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Mots et images de Joe Krapov
joe krapov
23 janvier 2021

LE PARTI PRIS DU YOYO (ET V'LAN, PASSE-MOI LE PONGE !)

Si c’était un gâteau, ce serait un Paris-Brest. Tout d’abord pour la symétrie, comme lui constitué de deux cercles parfaits en leur milieu soudés.

Si c’étaient deux villes ce seraient les mêmes.

Ponge - Le Parti pris des choses

De la bonne Lutèce - a-t-elle amphore grandi, cette enfant ! Est-elle embouteillée depuis qu’elle en a pris, de la bouteille, de l’âge ! - il aurait hérité de la nervosité, du mouvement de fourmilière : sa ficelle s’engouffre et s’enroule au moyeu comme l’heure de pointe avale l’employé, le trottin, le badaud à la station Guimard. Hector ! Tous ces Orphées descendent par ta bouche grande ouverte remercier Fulgence qui leur souhaite bienvenue mais votre enfer de 1900 on en ressort et, c’est le mot, on en remonte à Saint-Lazare et on s’élève dans les airs ! Ô la Chapelle ! Ô Stalingrad ! Ô ma Glacière ! J’y ai perdu mon Eurydice et mon bonheur (Glück Auf Deutsch !)!

De Brest il aurait le silence-même, le roulis des flots, la force de traverser les siècles sans beaucoup changer, le côté têtu des Bretons qui s’obstinent à la tradition, au travail à la main, au hissage des voiles, à la science des noeuds, un jeu d’enfant par tous les temps, rappelle-toi, Barbara, tu en possédais un avant qu’il y ait la guerre, cette connerie infâme.

Et donc, tout rond comme une pomme, possédant à peu près sa taille, mais plus cylindre plat que sphère, le yoyo tient dans la paume d’une main d’enfant.

De l’action ! De l’action ! De l’action Saint-Gobain au portefeuille boursier, qui tire les ficelles du mouvement des valeurs ? Quelle trivialité agite et pour quel gain tous les boursicoteurs ?

Pendant ce temps le yoyo chante, en déroulant régulièrement la note continue de son vrombissement, les valeurs du mouvement.

On pourrait pour conclure poser à son propos trois questions très idiotes :

Est-il normal qu’en grandissant l’être humain l’abandonne, infidèle à son jeu d’ascenseur onaniste, au profit du bilboquet ?

Où se situe la touffe qui sert à yoyoter ?

Pourquoi, au Jeu des 1000 € ou à Questions pour un champion n’offre-t-on plus à la gagnante ou au gagnant un yoyo en bois du Japon avec la ficelle du même métal ?

P.S. Vivons-nous dans un monde de charlots ?
 



Ecrit et réalisé pour le Défi du samedi n° 647 d'après cette consigne : yoyo.

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27 novembre 2020

Melchior et Balthazar vont en Belle gigue / Joe Krapov

Spécial dédicace à L'Adrienne qui m'a fait découvrir cette chanson et m'a soufflé le début.
C'est incroyable ! Rien ne m'arrête dès qu'il s'agit de célébrer mes (toutes petites) racines belges !

7 novembre 2020

LES MALHEURS DE SOLFIE

DDS 636 Aquarelle Solesmes IDepuis que je suis devenu musicien à temps presque plein, juste interrompu par des confinements gouvernimportementaux, c’est incroyable comme je souffre.

Né nul en solfège comme tout le monde, me voilà chargé d’écrire, de réécrire, de transposer des partitions musicales ou d’inventer des contrechants pour d’autres musiciens qui ne jouent pas d’oreille – c’est hors de leur portée ! – mais en lisant les petits signes noirs posés sur des lignes pleines de codes et pourtant aucun d’eux ne se débrouille comme un chef en informatique.

Mais bon, c’est normal, c’est moi le chef, donc c’est à moi de bosser ! Alors OK, je m’en tire très bien avec Noteworthy composer, Van Basco Karaoké et Partitionsdechansons.com mais là, faudrait voir à ne pas pousser le bouchon trop loin avec le chant grégorien et ce neume dont je n’avais jamais ouï parler! Les grands rigolos de l’abbaye de Solesmes, désolé, je les laisse à Vegas-sur-Sarthe : il habite plus près !

Allez, chantons maintenant !


