Le Défilé des enfants à l'Européade le 23 juillet 2005 à Quimper (Finistère) (1)
On peut faire des choses comme ça ?
Aller passer cinq jours de vacances à Quimper pour assister à des spectacles de danse "folklorique", prendre 1600 photographies pendant toute la semaine et n'en publier que 30 sur ses deux blogs ?
Et puis, quinze ans après, rechercher sur un disque dur externe des photos de famille de 2013 et tomber sur cet enregistrement d'images comme Neil Young sur son "Treasure" de 2011 ?
On peut. Et du coup on se sent obligé de s'autocongratuler. T'es quand même un sacré portraitiste, Joe Krapov ! Il y a dans cette série des sourires ou des regards qui mettent, comme dirait Proust, de la dignité dans ton inconduite !
C'est vrai, quoi ! Oser représenter la Bretagne sous la pluie alors que ce phénomène atmosphérique y est d'une rareté légendaire, t'es gonflé !
Allez, on partage !
Le Défilé des enfants à l'Européade le 23 juillet 2005 à Quimper (Finistère) (2)
M. Google-Images ne propose que vingt photos de cette manifestation, dont sept de votre serviteur.
C'est dire si, même en temps de pandémie, on se préoccupe peu désormais
de partir à la recherche des temps perdus que nous ne cessons pas pourtant de regretter
(librairies, théâtre, liberté d'aller et venir, de voyager).
Comment ?
C'est parce que vous rêvez des jours heureux d'après ?
Vous croa-yez aux promesses des corbeaux , vous?
Rufus Thibodeaux chez Neil Young !
Comme j'ai cité "A treasure" sans mettre de lien, j'ai quand même chercher à expliquer ce dont est-ce que je causais. C'est ici.
Et du coup je suis retombé sur cela qui vous fera re-faire connaissance avec le fameux Rufus Thibodeaux qu'évoquat Michel Fugain dans sa chanson de 1975 "Les Acadiens".
Allez, deux pour le prix d'une !
Et le gars qui joue de la mandoline, Anthony Crawford, c'est dingue comme il ressemble à Nils Lofgren, une autre pointure dela bande dont je causerai peut-être aussi un jour. Vous les aimez, les belles histoires musicales d'oncle Joe coincé sous le piano du grand studio RTLavec le guitariste qui fait des sauts périlleux sur la toute petite scène, les enfants ? ;-)
La Vilaine à l'automne à Rennes en novembre 2020
Envoyer Marcel chez Olga : Bri-collages de Jean-Emile Rabatjoie et d'Olga Photofunia du 14 novembre 2020
J'ai pondu avant-hier une seconde contribution pour la consigne AEV-2021-07 (Le livre dont vous rêviez). Cela paraîtra sur le prochain Défi du samedi. J'ai été aidé au niveau de l'illustration par Jean-Emile Rabatjoie et Mme Photofunia dont le prénom est - c'est moi qui en ai décidé ainsi - Olga.
Comme le livre dont j'ai rêvé est essentiellement au format numérique A5, les illustrations ne ressortent pas vraiment plein pot. Dommage ! C'est pourquoi j'en publie quelques-unes ici ce jour.
A l'ombre des jeunes filles en fleurs
Encore un peu de vague à l'âme ?
Mais où sont les neiges d'antan ?
Tiens, ça te changera des madeleines !
New Ruskin for an old ceremony
A Céleste pour la vie, son petit Marcel
***
Un peu plus sérieusement j'ai dégoté sur le site fabuleux de Dame Emma, Pictozoom, dont je vous recommande la visite, cette citation du petit Marcel qui me plaît bien :
La photographie acquiert un peu de la dignité qui lui manque quand elle cesse d'être une reproduction du réel et nous montre des choses qui n'existent plus. Marcel Proust
En même temps, je n'ai, personnellement, rien contre l'indignité !
Bon début de semaine à vous !
La clarinette de Vivaldi ! Martin Fröst et le Concerto Köln
Est-ce un effet du confinement ? Le bla-bla des radios m'est devenu agaçant. Lorsque je sors de mon ordi pour aller faire la cuisine j'allume désormais le tuner et le colle sur Radio-Classique. J'adore le jeu du compositeur mystère ! Et parfois je fais de belles découvertes comme ce concerto pour clarinette pris au vol ce midi.
On dirait du Vivaldi mais il n'a pas écrit pour clarinette. Alors ?
Eh bien c'est Vivaldi quand même, adapté pour cet instrument par Martin Fröst et le Concerto Köln, avec ma foi, derrière, un grand plaisir d'écoute du ou des CD(s) en ligne.
