- Vous êtes fan de far aux pruneaux ? Voici ma recette :
Ingrédients :
- Deux danseuses en jupe, débardeur et chaussures jaune et noir ; - Un emperruqué en short et maillot jaune avec des lunettes noires ; - Une fleuriste à chapeau noir, air de typhon et fleurs de tournesol ; - Un cravaté de jaune citron sur chemise noire ; - Une abeille du genre Maya passionnée de trombone ; - Un chauffeur de taxi jaune et noir ; - D’autres ingrédients de même couleur capables d’insuffler des saveurs exotiques (ou pas) à votre gâteau de fête.
Comment procéder :
1. Dans un festival de chants de marin, genre Paimpol, par exemple, mélangez les saxos, les flûtes et les trombones
2. Ajouter un soubassophone et une batterie. Donnez le marmi-ton du morceau à tout le monde
3. Vérifier que le chef n’est pas parti tout seul sans tambour ni trompettes. Battre la mesure sans trop fouetter l’air.
4. Faites monter la Chantilly et chauffer l’ambiance
5. Faites revenir tous les deux ans au même endroit en versant un cachet pour montrer que vous êtes bonne pâte pour les ingrédients du coin (Vive le circuit court !)
6. Servir avec des graines de grand soleil et un brin ou deux d’amour de la Bretagne.
- M’enfin, Joe Krapov ! On avait dit « far », pas « fanfare » !
- Comment, Camarade Dieu ? Toujours aussi mélophobe ? T’es pas fan de mon (Fan)far’ô Pruneaux à la mode de Paimpol ?
Sur les stand des Tisseurs de contes (qui étaient pour le coup, surtout, des tisseuses !). Cette fête c'était aussi l'occasion de découvrir des talents musicaux rennais trop méconnus. Ainsi du Sweet swing band dont on ne trouve que peu de traces sur Internet, sinon des annonces de concerts échus. C'est dommage car la chanteuse et ses quatre accompagnateurs sont excellents dans leur registre.
Je publie un extrait sonore capté avec mon nouvel enregistreur pour clore ce compte-rendu d'une belle après-midi d'automne.
P.S. J'aurais pu mentionner aussi le groupe "Come together". Je ne l'ai entendu que de loin en suivant la balade mais cela avait l'air très bien aussi : le trio violon, guitare, cuivres joue et chante des reprises de chansons des années 60 et 70, les Beatles évidemment mais pas que. On peut les voir surtout sur leur Facebook mais très peu les entendre, sauf ici.
On cherchait. On cherchait. On se doutait bien qu’il y avait une lacune. On a une piscine, un centre social, une maison de quartier, une mairie, une bibliothèque, un commissariat de police, des églises, des écoles, une université… On sentait bien qu’il manquait quelque chose à Villejean mais quoi ?
Et puis voilà que grâce à la nature qui a horreur du vide, grâce à LMH Syndic et surtout grâce à Sêma Lao, on a trouvé. Un musée ! C’est un musée qu’on n’avait pas encore !
Un musée gratuit
Un musée ! Un lieu dans lequel on marche tranquillement de salle en salle, de surprise en surprise, un endroit où l’on peut contempler de grandes fresques écrasantes (« Le Radeau de la Méduse » ou « La Liberté guidant le peuple ») comme de petits tableaux touchants qui représentent des scènes de la vie quotidienne, des paysages, des portraits, des animaux, cinq fruits ou légumes par jour et par nature morte, des personnages historiques ou des histoires très ordinaires.
Eh bien oui, ça y est, nous avons enfin notre musée à Villejean ! Il est installé rue du Bourbonnais, dans les halls au bas des grands immeubles qui font ressembler la dalle Kennedy à la Bibliothèque nationale de France. L’entrée de ce nouvel établissement culturel est gratuite, il n’y a pas de vestiaire, pas de gardien pour vous surveiller, on a le droit de prendre des photographies des œuvres exposées et surtout de les admirer.
Sêma Lao, artiste peintre
Elles sont toutes sorties de l’imaginaire et du savoir-faire d’une jeune et jolie femme, Sêma Lao, artiste peintre spécialisées depuis sept ans dans les peintures murales urbaines (« street art »)
Dans les six halls d’immeubles qu’elle a décorés à la bombe aérosol elle a surtout représenté des visages d’enfants ou de femmes, des gestes de tendresse, des regards parfois fatigués mais toujours sincères et l’on appréciera surtout ses animaux élégants, superbes, notamment un lion, un cygne et des oiseaux de toute beauté.
Ses représentations aux couleurs saturées mettent de la gaîté, de l’originalité et de l’humanité dans des lieux habituellement neutres ou froids.
