 29 août au 4 septembre 2022)

La dernière fois que je suis allé à la bibliothèque Lucien Rose j'ai emprunté "The Rough guide to jewish music" (RGNET 1419 CD).  C'est une anthologie réalisée en 2022 dont j'ai beaucoup aimé le neuvième titre, "Shalom Aleykhem" de Shura Lipovsky.

Il est malheureusment impossible de mettre la main sur cette version actuellement, ni chez Deezer, ni chez Youtube, pour la partager. Seize titres sur les dix-huit de cette compilation sont écoutables ici : https://www.deezer.com/en/playlist/10287899082 Tout est bien là-dedans !

***

Mais le méga-coup de foudre de la semaine, c'est pour la bande son du film "L'Homme sans passé" d'Aki Kaurismäki, un film de 2002 que j'avais vu en dévédé avec tout ce qui était disponible en bibli de ce cinéaste finlandais après être allé voir "Le Havre " au cinéma.

La B.O., empruntée aux Champs libres où elle était exposée parmi un lot de musiques de films,  est un patchwork unique de vieilles choses magnifiques à entendre : du rock des années 60 et 80, du blues, de la musique de bal des années 40, un mouvement de symphonie, un superbe bandonéon...

 J'ai adoré le tout et surtout ce morceau ,"Paha Vaanii" de Marko Haavisto & Poutahaukat dont le son est proche de celui de Dire Straits : 

 

 Sinon j'en ai terminé cette semaine avec les 4 répétitions de "la foule chantante" pour l'inauguration de la Ballade avec Brassens et il est plus que temps de publier le programme pour les Rennais·e·s. Krapov et le Bichon assureront deux prestations en EHPAD mercredi et jeudi après-midi et également la lecture de textes à la Bibliothèque du Landry le samedi. Ils passeront aussi sur scène le dimanche et se produiront en off sur la fête. Oui, je serai épuisé dimanche soir ! ;-)

Programme de la Ballade avec Brassens 2022 1

Programme de la Ballade avec Brassens 2022 2

3 septembre 2022

N'EN DÉPLAISE AUX NAREUX, AUX NAREUSES ET MÊME AUX NARRATRICES !

N’en déplaise aux nareux
C’est dans les vieilles marmites
Qu’on fait les meilleures soupes !
Jeunes fesses, vieilles croupes,
C’est toujours dynamite
Et j’en suis bienheureux !
La vieille bouillabaisse ?
Est bien sot qui la laisse
Au prétexte qu’on l’a touillée
Dans un chaudron un peu rouillé !

C’est ainsi, ma cousine :
On ne peut pas nier
Qu’on ne saura jamais
Ce que le cuisinier
A fait avec ses doigts
- Et la fée Mélusine -
Avant de se mettre au piano,
D’allumer ses fourneaux,
De concocter ses mets !
Est-ce l’heure du Cauchemar en cuisine ?
Les nareux sont aux abois !
Envoyez la parano !

Il faut manger pour vivre
Et vivre pour manger !
Tant pis si la salmonelle
Fait danser la tarentelle
Aux boyaux !
Tant pis si les estomacs
Se retrouvent dans le coma
A cause de plats déloyaux !
Car sinon à quoi ça sert
Qu’on vende de l’Alka-seltzer ?

Si la vie est une maladie
Elle est aussi hélas
Oralement transmissible !
J’admets que certains plats
Sont assez dégueulasses
La salade de limaces,
Le cassoulet d’Arras
Et ses rutabagas,
Le Klug du Père Noël
Roulé sous les aisselles,
Excès, etcetera...
Mais faut pas faire le difficile
A l’heure où tombent les missiles :
Bienheureux si on ne doit
Manger du rat ou du chat
Pour ne pas faire une fin,
Pour ne pas crever de faim.

Bien nareux, ce jour ma cible,
A l’heure de l’incendie,
Mange ta soupe et tiens-toi droit !
Ne crache pas dans le chocolat
A six pas, comme au Mexique,
Ou... deviens anorexique !

P.S. Ce poème vite torché (? Beark !) est accompagné d’une invitation à déjeuner chez Bruno (qui fiche toute son argumentation par terre (j'adore ça !) !) ! 



Pierre Perret - Le Tord-boyaux


Ecrit pour le Défi du samedi n° 731 d'après cette consigne : nareux.

