LES ROUFLAQUETTES ? POUR CE QUE CA VAUT (A BARBE) !
D’aucuns trouveront ce sujet des rouflaquettes assez barbant. C’est mon cas. D’aucunes apprécieront et le trouveront au poil.
J’ai failli me faire des cheveux toute la semaine en songeant à ce que je pourrais bien écrire sur ce type de pilosité qui ne m’inspire rien du tout, pour ne pas dire qu’il me rase.
J’en étais même à me demander ce matin si les mots que nous suggère semaine après semaine le tenancier de ce salon de coiffure qu’est le Défi du samedi n’étaient pas un brin sexistes. Mais aujourd’hui, hélas, tout l’est !
On ne peut pas proposer bigoudi, choucroute, Wonderbra, oeillade sans recevoir un coup de klaxon et se faire taxer de misogynie de tous les côtés ! Il y a trop de flou dans la raquette !
Bref ! Étant peu inspiré par la façon dont mes congénères gèrent ces poils hirsutes ou pas qui nous jaillissent ici et là et donc sur la tête, sous le menton et sur les joues, j’ai refilé le bébé à mon pote Jean-Emile Rabatjoie qui, un peu fainéant lui aussi sur les bords mais toujours bien féru d’histoire et dégagé sur les oreilles, a bien voulu étudier l’influence du roi Louis Philippe et de son look de roi bonne poire sur nos monarques républicains récents et même sur Mona Lisa.
Vous remarquerez que dans ce texte même pas oulipien, je n’ai pas fait de jeux de mots capillotractés, sauf dans le titre, ni utilisé le mot « blaireau » de peur de susciter des frictions. J'espère juste ne pas avoir été trop rasoir !
Et donc, n’ayant pas fait d’effort particulier cette semaine, et n'étant pas déprimé par le chauve-qui-peut général, même pas victime d’un quelconque vague à lame, je ne m’accorde pas le droit de boire une petite mousse harassé.
Mais ne prends pas ombrage de cette non-participation, cher oncle W. ! Tu restes toujours mon animateur d’atelier d’écriture… favori !
Ecrit pour le Défi du samedi n° 735 d'après cette consigne : rouflaquette(s)