Si vous voulez vous payer, pour vraiment pas cher, une balade revigorante, un instant de zénitude, un moment de contemplation intemporelle, allez-y vite, allez visiter, si ce n’est pas encore fait, le tout nouveau musée de Villejean. Vous ne serez pas déçu.e.s et vous direz comme nous grand merci à Sêma Lao pour cette très belle réalisation et merci également aux copropriétaires de la rue du Bourbonnais pour l’avoir permise.
Pour prolonger la visite
Les autres œuvres de Sêma Lao sont visibles : - Sur son Facebook : - Sur son compte Instagram
On peut lire aussi un reportage sur la réalisation des fresques villejeannaises sur le site de Rennes.maville.com
Monsieur Arthur Rimbaud B.P. 01 au vieux cimetière 08000 Charleville-Mézières
Mon cher Arthur
“Sweet Lorraine Let the party carry on… »
Uriah Heep (Ken Hensley ; Mick Box ; Lee Kerslake)
A force de m’interroger sur le maléfice ardennais, sur cette suite de catastrophes que fut ton existence, j’en viens à me demander si je ne suis pas, moi-même, le maléfice ultime !
N’ai-je donc rien de plus intéressant à accomplir dans la vie que cette exploration non essentielle des bibliothèques et d’Internet au sujet de ton œuvre et de ta vie afin d’en souligner, s’il en est encore besoin, la malchance infinie ?
N’ai-je pas à rechercher des images plus colorées, plus joviales que celles du Harrar en noir et blanc ou de Charleville-Mézières après le passage de la météorite Rimbaud ou des bombes de 14-18 et 39-45? J’en connais pourtant ! Et des tonnes !
Est-il bien utile d’offrir en partage ma dernière trouvaille ? Sans doute que oui, histoire de relativiser le fait que «Non seulement j’ai écrit des bêtises mais j’en ai chanté aussi». J’avoue, j’aime bien balancer des horreurs dans les oreilles des gens, c’est pour cela que je chante ! Mais avec le«Rimbaud» de John Zorn, vous allez être gâté(e)s ! C’est du pire to pire !
Il ne sortira donc jamais, de la tête des hommes, que le génie du mal et le goût pour l’inaudible ? Serions nous tous ensorcelés ou quoi ?
Attention, passage litigieux :
Et pourtant, c’est bien la société elle-même et, paradoxalement, l’école qui nous encouragent à cela. On y prône la curiosité, le goût pour la lecture, pour les arts, pour la science, pour la découverte, bref tout ce qui a causé ton malheur… et mon bonheur !
Sans la fréquentation des livres, Arthur Rimbaud, tu serais sans doute devenu un paysan ardennais plus ou moins prospère. C’est à cela que te réduit d’ailleurs M. Thierry Beinstingel dans son roman «Arthur Rimbaud, vie prolongée». Arthur Rimbaud, contremaître à béquilles dans une carrière de marbre belge, marié puis veuf avec enfants, qui traverse l’affaire Dreyfus et 14-18 sans prononcer un mot plus haut que l’autre… Désolé de spolier celles et ceux d’entre vous qui souhaitent lire ce livre mais, à part le fait que c’est très bien écrit, ce scénario n’a rien de bien intéressant !
L'autocritique du jour : La malédiction des auteurs de romans c’est le lecteur qui se prend pour un critique littéraire !
Qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit : je ne reproche rien à ce Charlemagne qui a eu cette idée folle un jour d’inventer l’école. Je ne fais pas partie de ceux qui veulent l’interdire avec la musique, le jeu d’échecs et la liberté de parole pour voiler tout cela du grand manteau noir d’une religion. Allez-y, les jeunes gars, les jeunes filles, à l’école ! Allez y, vous n’en reviendrez pas,comme le chantait Brigitte Fontaine jadis. Oui, c’était assez inaudible aussi !
En effet, sans les livres d’images, sans les bandes dessinées, sans la liberté de publier et de diffuser la culture, fût-elle d’abord souterraine (underground) puis récupérée (mainstream) et officielle (old dinosaurs, Pink Floyd, Rolling Stones, Bob « Nobel z’années » Dylan), sans les couvertures des romans de science-fiction et les pochettes de disques vinyles, comment aurais-je pu rencontrer les démons et sorciers dessinés parRoger Deanpour les albums d’Uriah Heep et d’autres groupes de rock des années 70 ?
Bien sûr, c’était en dehors de l’école, mais il n’y a pas que l’école dans la vie, ou mieux, toute la vie est une école et le professeur-cancre Joe Krapov y donne des cours de récréation ! Bien sûr c’est le hasard qui préside à la sorcellerie, à la magie et qui fait qu’un sortilège devient maléfice ou enchantement. Rien ne l’abolit et surtout pas un coup de dés.
- T’as du faire nénette, deux, deux et un, Jean-Arthur, et moi casser la baraque avec trois six !
