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Mots et images de Joe Krapov
rennes
24 janvier 2019

Nouveaux graffs à la Fosse Piteux à Rennes le 20 janvier 2019 (3)

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23 janvier 2019

Nouveaux graffs à la Fosse Piteux à Rennes le 20 janvier 2019 (4)

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25 décembre 2018

J'AI TUÉ LE PÈRE NOËL

- Accusé, levez-vous ! Déclinez vos nom et prénom !
- Jacky Varrod. Mais vous pouvez m'appeler J.
- Très bien, J. Dites-nous comment vous vous y êtes pris pour tuer le père Noël !
- De la même façon que pour les autres, p'tite tête !

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Écrit hors délais pour les Impromptus littéraires du 17 décembre 2018

à partir de cette consigne.

 

 

17 octobre 2018

Panoramiquer... des brumes à Rennes le 17 octobre 2018 (3)

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Mais on est où là ?

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Ah tiens ! Déjà le centre ville ?

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5 octobre 2018

Premiers trafics d'automne à Rennes le 5 octobre 2018 (1)

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5 octobre 2018

Premiers trafics d'automne à Rennes le 5 octobre 2018 (2)

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Premiers trafics d'automne à Rennes le 5 octobre 2018 (3)

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Premiers trafics d'automne à Rennes le 5 octobre 2018 (4)

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26 septembre 2018

LES DÉLACEMENTS DE GEORGE

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Il y a des gens comme ça qui ont trop lu Lagarde et Michard quand ils étaient petits. Rappelons aux amnésiques préséniles et aux aculturés post-Nintendo que Messieurs Lagarde et Michard ont publié des anthologies, classées par siècle, dans lesquelles ils évoquent tout ce qui se fait de bon et de recommandable en matière de littérature française.

Ces gens dont je parle, ceux qui ont trop lu les manuels scolaires de ces deux zigues, si vous leur montrez les deux sculptures de chaussures géantes qu’on rencontre dans le parc du Berry à Villejean , vous parlent tout de suite de George Sand !

Ils n’ont lu ni « La Mare au diable » ni « La Petite Fadette » mais ils savent que la dame de Nohant est la plus célèbre des écrivains berrichons. Et donc pour eux ces baskets-là sont celles d’Aurore Dupin, ci-devant baronne Dudevant, auteure prolifique de romans féministes, régionalistes et anticonformistes.

La dame vaut certainement le détour et finalement l’hypothèse de statues-hommages – ou plutôt femmages – tient finalement la route. La lecture d’une biographie empruntée à la Bibliothèque des Champs libres nous le confirme. On y apprend plein de choses plaisantes sur ce personnage pittoresque. George faisait de l’équitation habillée en homme, elle fumait le cigare, se couchait à cinq heures du matin, se levait à midi, écrivait, tenait salon, voyageait, écoutait Chopin qui jouait du piano sauvagement, chevauchait Liszt avec délicatesse, ou l’inverse.

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Elle fut aussi la maîtresse d’Alfred de Musset (voir le chapitre à lui consacré dans le Lagarde et Michard du XIXe siècle), le gars qui prétendait qu’il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée avent de se trouver bien pincé pour la donzelle. La petite histoire raconte qu’elle trompa honteusement à l’hôtel Danieli de Venise l’Alfred qui était tombé malade. C’était avec le docteur Pagello. Pas joli, tout ça, car si Alfred était malade, c’est qu’il avait trop été dans les salons et s’était par trop dessalé dans les bordels de Vénétie.


Finalement, deux chaussures géantes (taille 1828 ?) pour symboliser une femme qui a pris son pied toute sa vie avec une telle intensité, c’est très logique.

Peut-être faudrait-il en parler à la mairie de Rennes où l’on mène une intéressante politique de féminisation des noms de lieux rennais.

En même temps, un parc George Sand… Combien d’amnésiques préséniles et d’aculturés post-Playstation sauront qu’il s’agit d’une femme ?

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Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 25 septembre 2018

à partir de la consigne ci-dessous

26 septembre 2018

JEANNE D’ARC N’APPARTIENT A PERSONNE !

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Il y a des gens comme ça qui ont trop lu Malet et Isaac quand ils étaient petits !

Rappelons à ceux de nos aînés qui ont déjà oublié le prénom d’Alzheimer et à ceux de nos cadets qui ne se soucient guère de ce qu’était le monde avant l’invention du smartphone, de Facebook et des Applestores qu’Albert Malet et Jules Isaac écrivirent en leur temps des manuels d’histoire de France fort honorables et fort honorés.

On y apprenait qu’une jeune bergère à peine pubère et complètement lorraine qui se prénommait Jeanne et gardait ses moutons du côté de Domrémy – le premier qui ajoute « fa sol la si do » a un gage ! – avait cru bon de décrocher son portable pourtant mis sur mode vibreur pendant qu’elle exerçait ses fonctions. Un méchant plaisantin, à l’autre bout du fil, intima l’ordre à la jeune allumée – enfin, pas encore ! - d’aller bouter les Anglois hors de France. Une sorte de Brexit avant l’heure.

Jeanne d’Arc, car c’était elle, commanda une armure en kit chez Ikéa. Elle la monta en 13 minutes 19 chrono, entra dedans et s’en alla trouver le roi Charles VII dans la ville de Chinon.

Ses exploits guerriers lui valurent d’être brûlée vive à Rouen en 1431 après condamnation à cette peine par un évêque nommé Cauchon (Une sorte de #balancetonporc avant l’heure eût été bienvenue ici).

1819-03 Brûlerie jeanne d'ArcEn termes de récupération d’image, ce qui lui arriva après son évaporation en fumée est aussi assez fort de café.

L’Eglise catholique en fit une sainte. Toute la droite politique française emboîta les pas de Jules Michelet qui vibra mieux encore qu’un téléphone moderne pour la jeune héroïne nationale. Aujourd’hui encore, chaque 1er mai, les copains de Marine Le Pen vont faire la fête à Jeanne grâce à l’argent qu’ils touchent de l’Europe alors qu’ils sont contre. Contre, tout contre surtout quand ça rapporte !

Il était donc temps de l’affirmer haut et fort : « JEANNE D’ARC N’APPARTIENT A PERSONNE ! ». Et nous ne pouvons qu’applaudir l’initiative heureuse de la municipalité de Rennes qui, dans le cadre de sa politique de féminisation des noms de lieux rennais, vient de rebaptiser l’usine d’incinération de Villejean « Brûlerie Jeanne d’Arc ». Alleluia, les ami.e.s !

 

Pondu à l'atelier de Villejean le 25 septembre 2018

à partir de la consigne ci-dessous

 

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