Les illuminations de l'hôtel de ville de Rennes le 2 janvier 2014 (4)
J'ai passé une bonne partie de mon dimanche après-midi à construire un diaporama avec l'ensemble des photos prises sur trépied ce soir-là en y adjoignant un bout de la bande son qu'il m'a fallu couper, nettoyer, ajuster... 2 heures et demie de travail pour 2 minutes 45 de bonheur (pas même garanti !).
Pendant ce temps des vidéastes ont posé le spectacle complet sur Youtube. Je vous poste la vidéo de Franck L. qui me semble la plus correcte en termes de qualité visuelle et sonore. Je me marre au passage de la mercantilité de M. Google qui a positionné à côté de ce travail une publicité pour un disque de Marilyn Monroe. Les robots ont reconnu le morceau dans la bande son du spectacle ! Nous vivons réellement dans le monde de demain : tous travaux d'art ? Y'a pas de lézard : tous direction le grand bazar !
ESPECE DE VIEUX MOULE A GAUFRES ! (1)
J’ai repris le flambeau. Pas celui qui consistait à vouloir changer le monde, celui qui consiste à le nourrir bien, à le rassembler autour d’une tradition, à perpétuer celle-ci malgré les changements des temps. L’homme ne vit pas que de pain. Aujourd’hui emblèmes et drapeaux sont transformés en marchandises.
ESPECE DE VIEUX MOULE A GAUFRES ! (2)
J’ai repris le flambeau. Le flambeau, en l’occurrence, est un moule à gaufres. A la fois injure préférée d’un capitaine de marine marchande belge et instrument de fonte noire dans lequel on insère une pâte briochée – appelons-là ainsi – dont je viens de retrouver, à force de tâtonnements annuels, la recette. Le poing se lève, la pâte aussi ! Bien sûr il manque la cuisinière à charbon, le cercle de famille rassemblé tout autour de la table pour une cérémonie mi-sportive, mi-religieuse et mirobolante !
ESPECE DE VIEUX MOULE A GAUFRES ! (3)
600 grammes de farine
Une pincée de sel
50 grammes de sucre fin
1 sachet de sucre vanillé
3 œufs battus en omelette
2 sachets de levure de boulanger dilués dans 2 verres d’eau tiède
100 grammes de beurre ramolli
On mélange tous les éléments dans cet ordre dans un grand saladier – ou sur la table –on pétrit et on laisse lever dans un endroit chaud
Deux heures après on découpe 64 morceaux de pâte que l’on introduit un par un dans le gaufrier. On cuit dix secondes, on retourne, on cuit l’autre face dix secondes. On extirpe la gaufre gonflée avec un couteau. On passe le relais à Marina Bourgeoizovna qui l’ouvre complètement, badigeonne une des faces avec de la cassonade mélangée à du lait puis recolle les deux faces.
ESPECE DE VIEUX MOULE A GAUFRES ! (4)
Malgré la saveur retrouvée et la fierté d’avoir attrapé le tour de main il ne reste plus, 28 ans après, que la question jamais posée parce que venue trop tard à l’esprit et donc à jamais insoluble : est-ce quand il était chez son parrain, à Charmes, que mon grand-père, mineur du Pas-de-Calais et boulanger des Vosges, a appris à fabriquer ces gaufres… flamandes que je confectionne à mon tour en brillante compagnie ?
Peu importe, j’ai repris le flambeau et toute la famille s’est régalée. On ne sait pas ce qui reste de ce qu’on transmet mais la transmission, comme la tradition, a du bon !
Châtaigne ou chat-teigne ? Lannion du 27 au 29 décembre 2013 (1)
D'habitude avec Chouchen le chat de notre ami Anita, aucun problème : je souffle un coup d'harmonica et il se carapate ! Mais cette fois même pas besoin : Chouchen n'était pas là. A sa place, il y avait une locataire, une môme de trois mois nommée Châtaigne, propriété de deux profs de musique de ses amis partis réveillonner à Biarritz. Ce fut assez animé ! Châtaigne, il faut sans dout l'entendre au sens de décharge électrique !