Mon Neume

Sur cette terre ma seule joie, mon seul bonheur
C'est mon neume.
J'ai donné tout c'que j'ai, tout mon temps et toute ma sueur
A mon neume

Et même la nuit, quand je rêve, c'est de lui,
De mon neume.
Ce n'est pas qu'il est beau, qu'il sonne juste ou qu’il sonne faux
Mais je l'aime, c'est idiot,

Il est carré
Mais ses épaules
Par du carton
Sont rembourrés
A l'Auvergnate

Etc. 



Ecrit et enregistré pour le Défi du samedi n° 636

à partir de cette consigne : neume

31 octobre 2020

CHASSEZ LE NATUREL, IL REVIENT AU MÉGALO !

Un·e mégalomane, c’est quelqu’un·e qui aime beaugacoup la mugasique.

Un·e mégalopyromane c’est quelqu’un·e qui met le feu à toute sa ville rien qu’en la prenant en photo.

201010 Nikon 064

Un·e mégalomordéfinomane c’est quelqu’un·e de complètement piqué qui trouve son bonheur en déposant un texte chaque semaine sur le Défi du samedi.

Et par-dessus-tout ça il y a le mégalomusic-hallomane qui se croit obligé de trouver et chanter une chanson relative au mot choisi par le mégalowalrusonowheremane qui est le tenancier de ce lieu de mégalodébauche ou de mégaloperdition.


P.S. Mégalomane ! Mégalomane ! Il n’existerait donc pas de mégalowomane ?

 




Ecrit et enregistré pour le Défi du samedi n° 635

à partir de cette consigne : mégalomane

24 octobre 2020

AMOUR, CASTAGNETTES ET TANGO

835108380_L

- Lasso ! Lasso ! Tout de suite j'ai pensé à elle !

- La femme au lasso ? C'est quoi, son titre de gloire ?

- Elle en a attrapé six, quand même !

- D'un coup ? Comme le petit tailleur qui a abattu sept mouches et qu'on envoie combattre des géants ?

- Non, pas d'un coup, c'est interdit chez nous. Ca lui a pris quelques décennies.

- Pour attraper six mouches au lasso ?

- Non, six maris.

- Mais de qui tu parles exactement ?

- De Gloria Lasso !

- C'est qui ?

- Une chanteuse des années cinquante.

- Ah, je vois ! Du coup tu vas encore nous balancer une chanson de ton temps !

- Non, je ne vais pas vous interpréter une chanson de mon temps, je vais vous chanter une chanson de Montand !

- T'es difficile à suivre aujourd'hui. Tu nous parles de Gloria Lasso et tu ne veux pas chanter une de ses chansons ?

- Non, j'ai préféré une chanson d'Yves Montand qui parle de lasso.

- Tous aux abris, les gars, les filles !

 



Ecrit et interprété pour le Défi du samedi n° 634

d'après cette consigne : lasso.

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26 septembre 2020

L'HYMÉNÉE DE JOSEPH ET MARIE

09 Joseph et Marie

La mémoire, c’est comme une maison. On court de la cave au grenier, ou plutôt du grenier à la cave, oui, c’est plutôt ça. On descend des photos du grenier, on écrit des textes à partir d’elles et les textes finissent à la cave. Ou parfois on retrouve un texte à la cave et on le modifie un peu pour qu’il colle avec une photo du grenier.

C’est le cas ici. La semaine dernière je retrouve mes vieilles amies de la chorale «La Ritournelle» et je leur fredonne «Obladi Oblada» des Beatles, histoire de moderniser un peu ( ?) leur répertoire qui va de «Froufrou» à «La Bonne du curé» en passant par «Ca vaut mieux que d'attraper la scarlatine». Je me souviens que j’ai commencé à écrire une version française de cette Liverpoolienne rengaine pour la leur faire chanter car ces dames détestent utiliser la langue de la perfide Albion.

Une fois rentré à la maison, je retrouve la traduction-trahison-adaptation dans mon ordi (qui est ma cave à moi !). En fait la chanson est déjà complètement écrite, il n’y manque que les accords pour pouvoir être chantée. Je la fredonne pour vérifier que tout coule bien et je bute, dès le deuxième vers, sur la prononciation de « Jean-Jean joue» :
 

« Marie vend des œufs sur le marché d’Vill’jean
Jean-Jean joue dans un groupe de rock’n’roll ».

Et c’est là que j’ai l’idée du siècle (mwarf !). Pourquoi ne pas l’appeler plutôt Joseph, le gars ? Un couple Joseph et Marie, ça sonne bien, non ? Joseph et Marie. Joseph et Marie !