2 septembre 2022

Le Coucher de soleil du 10 août 2022 à Beg Leguer (Côtes d'Armor) (1)

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2 septembre 2022

Le Coucher de soleil du 10 août 2022 à Beg Leguer (Côtes d'Armor) (2)

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1 septembre 2022

Choses vues à Trébeurden le 14 août 2022

Sans être forcément snob, mais j’ai décidé de l’être pour un temps, je trouve que Trébeurden, au finale, est assez moche.

Ce que j’ai préféré là-bas c’est le bar P.M.U près de l’église avec une limonade pour Marina B. et un Perrier tranche pour moi. Dans la cour du bistrot les sauveteurs en mer prenaient l’apéro, tranquilles. C’est vrai que pour se noyer en tombant d’une Oldsmobile ou d’une Chevrolet sur le parking du port transformé en fête de la mer, il faut être costaud, y’a pas trop de risque qu’on les appelle.

Je rigole, je rigole mais je ne sais pas ce qui m’attend ! En redescendant vers le front de mer, on s’y retrouve, au milieu de la foule de la fête de la mer ! Mon épouse ne veut pas repartir marcher sans avoir quelque chose dans le ventre.

Alors je fais la queue pour acheter des tickets : une barquette de frites pour moi, une galette œuf-fromage pour elle. Et après on fait la queue au milieu des bobos pour obtenir ce qui est écrit sur le ticket : 28 minutes de poireautage !

Avec au finale, sans être nareux, le coeur qui se lève en voyant les vacanciers arroser leurs sardines grillées et leurs frites de ketchup en veux-tu en voilà !

Plus loin on s’arrête pour prendre un café au Poséidon bar et tant qu’à faire, une glace. Puis on repart vers le camping de Beg Leguer.

2022-08-14 - Nikon 38

Finalement c’est ça que j’appelle être snob : faire ce que tout le monde ne fait pas. Moi quand je descends acheter le journal, ça prend plus de trois plombes et au retour mon podomètre indique 19 kilomètres. Si ça n’est pas aimer la presse, ça, Madame !

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P.S. La récompense du marcheur : ce dimanche-là j’ai réussi à résoudre le kemaru difficile, celui sur lequel je cale toujours !

2022-08-15 - 285 1

31 août 2022

Les Vieilles voitures de Trébeurden le 14 août 2022

Je suis snob. Je vais acheter « Dimanche Ouest-France » à Trébeurden alors que je suis en camping à Beg Leguer. Pour ce faire, je chausse mes godasses de marche et j’emprunte le sentier douanier sur une distance de huit kilomètres ; ça fera seize avec le retour si vous comptez bien. On aime faire de l’exercice pendant les vacances.

Serions-nous en manque de nouvelles du monde ? Que nenni, cela fait huit jours que nous vivons sans radio ni journaux et sans nous porter plus mal.

Je suis snob. Il n’y a que deux choses qui m’intéressent dans Dimanche Ouest-France : la recette de cuisine et le supplément jeux de 8 pages.

Quand on arrive à Trébeurden on consulte le plan pour localiser le bar-tabac PMU où l’on trouvera le journal. Manque de pot pour Marina B. qui en a déjà plein les bottes, c’est au centre bourg, à plus d’un kilomètre encore. Et la route monte !

Sur le parking du port il y a une fête de la mer ou quelque chose comme ça, avec des stands, un podium, des gens qui mangent, une exposition de vieilles voitures et un curé en soutane blanche… qui les bénit ?

Je suis snob. Je ne collectionne pas les vieilles voitures, je les photographie !

(à suivre)

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30 août 2022

Un Petit tour à Saint-Quai-Perros (Côtes d'Armor)

Mon épouse, sa bonté d'âme la perdra.

Nous sommes invités chez Madame Sonia à Saint Quai-Perros. On a juste une adresse, pas de plan, pas de GPS. On s’arrête devant la mairie, j’entre me renseigner dans la bibliothèque attenante mais les dames sont occupées. Je reviens à la voiture et suggère à ma chauffeuse d’appeler sa copine.
Elle nous dit de prendre à droite la rue de la Vieille côte, la première à droite puis la première à gauche et c’est la maison au fond de l’impasse.

Marina B. reprend la route, on passe devant un panneau rue des Hortensias, on continue et… on sort du bled sans trouver de rue de la Vieille côte. Demi-tour, on repasse devant la mairie, on tourne à gauche mais ce n’est pas là non plus.
On revient à la mairie et je suggère de prendre la première à droite, même si elle ne s’appelle pas rue de la Vieille côte mais, d'après le panneau, rue des Hortensias. On croise Madame Sonia qui descend à notre rencontre. C’est bien là.

