Le jardin japonais à Toulouse le 10 avril 2016 (4)
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
17 avril 2016
Chaleur de
Au programme du jour : chaleur des retrouvailles avec les divines sœurs P. et le camarade Kaïrakovsky, accordéoniste de son état.
Trouvera-t-on le temps de chanter ?
Le jogging de 6 kms de ce matin me laisse plein d’énergie pour entonner les deux horreurs que mon compatriote veut mettre au répertoire du Club des 5 devenu ce jour Clan des 7. Cela s’appelle "Fleurs et bonbons" et "Colombe ivre".
Je vous les impose à vous aussi. Il n’y a pas de raison que je sois le seul à me farcir pareilles ringardises !
Complet dépaysement à Toulouse le 8 avril 2016
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
6 avril 2016
Temps qu’il fait
Aujourd’hui il fait un temps de départ en vacances.
Faire sa valise. Mettre le Cartoville et les deux guides empruntés à la bibli. Ne pas oublier les chargeurs de batteries pour les APN.
Regarder la météo sur Internet. Ajouter la cape de pluie.
Découvrir sur le site de l’Office de tourisme que ce samedi 9 avril aura lieu à Toulouse… le 5e carnaval de la ville ! On ne le savait pas ! Et on lit aussi que le vendredi 8 aura lieu le mariage de la galette bretonne avec la saucisse de Toulouse !
Ira-t-on ? En mangera-t-on ? On verra sur place !
Aujourd’hui le temps est indécis et il y a de l’excitation dans l’air !
On y est allés ! C'était fest-deiz animé par Jean Baron et Christian Anneix !
Un départ en gare de Rennes le 7 avril 2016
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
7 avril 2016
Laisser passer les petits papiers
Aujourd’hui laisser passer les petits papiers, les mots drôles sur Internet, les listes de courses, les choses notées à la hâte. Aux oubliettes !
Etre dans le train avec son cahier jaune d’ « Ecriture nomade ». S’apercevoir qu’on est arrivé à sa dernière page alors qu’on en avait acheté un rouge tout neuf il n’y a pas longtemps.
Heureusement on a des grilles de Sudoku et le tome 1 des œuvres complètes de Steeman. Et puis apprendre que le train aura douze puis quinze puis trente minutes de retard à l’arrivée à Montparnasse. C’est con : on n’avait que onze minutes pour attraper la correspondance.
Comme dira le contrôleur du train « de rattrapage », avec son humour de contrôleur : « C’est bien, vous avez pu faire les boutiques à Paris !».
Pour toutes uniquement ? Pas pour tous ? Les mecs, on sent le pâté ? ;-)
Un tee-shirt inspirant vu à Toulouse le 10 avril 2016
Bon, c’est un match de rugby qui oppose deux équipes de la région toulousaine. Mais à la douzième minute, ça dégénère : le joueur Eugène R, surnommé « Son excellence » par ses coéquipiers, envoie un méchant coup de poing dans le ventre de Paris M., surnommé « Pomme de déesse », l’arbitre se trompe et siffle une faute de Labbé-Mouret qu’on surnomme « Pot-Bouille ». Alors ça devient la curée, ça se fout des gnons à la pelle, ca se cogne dessus avec la joie de vivre et la générosité en horions des méridionaux, bientôt c’est l’assommoir généralisé, la bête humaine est lâchée, le docteur Pascal est à l’œuvre, soignant ici, pansant là, rafistolant les génitoires endommagés, oeuvrant ainsi au bonheur des dames pour qu’elles aient droit encore à au moins une page d’amour même si ça ne sera pas le rêve mais plutôt la débâcle ce soir dans le lit de la Nana d’Eugène R. Et pour finir le match reprend, débouche sur une victoire par 36 à 23 de Rougon sur Macquart et j’ai oublié de dire que ça se passait dans les années 1880 ou dans ces eaux-là.
