Mots et images de Joe Krapov

 Oiseaux ! Posez-vous sur ma branche !
Et les oiseaux s'y posent !

(Les oiseaux sont des cons, comme disait Chaval !)

Savait-on vers où
Le chemin des écoliers
Nous emmènerait ?

Vers des envies de buisson,
Vers des désirs de chanson.

Traverser la vie
C'est toujours deux fois meilleur
En dehors des clous :

Sur les chemins de traverse
Il y a beaucoup moins de fous !

Parmi les écueils
Il tient fermement la barre
De son pédalo

Où vois-tu une tempête ?
Au niveau de la braguette ?

... out of the windows...
se pencher... hinaus lehnen...
pericoloso...

Se souvenir de ces choses,
C'est bien pire que l'arthrose !

P.S. Le mardi soir, je rentre de l'atelier d'écriture de Villejean (salle Mandoline) à 21 heures.
Du coup je n'ai point trop le temps de pondre grand chose sous mes quatre fois quatre seize photos du jour.
J'ai donc collé dessous quatre des douze tankas écrits ce soir à partir d'expressions relatives au voyage, au mouvement, au franchissement de la ligne jaune.
Leur titre générique : TANT QUE LA VOIE EST TANKAROSSABLE !

Lever avec un ciel un peu gris mais avec un soleil généreux quand même.
Notre objectif du jour est la Roque-Gageac, un beau village tout en longueur sur les bords de la Dordogne. 

C'est là que sont amarrées les gabares à Norbert.
C'est un endroit très photogénique où le soleil fait encore des caprices en jouant à cache-cache avec ses copains les nuages.

 La randonnée de 3 kilomètres est encore une fois mal indiquée dans le bouquin mais ce n'est pas très grave. On suit les balises jaunes et il s'avère qu'elles sont bien plus pratiques pour les marcheurs que nous sommes. Ca monte dans le sous-bois derrière le village puis ça redescend et l'intérêt de la balade est à l'arrivée : on est revenus dans les hauteurs de La Roque-Gageac...

 ... avec vue sur la Dordogne et la végétation luxuriante : lauriers-roses, bambous et charme quasi exotique malgré la floppé e de touristes-en-tongs ! Il est 11 h 45, la rando est terminée et nous décidons d'aller pique-niquer au bas du château de Castelnaud-la-Chapelle qu'on a aperçu dans le lointain sur l'une des photos ci-dessus.

Etes-vous sensible à l'atmosphère Magrittéenne des deux dernières ? Non ?

Et là ? Toujours pas ?