1984 + 34 = 2018
Oublier Berthe Sylva ?
Mais pourquoi donc ? Elle chante un univers dans lequel les marchandes de fleurs ont du cœur et où les infirmières pas encore en burn-out manifestent de la compassion pour les orphelins. La mort y est un grand jardin. L’humanité n’est pas un vain mot.
Faut-il préférer à ce monde éteint, délavé mais charmant comme les pétales tombés à terre d’un bouquet de roses blanches, cet univers-ci, le nôtre où c’est l’argent qui est traité en roi, où l’homme n’a plus d’attrait que pour les machines (voitures, téléphones, robots) qui le surveillent jusqu’à plus soif ? Où les guerres, économiques ou réelles n’ont même pas disparu ?
Plus légèrement dit, faut-il préférer Berthe Rancantat à Berthe Sylva ?
Ok, je sors !
P.S. 1 C’est juste une question pour rire, chère Lakévio !
P.S. 2 Je n’ai absolument rien contre toi, Bertrand !
P.S. 3 A la version Krapov des "Roses blanches", on peut préférer l’"Histoire de rose" de Robert Lamoureux, dans la version de Mémé les Watts, ci-dessous.
Ecrit pour le jeu de Lakévio n° 114 d'après cette consigne