A table, nous avons droit à 5 bonnes minutes de récits d’opérations de la cataracte vu que la sœur de Madame Sonia est présente et qu’elles sont… un peu sourdes toutes les deux et d'âge à être un peu rafistolées par-ci par-là  ! Autour de cette table, tout le monde à donné, sauf moi, dans la chirurgie oculaire. C’est sans doute là le pire moment de mes vacances d’iatrophobe !

Dans l’après-midi, on nous emmène visiter une allée couverte.

Quand on rentre au camping, le soir, je me sens très content de connaître les noms des rues de la ville et du quartier où j’habite !

Je suis content aussi d’en savoir plus sur Madame Sonia et d’avoir vu « la maison qu’elle habite à Perros » dont j'ai entendu si souvent parler. On a gagné également une invitation à aller écouter, le samedi suivant, son fils musicien qui joue dans un groupe appelé « pas de nom, pas de maison ». C’est de famille, cette absence de signalétique ? Ceci explique cela ? On verra que oui. Car après rectification (!) ce concert a lieu le dimanche soir 21 heures à Loquémeau. Vous avez un plan pour y aller, Madame Sonia, au café Théodore ?

(à suivre)

N.B. Mille excuses à dame Sonia ! Chez M. Google-Maps, cette rue à droite s’appelle bien rue de la Vieille Côté (?).
Ca vous dérangerait, Mesdames et Messieurs les édiles kénanais·e·s de mettre des panneaux de rue corrects par chez vous, histoire qu’on se repère un peu dans vos jolis lotissements ? Ou de peindre le nom de la rue sur la chaussée comme fait Monsieur Googlé-Map ?

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29 août 2022

Pas de bruit dans Landerneau (Finistère) le 16 août 2022 (1)

Mon épouse, sa bonté d'âme la perdra.

Nous voilà en route pour l'aéroport de Brest. C'était là la raison de nos vacances en Trégor. Marina B. avait promis son aide à Dame Anita pour l'aider à rapatrier vers Berlin ses quatre invités venus passer des vacances chez elle et leur trois tonnes de bagages divers et variés.

Petit moment de panique à l’arrivée à l’aéroport : comme nous avons doublé Anita qui convoie Nicole et Ole tandis que nous avons pris en charge Olaf et Leonie, nous faisons deux tours sur le rond-point puis sur l’injonction d’Olaf nous nous mettons dans le sillage d’une C3 orange qui vient de nous passer derrière et s’en va se garer sur le parking 3. Mais ce n’est pas la bonne voiture ! Rien ne ressemble à une C3 orange comme une C3 orange !

C’est dans des cas comme ça qu’on découvre que le téléphone portable peut aussi être une invention formidable :

- Nous sommes sur le parking de proximité, dans l’allée n° 5 !

Bon, ça va, pensé-je, on ne va pas être obligés d’adopter ces – très sympathiques au demeurant - estomacs sur pattes qui auraient raté leur avion de notre fait !

2022-08-16 - 285 4

Au retour vers Lannion, Marina B. nous accorde le droit de visiter Landerneau.  Pour une fois que l'occasion m'est donnée de vérifier s'il y a autant de bruit qu'on le dit dans cette ville et si on y mentionne quelque part que cette expression vient d'une pièce de théâtre d'Alexandre Duval, le grand père d'Isaure Chassériau ! (Je dois être sans doute le seul individu sur Terre à faire de telles associations d'idées à la con !).

C’est une très jolie petite ville. Nous prenons le petit-déjeuner dans un café nommé le Saint-Thomas. J’ai bien mérité ça, je suis réveillé depuis 5 h 45, ayant compris « départ à 6 h 30 ». En fait c’était réveil à 6 h 30 pour départ à 7 h 15.

Comme je suis assez snob comme garçon, on n'est pas allés voir l'exposition Ernest Pignon-Ernest à la Fondation Leclerc. J'imagine qu'il fallait réserver et que l'entrée à l'expo ne donne pas lieu à des réductions sur la carte de fidélité comme quand on passe aux caisses de Michel-Edouard ! faut pas m'en vouloir, Ernest, j'aime bien ce que tu fais quand même !

On pourrait écrire bien des choses sur ces vacances 2022 mais je n’en ferai pas un roman finalement. Pas besoin : Marina B. vient de découvrir que ses talents d’observation psychologique de ses "contemporains-j’contemple rien", joints à ceux qu’elle a pour les petit croquis et à un certain temps de rédaction pouvaient alimenter de manière krapovienne son blog trop peu visité.

Allez donc lire son feuilleton de l’été, c’est très drôle et c’est tout à fait ça !

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