Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mots et images de Joe Krapov
21 septembre 2013

VENDREDI 13

Chères amies et chers amis du Défi du samedi,
la rédaction de votre e-journal préféré
est heureuse de vous offrir une longue nouvelle inédite
de notre collaboratrice Isaure Chassériau.

 Rappelons qu’Isaure vient de recevoir le prix Alphonse Allais 
pour l’ensemble de son œuvre
et que ses « Aventures éclatées de l’ineffable Joe Krapov »
égaient nos e-colonnes déjà pourtant pleines
de chansons, de saillies, de poésie et de génie
depuis maintenant plus de 5 ans !

Le récit inédit s’intitule « Vendredi 13 » et il est consultable ci-dessous
sous forme d'un ibouque 
ou téléchargeable en pdf ici. 

Bonne lecture à vous ! N'oubliez pas de sélectionner le mode plein écran ! 
C'est la petite croix en haut à droite. Pensez aussi à utiliser le zoom de la liseuse  !

Vendredi 13.pdf

 

Ecrit pour le Défi du samedi n° 264 d'après cette consigne.

Publicité
Publicité
15 septembre 2013

99 DRAGONS : EXERCICES DE STYLE. 14, Néologismes

DDS 263 Vaillant 17

Alors tous les arbres frémissent, le grand véréfour qui porte le nid retient son souffle ; se referment les tapinoufles et les ronils à pois bleus s'évanouissent car jamais en cette contrépétrie d’effroi on ne vit pareil harnachement à un vertugredin.

Sa cavale d’abord, à la robe caparaçonnée d’arvers, semble très inédite : elle piaffe d’archifougue et gerbedécume aux nazebroques. La princefesse que l’hérosantidote vient sauver des griffes du dragontrançonneur n’en revient pas. Le léquidé vaillant semble doué de parole et son chevaliaucheur joint le rutile à l’agréable, question zyeutage. Mais seront-il assez costarcostauds, cachevalier et monture pour vaincre le bestial ?

C’est qu’on en a vu défiler des présomptueurs et des sivains dont le cracheur de feu n’a fait qu’une bouchée mais ce vertugredin-là semble d’une autre marietrempe.

Les désossetilités dont elle, la princefesse, est l’enjeu ne tardent point d’ailleurs à s’engamélanger.

Georges de Lydadirl à dada – car c’est bien de lui qu’il s’agite –sort sa colicauchemarde et en fiche un grand coup dans l’oeiltorv de la bête.

130818 186

En retour le crachebousin pyrocrashe mais la cavale-star n’a pas été nourri à la petite bière. Le léquidé en pétard jeumpe par-dessus les flammèches.

Georges lance un deuxième assaut et qui n’est pas de courtoisie. Il tambourpiffe les écaillharissures, il tranchetronche à tout va, il déshydrate de l’herne à ne plus savoir où amidonner de la tête. Bientôt le bestial entailladé paindépisse le sang de partout. Dans un dernier sursaut il fait jaillir de son mâchecoulis une dernière pétarasade de pestepétrole enflammé. Mais le cachevalier est déjà descendu de son Jolisauteur et grimpant tout le long de son échine à pied, il lui troue le conservelas d’un grand coup de ramasse-bourier.

Le dragontrançonneur sonné chancelle du Colbacktowhereyouoncebelong puis s’écroule d’un seul coup aux pieds du Souveraindanlfroc qui n’en revient pas.

Alors les circonspectateurs se lâchent ! Ils poussent un grand charivhourra, portent l’hérosantidote en triomphe et viennent le déposer aux pieds de la princefesse pour la grande aubescène du deux.

- Maintenant vous êtes mienne, dame Cucunégonde, déclare le gagnagalant à la belle, puisque vous étiez le bélenjeu de ce combat. J’ai bien hâte c’est vrai que nous nous ébatifolions sous votre baldaquin mais avant que je soye d’une humeur fortaquine, mon estomac crifamine. Vous voudrez bien vider la bête et m’en cuire les partigrasses. Pendant cestuy temps que cela cuillera, votre paternul et moi-même allons zapouiller devant ménestrelles et tapeurs de baballes. Surtout, réservez-moi les solilesses, Mapoulette !

Facrotale erreur d’aspicologie !

La princefesse s’empare d’un grand couscoussier de marque Marmitondorg et le lui balance en travers du frontal pas à l’Apache.

- Hola Machoguilhomme, on ne m’a pas demandé mon sentiment et je ne suis poinct du genre à en faire. Nenni suis le grolo du loto, la falote du phallo, le cache-pot du charlot ! Damnature sur toi pour ces puanpropos !".