ENLISEMENT SEVERE
Derrière la vitre un bateau
Qui ne verra jamais la mer.
Combien donnerait-il au bas mot
Pour quitter son quadrilatère ?
La croisée des chemins,
La croisée des fenêtres...
L’ambiguïté des voies d’eau
Qui ressemblent à des miroirs,
Les canaux en longs dévidoirs
Où sombrèrent les amiraux,
Et les rimes croisées
Et les crimes rusés…
Les péniches, maisons jointes
Au long du canal, contrepoids
Aux légèretés de Lapointe
Qui nous mettent toujours en joie,
Je les ai croisées à Toulouse ;
Elles m’ont plu comme, autrefois,
Celles qui transportaient un blues
Simenonien, de bon aloi.
Sur le canal du Nord
Et celui du Midi
Tout un monde s’endort.
Mon poème est fini.
Ecrit pour le Défi du samedi n° 398 à partir de cette consigne.
La basilique Saint-Sernin à Toulouse le 10 avril 2016
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8 avril
Itinéraire
Rue d’Alsace-Lorraine, rue Lafayette, place du Capitole, rue du Taur, Basilique Saint-Sernin, rue Merly, rue Saint-Charles, rue des Trois piliers, place Arnaud Bernard, Boulevard d’Arcole, Rue Escoussières Arnaud Bernard, rue des Hirondelles, rue des Trois piliers, rue Arnaud Bernard, rue d’Embarthe, rue des Salenques, rue des Lois, rue du Collège de Foix, rue des Lois, rue Esquile, rue du Périgord, rue Rémusat, rue Rivals, etc. etc. etc.
Quatre jours à marcher dans Toulouse !
Le nez au vent !
Un séjour en hôtel à Toulouse le 8 avril 2016
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9 avril 2016
Contre le mur
Aujourd’hui, contre le mur, est dressée la table du petit-déjeuner bio à l’hôtel Albert 1er.
Pour quelques jours nous sommes rebaptisés « la chambre 401 ».
Le prix du buffet étant relativement élevé, M. Chambre 401 qui en veut toujours pour son argent multiplie les allers-retours pour recharger en crêpes et en viennoiseries son plateau et ajoute à son grand crème un café court et un jus de pommes.
C’est que son estomac est connecté à ses talons et qu'on va marcher un max dans Toulouse. Ce serait bien de mettre une balance dans la chambre 401, quand même !
Un traitement de "petit" prince dans la rue Rivals !
Le Pont Saint-Pierre à Toulouse le 10 avril 2016
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10 avril 2016
Tout ce qui brille
Tout ce qui brille n’est pas or, certes mais saurez-vous jamais la valeur qu’ont les lampadaires du pont Saint-Pierre, à Toulouse, quand la petite lumière jaillit dans leurs lanternes sur le coup de 20 h 45 ?
Attrapée par ces tridents de Neptune, il y a dans mes filets, ce soir d’avril, une pêche miraculeuse.
Les étoiles de mer scintillent dans la nuit et la lune elle-même n’en revient pas de ces images.
Supplément gratuit !
A la demande générale d'Adrienne, j'ai fait sauter un immeuble !
Le Dôme de la Grave à Toulouse le 11 avril 2016
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11 avril
Moment professionnel
C’est quoi, maintenant, ma profession ?
Je répondrais bien « photographe ». Et le moment professionnel du jour se situerait aux alentours de 18 h 03, lors de la captation d’un ciel mouvant derrière le dôme de la Grave à Toulouse, avec ou sans effets créatifs, avec ou sans les reflets dans la Garonne, avec ou sans avions par-dessus.
Les photos ne diraient pas l’odeur des cigarettes des jeunes voisines bavardes, le rythme sur lequel le jeune homme à casquette frappait sur sa guitare ni les caresses discrètes des lesbiennes allongées devant.
Ca, c’était si j’avais répondu « écrivain ».