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Mots et images de Joe Krapov
effet creatif
2 novembre 2016

Balade en forêt de Rennes le 29 octobre 2016 (5)

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Drôle de pêche miracle !

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Un recueil de poèmes surréalistes de Léo Malet,
le créateur de Nestor Burma, s'intitulait :
"J'arbre comme cadavre".

Joli slogan pour l'automne, non ?

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2 novembre 2016

Balade en forêt de Rennes le 29 octobre 2016 (8)

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Chercheur d'or
La forêt fourmille de pépites
Et ton  coeur palpite

1 novembre 2016

Balade en forêt de Rennes le 29 octobre 2016 (4)

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- Que ne suis je la fougère ?
- Suis les balises jaunes pour ne pas te perdre en chemin, déjà !

29 octobre 2016

QUESTIONS INSOLUBLES (MEME DANS L'ALCOOL)

Même si je me sens souvent « artiste sur les bords », je ne comprends rien à l’art !

Je ne sais pas, par exemple s’il faut préférer les portraitistes aux paysagistes. Je ne comprends rien à l’art conceptuel, au réalisme socialiste, à la FIAC et à la manie qu’a M. Pinault d’entreposer des horreurs dans la douane de Venise. Ce sont des saisies de trafiquants en tous genres ? Comment ? C’est de l’art ? 

DDS 426mammouth-grotte-rouffignac

J’en viens parfois à me demander : faire de l’art, est-ce imiter la nature ou imiter son voisin ? Dans les débuts, je pense, on imitait la nature. En soufflant dans un flûtiau, on pouvait se prendre pour le rossignol de mes amours. Même avec des talents de caricaturiste minimaliste on pouvait représenter les premiers faits divers. Ainsi l’un des tout premiers dessinateurs, M. Victor Pierrafeu, avait entrepris le portrait de son futur beau-frère, Roméo Cromagnon, et n’était pas loin d’achever le portrait de celui-ci quand l’amoureux de Juliette, sa sœur unique et préférée, se trouva la victime d’un malencontreux accident de chasse au cours duquel il perdit la vie. Terminé, le Roméo de Lascaux.

Le petit Victor rentre dans sa grotte, il gratte, il gratte pour effacer le croquis du bellâtre et à la place il représente la scène de chasse en buvant sa bière.
- Comment tu vas l’appeler, ton tableau ? demande Juliette en pleurs, à peine remise de son récent veuvage, en admirant la paroi de la galerie.
- « Mammouth écrasant l’épris », répond l’autre.

 

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Pendant longtemps le salaire des peintres a été lié à leur talent d’imitation et au niveau de ressemblance de leur portrait avec la marquise qui sortit à cinq heures et dont on voulait garder une trace florissante, même si, quelques années plus tard, le mari n’hésitait pas à la traiter de « vieux tableau » et les héritiers à ne plus pouvoir voir leur mère en peinture.

Et puis est apparue la photographie. Pour reproduire une image de la réalité, il n’y avait rien de mieux. Même si, pendant très longtemps, on n’avait que des clichés en noir et blanc, l’illusion était presque parfaite.

Malgré cela, la peinture a fait de la résistance et les peintres ont fait les malins. Et donc il y a eu les impressionnistes, les cubistes, les futuristes, Pablo Picasso, Marcel Duchamp et son urinoir, la peinture abstraite, Malevitch et tout le reste qui ressemble parfois à un gros foutage de gueule pour bonobos friqués – le bonobo friqué étant le stade ultime de l’évolution des espèces, vous l’aurez compris de vous-même. Je ne connais rien à l’art mais je m’y connais en Darwinisme. 

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Aujourd’hui, grâce aux filtres Instagram et aux smartphones qui font des photos et des frites, tout le monde est un artiste moderne. « Ah non, dit Monsieur Instagram, vous n’allez pas encore essayer d’imiter, avec votre smartphone qui fait des photos et des frites, cette saloperie de réalité triviale et imposer à vos semblables vos horribles paysages convenus, couchers de soleil, plats de restaurant et vos selfies plus troublées que troublantes. On vous colle un barrage filtrant. Le réel ne passera pas ! Pas sur ma plate-forme !".