Elle l’éméleftourbit, le matducouloire, l’ourlette, l’upperpacute, le chassériaute et l’isaure par la fenêtre.
Se relevant du tadpurin dans lequel il est chu, il lèvepouce et dit :

- Poinct ne battrai femmenifleur en reprépousailles, ce n’est point dans mes uscoutumes, je prèfère laisser péronchonnelle à paternul. J’ai dû me tromper d’espastempe ! Ou alors estions ici en pays de galette complète Mandingue ? Je préfère m’esbigner les rougnolles avant qu’il ne m’en outrecuise plus ! Adieu vat, follegensses !".

Et de fait tandis qu’il s’éloigne dans le soleil couchant en chantant « Aïe ! Me poure l’aune, zoo me nuit, Saint-Georges suis » les Libyens trop affamés déchiquètedugrallent la carcasse du monstre pour transformer les écailles en porte-clefs alors que ni serrure ni clé n’ont encore été inventées en cestuy temps et découpent l’amibidoche de ce gros mouton pour en faire haricomestible.

130818 187

- Si tu veux mon avis, cow-boy, lui confie un peu plusloin sa cavale, il y a une Gilberlafaille dans le continuum spécieux-temporal. Va savoir, si j’en juge d’après la façon dont je claudikadicke, si nous ne sommes pas dans un univers paracoudanlèle ! Peut-être même erratiquons-nous dans une nouvelle de Joe Krapov !

- Par Tout Matisse et Bel Eros ! Si tu as raison, Jolisauteur, dis moi donc ce que j’ai fait au Seigneur pour mhériter cela ?

- Je ne sais pas mais vlà l’boute, dit le cheval en partant au gallo.

DDS 263 dragon rouen

 Ecrit pour le Défi du samedi n° 263 à partir de cette consigne.

8 septembre 2013

SANS CHEMISE, SANS PANTALON

J’écris le slam de l’homme en slip qui slalome rue d’Isly en gueulant aux passants qu’il lui faut du müesli pour aller à Oslo. 

130706 437

J’écris le slam du type en kilt qui joue aux osselets et plante la phacélie au cimetière d’Elseneur et réclame un cheval pour fuir à tout jamais ce royaume pourri brûlé par le Gulf stream et l’orchestre des vents à tout jamais mauvais.

J’écris le slam du string de Lady Godiva qui jouait du violon tout près du Papyrus, immeuble de bureaux de la rue de Lorient et le soleil se lève et jamais ne se couche et les dancings fermés ne rêvent plus de pluie depuis je ne sais plus, disons comme Aragon depuis que je me suis séparé de mon premier slip aéré dont tout le monde se contrefiche.

J’écris le slam de la madone du sleeping Paris-Méditerranée qui en gare de Sète cherche son terminus près de la tombe à Georges mais ne la trouve pas. Ce qu’elle a sur le cul est garni de dentelle mais le poète est mort et ne peut plus bander toute son énergie pour attirer la belle. Ah la la ! Quel gâchis ! Elle qui justement cherchait une moustache parce que c’est meilleur, le slam, avec du poil. 

DDS 261 magritte

J’écris le slam du gars d’Oslo dont le slogan est « tous au slow à l’élastique » et sur son pagne est dessiné un plan de campagne finlandaise où les bergers sur des échasses gardent les moutons des nuages coincés au chambranle des portes.

J’écris, vous l’aurez deviné, le slam du réchauffement climatique, de l’industrie textile restée sur le carreau car il n’est plus besoin de porter de chemise, la cravate est tombée et nous errons pieds nus sous quarante degrés partout sur nos gamelles. Un reste de pudeur fait que d’aucuns portent encore un kilt en Elseneur, un caleçon rue d’Isly, un bermuda au Triangle à Rennes, un string en Slovaquie, un slip au Vatican pour voir son Eminence.

J’écris le slam de l’archiduc mort à Sarajevo le même jour que moi enfin le même jour quarante années plus tard où moi j’ai vu le jour pour la première fois. Il y avait encore de l’eau tombant du ciel et nous portions alors d’affreuses barboteuses. Je me souviens encore de ce siècle passé, le slam n’existait pas et l’on se demandait dans les chansons d’alors si les chemises de l’archiduchesse étaient bien sèches * et l’on avait projet d’aller pendre son linge sur la ligne Siegfried pour voir si l’antisLASH VOLAIT DES VACHES QUI RIT. C’était guerre contre paix.

Loin des réclames de la lessive, hors du temps qui délave tout « cause you know that time, time fades away » j’écris le slam des lessivés qui en ont pris plein les gencives, des gnons, des champignons, des hallucinations, de la science-fiction et des coups de bâton et qui slamment ici leur dernière salive et crachent pour demain des salves de noyaux d’olive avant que ne se pratique une explosion d’ogive en grand bouquet final de l’évaporation d’une espèce de monde assez chic, assez chié, asséché à jamais.