KISS ME, STUPID ! (remake) = EMBRASSE-MOI, IDIOT ! (ris, mec !)
Où est passé mon ombilic
Sans lequel je n’ai plus rien d’chic ?
C’était un diamant synthétique
Qui brillait sous l’ciel des tropiques
Et qu’j’avais collé au mastic
Dans ce trou qui tombait à pic
Au bas d’mon thorax athlétique !
A-t-il filé en Amérique
Dans la vallée siliconique
Où de transhumanistes geeks
Font d’la chirurgie esthétique ?
A-t-il calté au Mozambique
Pour y chasser le porc-épic,
Le serpent python ou l’aspic
Ou d’autres animaux mythiques
Que l’on ne trouve qu’en Afrique ?
Y a-t-il messe à la basilique ?
Se prend-il pour une relique
De Saint Blaise ou Saint Dominique ?
A-t-il des prétentions bibliques ?
Veut-il pondre des encycliques ?
Pour qui se prend cet alcoolique ?
Sort-il du coma éthylique ?
Rêve-t-il de lieux idylliques ?
Se fout-il de la République ?
Fut-il arrêté par un flic,
Divaguant sur la voie publique,
Ayant coché au stylo Bic
Sur son ADD (1) famélique
« Je vais acheter de la gueuze Lambic
Pour agrémenter le pique-nique
Qu’on va faire chez les « Am’nez zique »
En chantant « Dominique nique » ?
Ce à quoi Longtarin réplique :
- 135 euros ! Donne ton fric !
On n’a pas encore passé l’pic
Et pas fini le diagnostic
De cette maladie inique
Qui rend étique et rachitique
Le modèle capitalistique
De notre système économique.
En attendant nous on fait «Couic » !
On fait avancer le schmilblick
Et renfloue le Trésor public
En taxant les gens bordéliques. ».
Où est passé mon ombilic ?
Je perds tout et c’est ça le hic !
Je suis vraiment somnambulique
Depuis c’confin’ment fatidique !
Et puis surtout, nom d’une bourrique,
Pourquoi écris-je en italiques
Mes perditions métaphysiques,
Mes impressions mélancoliques
D’homme à qui manque, ainsi qu’Ithaque,
Son trou perdu quasi Proustique,
En marcel à côté d’la plaque ?
N’y a-t-il donc aucun indic,
Chez les Bouley ou les Lepic,
Pour me dire où donc ce loustic,
Ce zombi bidon d’ombilic,
A pu jouer les bucoliques ?
C’est plus la saison des colchiques
Ni celle où tourne l’alambic !
Est-il parti boire un tonique
Dans le bistrot de Kim Novak ? (2)
- Sonic attack ! Do not panic !
As-tu r’gardé, vieil amnésique,
Sous ta pile de slips en chachrik ? (3)
Dans ce joli vase de Lalique ?
Dans tes tomes de Rubrique-à-brac ?
Dans l’ Larousse encyclopédique ?
Dans l’manuel de ton Kodak ?
Dans le pot de colle vinylique ?
Au pied d’l’applique ? Sous le clic-clac ?
- Ne cherche plus, Marie-Annick !
Il était dans l’ pot d’basilic !
Y’a des jours, j’ me fich’rais des claques !
(1) Autorisation de Déplacement Dérogatoire
(2) Il s’agit ici, tout au long de ce poème (?), d’une allusion au film de Billy Wilder dans lequel l’actrice Kim Novak qui joue le rôle d’une prostituée, à un moment donné du film, « cherche son nombril » qui a roulé par terre.
(3) Mercerisé comme il se doit depuis Pierre Dac et Francis Blanche.
Ecrit pour le Défi du samedi n° 637 à partir de cette consigne : ombilic
Des masques plein la maison des Krapov à Rennes le 11 novembre 2020
Bien avant le coronavirus, on avait des masques chez nous. Et de fort jolis, ma foi ! En voici quelques uns, photographiés ce jour :
Marina Bourgeoizovna a photographié en plus ceux que nous utilisons pour sortir désormais et elle en a fait sur son blog, Contes de Babalune, une sympathique petite histoire. Voilà qu'on me fait sérieusement concurrence dans l'atelier d'artiste de l'autre bout du couloir !
Allez-y et admirez le travail. Je crois que Maïck la conteuse va faire l'objet d'un article sur "Histoires ordinaires Villejean" si on continue d''être enfermé·e·s et si je deviens "journaliste en chambre" ! ;-)