Et maintenant, voilà le résultat des courses. Sur mes appareils photos récents, je n’ai même pas besoin de filtres Instagram : ils sont intégrés à la bête ! J’ai juste à sélectionner « dessin » ou « illustration photographique » et je me retrouve avec un appareil photo qui, au lieu d’imiter et reproduire la nature, imite les gens des années 60 et 70 qui représentaient le monde avec des couleurs à bousiller les pupilles et enrichir les ophtalmos de France et de Navarre. Andy Warhol, Vasarely, etc.

Et vous savez quoi ? Je suis devenu accro au truc, non sans m’interroger un maximum. Si je colle par-dessus ces images des musiques jouées à la guitare électrique par M. Jibhaine et que j’en fais un diaporama musical, qui imité-je ? Des millions de Youtubers ?

Est-ce que c’est de l’art ? Qu’est-ce que l’art ? Est-ce que c’est un objet réel virtuel composé d’images surréelles et de musiques-collages inclassables ? Où sont passés la Vilaine et le ciel breton ? Où est partie la brume qui rend le monde si beau dans le silence du matin ?

Par pitié, ne répondez pas à toutes ces questions ! C’était un exercice gratuit : j’imitais le vieux singe à qui on n’apprend pas à faire des grimaces. Et je me fiche de savoir si mon numéro est bon ou pas !

Ecrit pour le Défi du samedi n° 426 d'après cette consigne

27 octobre 2016

Se payer une toile à Rennes le 25 octobre 2016 (5)

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Si d'aussi petites bêtes peuvent à ce point modifier le paysage, les grosses que nous sommes peuvent bien faire sauter la planète en l'étouffant un peu, non ?

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27 octobre 2016

Se payer une toile à Rennes le 25 octobre 2016 (6)

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Rester bouche bée
Devant la beauté
C'est risquer d'avaler une mouche.

27 octobre 2016

Se payer une toile à Rennes le 25 octobre 2016 (7)

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 Quel boulot ! Mais quel boulot !
Chapeau l'artiste !

(Oui, quelquefois je cause à l'araignée qui habite mon plafond... et aux autres !)

27 octobre 2016

Se payer une toile à Rennes le 25 octobre 2016 (7)

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Ce matin à 6 heures, j'ouvre les volets de la loggia, histoire de voir s'il y a du brouillard dehors. Je voulais faire des photos de nuit dans la brume. Rien ! Temps clair ! Je suis allé me recoucher et j'ai dormi jusque neuf heures. Toutes ces courses automobiles, ça m'épuise !

Explication de cette dernière phrase : je relis en ce moment les aventures, certes assez "niaiseuses" par moments, du sieur Michel Vaillant, pondues jadis par Jean Graton pour le Journal de Tintin. J'ai descendu de mon grenier les neuf albums que je possède et je suis allé en emprunter six à la Bibliothèque des Champs libres. Ca aurait été mieux de les lire dans l'ordre parce qu'il y a plein de personnages récurrents mais je ne me sens pas d'investir dans une pareille collection devenue un poil "ringarde" avec le temps. Il y en a plus de 50 ! Ou alors les dix premiers pour savoir qui porte le numéro 13 au départ des 24 heures du Mans maintenant que j'ai eu confirmation que "Le pilote sans visage" était bien celui que je pensais ?
Bonne mémoire, pour les bêtises, Joe Krapov ! 

26 octobre 2016

Se payer une toile à Rennes le 25 octobre 2016 (1)

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Le brouillard envahit nos matinées rennaises. L'occasion rêvée pour aller se payer une toile, plusieurs même, par-derrière chez moi où coule la Vilaine, embrumée, prise au piège des toiles d'araignée.

26 octobre 2016

Se payer une toile à Rennes le 25 octobre 2016 (2)

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On joue quoi ? Quai des brumes ?

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