  *

Ecrit pour le Défi du samedi n° 262 d'après cette consigne

1 septembre 2013

CECI N'EST PAS UN SONNET DE MAGRITTE

 

89050267_pLe poison s’insinue comme un pied dans la porte

Mais le vent ne vend plus son « Encyclopédie

Des roses parfumées à la liqueur trop forte »

Et puis rien ne s’oppose à cette comédie.

 

 

Mme récamierUn nuage de lait se pose dans la tasse,

Invite le nimbus à s’asseoir au fauteuil.

Personne ne sait plus très bien ce qui se passe :

Une envie d’éclater de rire dans le deuil ?

 

the-domain-of-arnheim-1962(1)La montagne a pris forme d’oiseau au passage,

 

 

 

 

 

magritte-the-great-warLa femme a un bouquet de fleurs sur le visage,

 

 

 

 

 

melon pomme

L’homme au chapeau melon une trogne de pomme.

 

 

 

 

locomotiveUne locomotive est sortie du foyer

 

 

 

 

 

magritte_grande-famille

Et tout est chamboulé au royaume de l’homme

Car je dors près d’un ciel aux ailes déployées.

 

 

 

 

Ecrit pour le Défi du samedi n° 261 d'après cette consigne et cette image :

89050267_p

 

1 septembre 2013

CINQ PETITES LEGENDES POUR ACCOMPAGNER LE DEBUT D'UN SIECLE

DDS n° 260

- Ce n’est pas un peu tôt pour lui donner à lire du Emile Ajar ?
- « La vie devant son soi », vu l’âge qu’il a, c’est idéal, non ?

DDS n° 260

- Dis chérie, tu n’aurais pas vu mon édition du Kama Soutra illustrée par Dubout ?

DDS n° 260

- La chair est triste hélas et j’ai lu tous les livres !
- Pas moi ! C'est le premier qui me tombe sous la main et je crois que je vais le dévorer !

DDS n° 260

- Tu ne crois pas, chéri, que ta mère aurait mieux fait de lui offrir une liseuse ?
Il appartient quand même à la génération Y 3.0, non ?

DDS n° 260

Photo de notre oncle Walrus, enfant, se lançant dans la « Recherche du temps perdu »
(à moins qu'il ne s'agisse d'Adrienne  ?)

Ecrit pour le Défi du samedi n° 260 d'après cette consigne et cette photo reproduite cinq fois ici.

Publicité
Publicité
1 septembre 2013

DANS LA ROUE DE SEBARJO

 

vélo 1

1
Sur son triporteur
Pédalant allègrement
Darry fait écowl !

http://www.youtube.com/watch?v=jh81YHMBfos

 

vélo 2

2
Corsica nostra !
Pourquoi donc mon pneu avant
A-t-il éclaté ?

 

vélo 3

3
En Corse et partout
Le port... d'armes est prohibé.
Oui mais... la seringue ?

 

vélo 4

4
Marius et Olive
Sont arrivés détachés
Les mollets en pièces !

 

 

vélo 5 88031309_p

5

Son côté fleur bleue
La bonne soeur le cultive
Sur son cycle. Amen !

vélo 6 88031773_p

 

6
En Camargue on voit,
Belge, vainqueur du Giro,
Un grand Flamand rose !

 

 

vélo 7 88077162_p

7
Les filles des Forges
Leur livre préféré c'est
La bicyclett' bleue !

 

 

 

vélo 8

8
La star du vélo
De Brest à Besançon
Brille dans l'été

 

 

 

 

 

vélo 9 88084583_p

9
Passer la muraille
Et foncer droit dans le mur
Ca, Marcel aimait !

 

 

vélo 10 88159100_p

10
Portant nom de fleurs
Les bateaux s'en vont, vainqueurs,
Fleurir l'océan.

Delphine en Bata
S'en vient près de l'océan
Fleurir le vainqueur

Delphine Batho
N'a pas convaincu céans :
Se trouve un peu fleur.

Près de Saint-Malo
Ce qu'assène Malaussène
Me fait mal aux seins

La bouche (bo) bée
Daniel Pennac croire
Au Vélo breton

 

vélo 11 88185235_o

11

Tour de France
Odyssée de mon enfance
Gardée dans mon coeur !

Même si mal entraînés,
Chantons tous avec Trénet !

 

 

vélo 12 88191160_p

12
Toi et moi, là-haut
Nous chantons André Bourvil

(http://www.youtube.com/watch?v=WizGTZtjgvo)

Un boeuf sur le toit !

 

 

vélo 13 88185357_p

13
Un air plein d'entrain
Retentit joyeusement
Dans la rue d'Antrain

Tout cela se passe à Rennes
Où l'on aim' la petit' reine !

 

 

vélo 14 88215898_p

14
Pierre de rosette
Pour gagner la Tête d'or
Prends du champ, beau lion !

Echappé hier aux griffes
Dans l'ascension d'Aubier l'X

(N'importe quoi !)