J’ai eu la chance de découvrir chez lui et d’emprunter à l’ami J.-B. B. le premier 33 tours de Uriah Heep, «Very ‘eavy, very ‘umble». Que faisait-il, égaré dans sa collection de disques de musiciens de la West Coast des Etats-Unis (Jefferson Airplane, Grateful Dead, Hot Tuna, CSNY) ? Mystère !
Toujours est-il que «The Magician’s birthday» est bien le premier disque de rock acheté par les pauvres deniers de mon argent de poche de l’époque. Je suis toujours aussi scotché par le morceau final de dix minutes sur la face deux avec son solo de guitare électrique et de pédale wha wha. Le plus enchanteur des sortilèges musicaux n’en reste pas moins Demons and Wizards, l’album qui précédait celui-ci, avec la suite magique de Ken Hensley, «Paradise / The spell».
Et donc, de maléfice en aiguille, pour le seul plaisir de posséder des illustrations de Roger Dean, j’ai été victime de fièvre acheteuse et je possède encore les disques du groupe Greenslade, de Yes et même de Badger.
Bon, assez disserté sur mes envoûtements personnels. Je m’aperçois que, tout à mes recherches et à mes écoutes de musiques folles, j’ai oublié de voir passer le 20 octobre et de te souhaiter un bon anniversaire ainsi qu’à ce cher oncle Walrus qui est né dans ces eaux-là aussi, un peu plus tard quand même qu’en 1854 !
C’est pourquoi je termine cette lettre en vous Balançant à tous les deux un «Happy birthday, magician !».
P.S. Et comme je ne suis pas chiche, je vous offre mes derniers trésors du Trégor. Vous pourrez ainsi constater que Messieurs Nikon et Canon ont prononcé à mon endroit aussi un terrible maléfice : «Chaque fois que tu prendras des photos, Joe Krapov, tu tourneras la molette des effets créatifs afin de te retrouver dans un autre monde qui te rendra fou ! Ha ! Ha ! Ha !" (Rire maléfique de Nippon ni mauvais qui te jappe au nez).
P.S. Oui, je t’ai entendu, Jean-Arthur !
- Passer de Sweet Lorraine à Loreena McKennitt, c’est une belle façon de boucler la boucle. Et ce serait bien que tu la boucles un peu plus souvent, Joe Krapov !»
- Ha ! Ha ! Ha ! Compte là-dessus et bois de l’absinthe !
Même si je me sens souvent « artiste sur les bords », je ne comprends rien à l’art !
Je ne sais pas, par exemple s’il faut préférer les portraitistes aux paysagistes. Je ne comprends rien à l’art conceptuel, au réalisme socialiste, à la FIAC et à la manie qu’a M. Pinault d’entreposer des horreurs dans la douane de Venise. Ce sont des saisies de trafiquants en tous genres ? Comment ? C’est de l’art ?
J’en viens parfois à me demander : faire de l’art, est-ce imiter la nature ou imiter son voisin ? Dans les débuts, je pense, on imitait la nature. En soufflant dans un flûtiau, on pouvait se prendre pour le rossignol de mes amours. Même avec des talents de caricaturiste minimaliste on pouvait représenter les premiers faits divers. Ainsi l’un des tout premiers dessinateurs, M. Victor Pierrafeu, avait entrepris le portrait de son futur beau-frère, Roméo Cromagnon, et n’était pas loin d’achever le portrait de celui-ci quand l’amoureux de Juliette, sa sœur unique et préférée, se trouva la victime d’un malencontreux accident de chasse au cours duquel il perdit la vie. Terminé, le Roméo de Lascaux.
Le petit Victor rentre dans sa grotte, il gratte, il gratte pour effacer le croquis du bellâtre et à la place il représente la scène de chasse en buvant sa bière. - Comment tu vas l’appeler, ton tableau ? demande Juliette en pleurs, à peine remise de son récent veuvage, en admirant la paroi de la galerie. - « Mammouth écrasant l’épris », répond l’autre.
Pendant longtemps le salaire des peintres a été lié à leur talent d’imitation et au niveau de ressemblance de leur portrait avec la marquise qui sortit à cinq heures et dont on voulait garder une trace florissante, même si, quelques années plus tard, le mari n’hésitait pas à la traiter de « vieux tableau » et les héritiers à ne plus pouvoir voir leur mère en peinture.
Et puis est apparue la photographie. Pour reproduire une image de la réalité, il n’y avait rien de mieux. Même si, pendant très longtemps, on n’avait que des clichés en noir et blanc, l’illusion était presque parfaite.
Malgré cela, la peinture a fait de la résistance et les peintres ont fait les malins. Et donc il y a eu les impressionnistes, les cubistes, les futuristes, Pablo Picasso, Marcel Duchamp et son urinoir, la peinture abstraite, Malevitch et tout le reste qui ressemble parfois à un gros foutage de gueule pour bonobos friqués – le bonobo friqué étant le stade ultime de l’évolution des espèces, vous l’aurez compris de vous-même. Je ne connais rien à l’art mais je m’y connais en Darwinisme.