Joseph et Marie ? C’est bizarre, ça me rappelle quelque chose. Jésus ce que c’était mais je ne me souviens plus bien où j’ai entendu ça.

Ah mais si, bien sûr ! Mon oncle Joseph et ma tante Marie ! J’ai récupéré cette année la photo de leur mariage. Mon cousin Pascal avec qui nous avons beaucoup parlé de la famille m’a remis aussi en mémoire l’histoire de leurs deux enfants, un couple de jumeaux, un garçon et une fille, né·e·s à cheval sur deux années la nuit de la Saint-Sylvestre, le 31 décembre et le 1er janvier ! Comment se choper un an d’écart en moins d’une heure !

Mais bon, je ne suis pas là pour raconter ma vie ni celle des autres alors, musique, maestro !

OBLADI-OBLADA
(Lennon-MacCartney ; traduction-trahison-adaptation par Joe Krapov)

1
Marie vend des œufs sur le marché d’ Vill’jean
Joseph chante dans un groupe de rock’n’roll
(comme une casserole)
Joseph dit à Marie : «Qu’est-ce que tu es jolie !
Est-ce que ça t’dit de v’nir danser au bal sam’di ?"
"Oui ça me dit"

Refrain
Obladi ! Oblada ! C’est la vie ! Oui !
La la ! C’est la vie qui va !
Obladi ! Oblada ! C’est la vie ! Oui !
La la ! C’est la vie qui va !

2
Marie joue maint’nant du piano dans le groupe
Sur la moto d’ Zèph elle monte en croupe
On n’sait pas comment ça s’est fait les amis
Voilà que le ventre de Marie s’arrondit
(Au refrain)

Pont 1
Pas plus tard que sam’di place de la mairie de Rennes
Lalala Lalala Lalala
La-a
Devant tous les amis ils se sont dit oui Amen
Mari-és par Nathali-ie

3
Joseph est dev’nu le mari de Marie
Ils ne dansent plus le boogie-woogie
Ils ont raccroché la guitare à son clou
Et le groupe de rockabilly lui est dissous
(Au refrain)

Pont 2

Dans une couple d’années ils auront un « home sweet home »
Lalala Lalala Merci Giboire !
Avec un bout d’pelouse et une balançoire
Pour leurs deux jolis petits mômes

4
Marie vend des œufs sur le marché du Blosne
Joseph fait des autos à La Janais (des SUV !)
Le dimanche midi ils déjeunent chez Mamy
Et puis ils vont au CGR à La Mézière
(Au refrain)

5
Cette histoire d’amour est vraiment bien partie
Elle va leur durer toute une vie
Et lorsque Joseph aura 64 ans
Marie l’aim’ra peut-être encore plus que maint’nant
(Au refrain)


P.S. 1 Désolé, mais à force de courir de la cave au grenier, je n’ai pas eu le temps encore de mettre les accords ni de l’enregistrer ! A vous de la chanter sous la douche, l’air est connu !

P.S. 2 Ah et puis si, j'ai trouvé le temps, finalement !
 

Ecrit pour le Défi du samedi n° 630 à partir de cette consigne : Hyménée.

4 septembre 2020

LES MOISSONNEUSES

Maintenant que j’ai assez de temps pour pouvoir regarder dans le rétroviseur je m’étonne d’avoir été accompagné, tout le long de mon chemin, par un fabuleux moissonneur.

Moisson 09

C’est une espèce de Canadien errant. Il s’appelle Neil Young et on a absolument le droit, si c’est votre cas, d’être passé à côté de sa voix nasale, de son rock lourd, de ses interminables soli de guitare électrique et de sa production pléthorique. J’en connais beaucoup qui, dans un autre genre, n’ont toujours pas lu Proust, par exemple.

Et justement, on va rire, c’est dans une ville appelée La Madeleine, chez mon copain Jean-Baptiste B. que j’ai entendu pour la première fois «Uncle Neil» et ses premières galettes plus ou moins «country» ou «country-rock».

Le chef d’œuvre du bonhomme dans ces années-là était un album intitulé «Harvest», sorti en 1972. Il y enfonçait des portes ouvertes comme «Un homme a besoin d’une femme» c’est pourquoi je suis comme toi, «Vieil homme», je cherche «un cœur en or» et je ne me paie pas de «mots» avant de faire ma «moisson».