 

 

vélo 15

15
Franck Pinard, caviste
En possédera peut-être ?
C'est là son rayon !

http://joekrapov.free.fr/public/0711/070114_39.jpg

 

 

vélo 16

16
On soupçonnerait
De survol à la roulotte
L'aigle du Ventoux !

 

 

 

vélo 17

17
The tea on the bike
Is it run against the clock ?
(or the five o'clock ?)

Amazing ! This is my first English haïkaï !

 

 

vélo 18

18
Elephantastique,
Le vélo-caméléon
Devenu Elmer !

 

 

vélo 19 88232224_p

19
Foncer dans le mur,
Finir en cyclorameur
Sur la barque bleue !

 

 

vélo 20 88232412_p

20
Comble de malchance :
Attraper l'avarie-selle
Sur le tour de France !

 

 

vélo 21

21
Pour nous mettre au vert
Faisons flèche de tout bois
Avec Sebarjo !

 

N.B. Le tour de France en haïkus 2013 a été remporté par les Petits-Bretons de Rennes, M. Sebarjo premier devant M. Joe Krapov, mesdames les championnes de Belgique (Adrienne Merckx) et d'Iowa (Joye Armstrong) ayant renoncé à concourir cette année. Le parcours du vainqueur, avec les crédits photographiques, se trouve ici : 

http://sebarjo.canalblog.com/archives/haikus_de_mon_tour_de_france/index.html

Ecrit en commentaires en juillet 2013 sur le site de Sebarjo indiqué ci-dessus et recyclé sur le Défi du samedi n° 258 d'après cette consigne et cette photo :

 

DDS 258 vélo consigne

 

25 août 2013

SORTEZ COUVERTS !

 

DDS 257 1 Couvre-toi

DDS 257 2 Couvre-toit

 

Ecrit pour le Défi du samedi n° 257 d'après cette consigne et cette photo :

 

DDS 257

 

25 août 2013

SOURIRE DE FAÇADE ?

 DDS 256

 

Si de chaque maison

Pouvait naître un sourire,

Si de chaque caserne

Sortaient des jardiniers,

J'aurais plus de confiance

En l'avenir du monde.

 

Loin des buildings austères

Qui préparent le pire,

Sur des chemins fleuris,

Optimiste et niais,

Je sème des sourires

Et rires à la ronde.

 

On peut toujours imaginer

D'autres chemins qui chantent

Plus qu'ils ne récoltent de rente.

Dans les paumes des mains

Il y a tant de lignes

De vie et chance différentes.

 

C'est ainsi que je vais,

C'est ainsi que je suis :

J'ai toujours bien aimé

Rêver avec les autres

Et préféré l'Hymne à la joie

Aux chants guerriers.

  

Ecrit pour le Défi du samedi n° 256 d'après cette consigne.

25 août 2013

DES PAPATTES, OUI MAIS DES PANZOOTIES !

DDS 255 la poule couve

 

- Mais dis-donc, Cocotte… je ne sais pas si tu te rends compte mais… tu couves un chiot, là !

- Ah oui ? Mais ce n’est pas pire, Poulette !

- Pire que quoi, Cocotte ?

- Pire que le ramassis de signes non-spécifiques qui associent chez toi présentement fièvre, céphalées, toux, pharyngite, myalgie, asthénie et anorexie. Ne ressens-tu pas une modification de ton comportement t'incitant à augmenter le nombre de tes interactions sociales, ce qui donne à penser que les transformations neurophysiologiques chez l'hôte sont un avantage évolutif pour le virus ? N’éprouverais-tu pas le besoin d’inhibiteurs de la neuraminidase ?

- Eh minute, Cocotte ! Qu’est-ce que tu racontes, là ?

- Ne prends pas cet air ahuri de celle qui vient de trouver un couteau sans lame auquel il manque le manche ! J’ai reconnu les symptômes : toi tu couves la grippe, Poulette ! La grippe aviaire, même !
  

 

Ecrit pour le samedi n° 255 d'après cette consigne 

25 août 2013

LAPONIE EXPRESS ! CHOUBIDOU OIE !

- Si tu vas

Au pays de Selma

Lagerlöf

 

N'oublie pas,

Ramène-moi

Plein de töfs (1)

 

Des chaussures qu'on fabrique là-bas !

 

- De quoi tu parles, là

Joe Krapov ???

DDS 254 pompes bleues

- Des blue SUEDE shoes !

(1) : töfs = phötös en suédois (a ne pas confondre avec le danois tøfs !)



Ecrit pour le Défi du samedi n° 254 d'après cette consigne et cette photo :

 

DDS 254 avion Nils

 

Publicité
Publicité
Mots et images de Joe Krapov
Publicité
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 788 660
Archives
Newsletter
Publicité