Aujourd’hui, grâce aux filtres Instagram et aux smartphones qui font des photos et des frites, tout le monde est un artiste moderne. « Ah non, dit Monsieur Instagram, vous n’allez pas encore essayer d’imiter, avec votre smartphone qui fait des photos et des frites, cette saloperie de réalité triviale et imposer à vos semblables vos horribles paysages convenus, couchers de soleil, plats de restaurant et vos selfies plus troublées que troublantes. On vous colle un barrage filtrant. Le réel ne passera pas ! Pas sur ma plate-forme !".
Et maintenant, voilà le résultat des courses. Sur mes appareils photos récents, je n’ai même pas besoin de filtres Instagram : ils sont intégrés à la bête ! J’ai juste à sélectionner « dessin » ou « illustration photographique » et je me retrouve avec un appareil photo qui, au lieu d’imiter et reproduire la nature, imite les gens des années 60 et 70 qui représentaient le monde avec des couleurs à bousiller les pupilles et enrichir les ophtalmos de France et de Navarre. Andy Warhol, Vasarely, etc.
Et vous savez quoi ? Je suis devenu accro au truc, non sans m’interroger un maximum. Si je colle par-dessus ces images des musiques jouées à la guitare électrique par M. Jibhaine et que j’en fais un diaporama musical, qui imité-je ? Des millions de Youtubers ?
Est-ce que c’est de l’art ? Qu’est-ce que l’art ? Est-ce que c’est un objet réel virtuel composé d’images surréelles et de musiques-collages inclassables ? Où sont passés la Vilaine et le ciel breton ? Où est partie la brume qui rend le monde si beau dans le silence du matin ?
Par pitié, ne répondez pas à toutes ces questions ! C’était un exercice gratuit : j’imitais le vieux singe à qui on n’apprend pas à faire des grimaces. Et je me fiche de savoir si mon numéro est bon ou pas !
On se pose ensuite à l’Îlot au mouton déjà surpeuplé pour y voir "Dom Juan" par les Apicoles et on se sauve ! Trois jeunes acteurs en bleu de travail sur un échafaudage qui se font mousser avec un faux article sur eux dans Télérama, qui se la pètent dans une parodie de discours intellectuel sur la pièce mais exercent de la vraie manipulation de public comme sur TF1, introduisent des provocations inutiles (nudité déplacée) et de la violence dans le spectacle et qui surtout interdisent aux photographes d’opérer. Bravo ! Ils ont même été, paraît-il jusqu’à arroser le photographe du « Maine libre ». Mauvais plan ! Je suis parti et Marina B. elle aussi, un peu plus tard.
Je me jette ensuite dans la cour de l’école Pape-Carpentier et là en attendant le début des Frères Dolmar par Lézartikal (je ne resterai pas non plus tant le spectacle est long à démarrer) je tombe sous le charme d’Alison Young, de son ukulélé et de ses complices du bal des Martine. Ils et elles sont en train de faire leur balance sur « Vanina » de Dave et surtout « Emmenez-moi » d’Aznavour. Oh les filles ! Oh les filles ! Je suis revenu enregistrer le début du bal le soir à 22 h 30. L’ambiance est très bal populaire mais comme dit l’autre « Quand la musique est bonne, bonne, bonne », il faut le dire, l’écrire et la partager !
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
15 juin
Comme ça et pas autrement
Tant pis pour les voisins ! De toute façon, c’était ça ou un banjo !
J’ai reçu l’amplificateur que j’ai commandé chez Thomann vendredi dernier. Ce n’est jamais qu’un 5 watts et on peut réduire sa puissance à 1,5 voire à 0,1 watt pour les voisins justement et les longues soirées d’hiver où l’on voudrait jouer jusque tard.
Voilà, c’est comme ça et pas autrement : je me remets à la guitare électrique !
La chanson du jour
Ce n'est pas forcément une bonne idée, d'ailleurs, de s'électrifier. La preuve avec cet enregistrement de Samuel Genin, à Rennes, le 2 juin, lors d'une soirée du festival Les Fleurs du mail. J'ajoute à la suite une vidéo qu'il a réalisée et qui m'a fait plier de rire !
Voici donc un premier extrait du concert "d'en face de la prison". Ce n'est pas Mozart qu'on assassine, c'est Pachelbel mais on le fait dans la gaîté et je ne suis pas mécontent de l'ambiance troisième mi-temps de match de rugby de la reprise !
Ah oui, le ukulélé rose qu'on entend tout au début et à la fin, c'est moi !
Joe Krapov est poète, humoriste (?), musicien à ses heures et photographe à seize heures trente. On trouvera ici un choix de ses productions dans ces différents domaines.