Il remet ça en 1992 avec un album intitulé «Harvest moon». Mais pour illustrer le mot «éteule» – Que reste-t-il après la moisson ? Des éteules et des chansons ! – j’ai choisi de vous traduire-adapter-massacrer une autre chanson de l’album «Rust never sleeps» intitulée "Thrasher" (La moissonneuse).
Sans prétention aucune, comme est le bonhomme qui ne craint pas, depuis le confinement, de se faire filmer en vidéo en train de gratter-chanter-pianoter… dans son poulailler ou sous le porche de son ranch !

 



Ecrit pour le Défi du samedi n° 627 à partir de cette consigne : éteule

1 août 2020

LE TEMPS DES FLEURS

DDS 622 127304495- Elles nous en font voir de toutes les couleurs !

- Qui ça ? Les femmes ou les fleurs ?

- Elles sont partout ! Du Roman de la rose au Dahlia noir, de Fanfan la Tulipe au Lys dans la vallée !

- L’amour est un bouquet de violettes… impériales et impérieuses !


- Elles vous disent d’aller siffler là-haut sur la colline, de les attendre avec un petit bouquet d’églantine… et elles ne viennent pas !


- Moi je ne marche plus dans la combine ! J’ai décidé une fois pour toutes : pas d’orchidées pour Miss Blandish !


- La petite marguerite est tombée, singulière, du bréviaire de l’abbé !


- Gentil coquelicot ! Fleur de Paris ! Roses blanches de Corfou !


- Quand refleuriront les lilas blancs ? Au temps du muguet ? A celui des cerises ?


- Si tu veux faire mon bonheur, Marguerite, donne-moi ton cœur !


- On est bien peu de choses et mon amie la rose me l’a dit ce matin.


- La Rose pourpre du Caire ! Le Rosier de Madame Husson ! Le Chevalier à la rose ! La Tulipe noire ! Les roses blanches («C’est aujourd’hui dddiman-cheuh») ! Petite fleur, P’tite fleur fanée, Magnolias for ever, les glycines de Serge Lama (quand lui fâché, lui toujours cracher !). Les Rhododendrons de Sim ! L’important c’est la rose !


- Violetta ! La Traviata ! La Dame aux camélias ! Le Lotus bleu ! La Rose et le réséda !


- En tout cas si tu crains la canicule et que tu ne veux pas rencontrer une jolie vache déguisée en fleur, ne te réfugie pas là, oncle Walrus ?


- Où ça, là ?


- Là où l’on fait catleya : à l’ombre des jeunes filles en fleur !



P.S.

- Eh ! Ne m’oubliez pas !

- C’est qui, lui ?


- Le myosotis !
 



Ecrit pour le Défi du samedi n° 622 à partir de la photo du haut

14 mai 2020

CONSIGNE D'ÉCRITURE 1920-30 DU 12 MAI 2020 A L'ATELIER DE VILLEJEAN

Petit-Fort-Philippe

AEV 1920-30 Petit-Fort-Philippe

En vous inspirants des nombreux diaporamas disponibles sur cette page, racontez votre séjour dans cette ville du Nord de la France située entre Calais et Dunkerque. Qu'êtes-vous venue.e y faire ou y chercher ? Avec qui avez vous rendez-vous ici ? Félix ? Béatrice ? Laure Manaudou ? Jean-Claude Van Damme ? Mimi Crincrin et Justin Chicon ? Est-ce un retour ? S'agit-il d'une ville que vous avez inventée de toutes pièces, une ville de rêve, de désir, de questionnements ou de cauchemars ?

Consigne inspirée par celle de la page 245 du livre "Ecrire" de Faly Stachak aux éditions Eyrolles.

 

9 mai 2020

35 ANS D’ÉCRITURE !

Mon petit-cousin Guy L. me demande de lui parler de mon activité d’écriture ! Il est fou, lui ! Il ne sait pas qu’il ne faut pas donner le micro à Fabrice Lucchini, qu’on va avoir droit à son show inarrêtable et qu’on ne pourra jamais rendre l’antenne aux studios de Cognacq-Jay ? Demander à un graphomane de raconter sa vie, ou plutôt son absence de vie, son artisanat monastique, son vautrage complaisant dans l’inutile des mots ? Autant interroger l’Amélie-Mélo Nothomb pour savoir si elle ne travaille pas du chapeau !

Mais pour une fois je serai bref (enfin j’espère).

Après notre départ de Paris pour Sablé-sur-Sarthe en 1985, j’ai continué à écrire des petits poèmes dans des cahiers à petits carreaux. Nous avons surtout été occupés là-bas par « l’élevage de nos deux queniaux », entendez l’éducation de nos deux enfants, un gars et une fille, nés en 1986 et 1988.

Karpov-Kasparov

Pour l’anecdote, c’est en 1989 que j’ai adopté le pseudonyme de Joe Krapov, par autodérision : je jouais alors au club d’échecs local et nous disputions le championnat départemental par équipes où je prenais parfois quelques pâtées sévères face à des gamins de huit ou dix ans. Comme nous étions dans la pleine période des affrontements Karpov-Kasparov et de l’arrivée des systèmes informatiques dans les bibliothèques, le jour où il a fallu choisir un pseudo pour travailler dans BN-Opale, ce fut « Krapov » qui sortit !

Mes aventures littéraires ont pris un tour particulier en 1992 quand j’ai voulu sortir de mon confinement au club d’échecs local et rendre publics mes petits poèmes et mes petits dessins. J’ai joué à l’auto-éditeur !

J’ai rassemblé ensuite cela sur un site web intitulé « De Sablé-sur-mer à Solesmes-les-Bains ». Attention, design web garanti XXe siècle !

J’ai gardé pour moi les autres écrits satiriques de cette période : deux pièces de théâtre et deux recueils de lettres aux élus ou de chroniques humoristiques de la vie politique locale… que j’ai même déposés à la Bibliothèque Nationale !

C’est que j’avais fini par avoir maille à partir avec l’équipe municipale locale emmenée par un dénommé François Fillon, alors élu avec des scores soviétiques du genre 85% des voix au premier tour ! Passons !

Nous sommes arrivés à Rennes en 1997 et là nous avons retrouvé l’ordre normal des choses. J’ai surtout mis les pieds, à mon arrivée, dans l’Atelier d’écriture de Villejean qui était alors l’émanation d’un Réseau d’échanges de savoirs basé à la Maison de quartier.

En 1998 j’ai gagné le premier prix bien doté d’un concours d’écriture organisé par le Musée des Beaux-arts de Rennes. Ca nous a permis de retourner à Venise où nous étions déjà allés en 1993.

Ma copie est ici : Le Musée des bizarres de Rennes. Elle représente bien le style Krapov, très inspiré d’Alphonse Allais, Pierre Dac et autres amuseurs de la littérature et de la chanson françaises.

isauresenva

En 1999 j’ai été l’un des quatre lauréats des bourses site web de la ville de Rennes avec un projet d’atelier d’écriture en ligne consacré à l’exploration en images de la ville de Rennes. Cela s’appelle Rennes-en-Délires, c’est un roman-puzzle interactif, ça tourne autour du portrait d’Isaure Chassériau et cela a fonctionné jusqu’en juillet 2002. C’est resté en place ici.

En 2005 j’ai participé à un autre projet local « Tout Rennes blogue » et sur la lancée, en 2006, j’ai entrepris d’alimenter un blog personnel pour publier mes photos avec des petits commentaires rigolos dessous : Joe Krapov partage ses images.

En 2012 j’ai changé d’hébergeur et de nom pour mon blog photographique, littéraire et musical. C’est désormais Mots et images de Joe Krapov.

J’ai dit que je ferais court alors résumons brièvement ma participation régulière, depuis 2008, à trois ateliers d’écriture en ligne hebdomadaires : Kaléïdoplumes, Les Impromptus littéraires et Le Défi du samedi. Je participe toujours au dernier et je recueille sur mon blog les textes d’atelier que j’ai écrits ici et là depuis 2013.

Je suis devenu l’animateur principal de l’Atelier d’écriture de Villejean en 2002 et j’entretiens à ce titre un autre blog sur lequel je recueille les textes que ces dames veulent bien me transmettre. Ca marche d’enfer depuis le confinement. C’est ici... et comme je fais également partie de l’équipe d’Histoires ordinaires/Villejean on peut lire là pourquoi nous avons tant de plaisir à écrire en mode oulipien à partir des images de Plonk et Replonk, des tics de Philippe Delerm, des aventures de Rimbaine et Verlaud, de Laure Manaudou, de Jean-Claude Van Damme et j’en passe !

Ah non, n’oublions pas le projet fou d’écrire 99 exercices de style, à la façon de Raymond Queneau mais en beaucoup plus étoffé, sur l’histoire de Saint-Georges et le dragon (je suis rendu à 54, très bonne année pour les Bordeaux rouges et les centrales d’achat pour cadres !)

Bon, à part ça, quand je m’ennuie, je joue aussi de la musique. Mais ça, si j’en parle, ce sera dans un autre billet !

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