Choses vues à Dieppe le 26 août 2017 (3)
J'ai terminé ma relecture de "L'homme de Londres de Simenon. C'est un roman "dur" qui se passe dans le brouillard de Dieppe et me laisse la même impression décevante et prégnante qu'à la première découverte au siècle dernier. Le "Deus ex machina" belge se balade à partir d'une situation de comédie dans une noirceur injustifiée et cruelle tant pour ses personnages que pour le lecteur. Fripouille, va ! ;-)
Le tour du lac des Vieilles forges (Ardennes) le 13 juillet 2017 (1)
Notes du voyage à Charleville-Mézières
13 juillet 2017
Et donc, ce jeudi, nous revenons d'être allés faire le tour, à pied, du Lac des Vieilles forges situé au-dessus de Renwez. 13, 37 kilomètres au podomètre. Plein de photos de vieilles souches sur les berges du lac. Peu de randonneurs, quelques pêcheurs, ni tiques ni sangliers.
Pour la première fois depuis que nous sommes ici il n'y a pas de pluie. Un grand ciel bleu avec quelques nuages par-ci par-là, un grand soleil mais un sous-bois humide où il fait bon marcher dans ce silence des lacs où le bruit des baigneurs sur la rive d'en face semble glisser comme un écho lointain sur la surface plane des eaux.
Le tour du lac des Vieilles forges (Ardennes) le 13 juillet 2017 (2)
Je recueille ici en trois billets les photos des souches évoquées ci-dessus. Vous pourrez vous livrer à vos exercices de paréidolie habituels : la nature est un temple ou de vivants piliers... se sont quelque peu transformés en formes ou visages d'animaux !
Je leur adjoins un "texte d'atelier d'écriture" éclaté sous forme de "légendes collées façon surréaliste".
EXTIRPATION D’EXTASES.
L’extase du cambrioleur c’est quand sa dextérité lui permet de dérober un César sans se faire gauler.
L’extase de la groupie c’est quand elle assiste au concert backstage.
L’extase du gars qui se fait balader par son chien c’est quand le véto lui annonce que son fox-terrier a la grippe et qu’il doit rester au chaud à la maison (Désolé, cher oncle, ça ne marche pas avec les Jack Russell !).
L’extase du mélophobe c’est quand le fox-trot s’arrête.
L’extase du jusqu’au-boutiste c’est quand il en arrive aux dernières extrémités.
Le tour du lac des Vieilles forges (Ardennes) le 13 juillet 2017 (3)
L’extase des hétérosexuel(le)s c’est quand le lycée est mixte.
L’extase du tireur à la ligne c’est quand il peut tirer prétexte du contexte pour en remettre une couche et rallonger son texte.
L’extase du P’tit Quinquin si cher aux gens du Nord c’est quand il découvre que son prénom est Sixte. Heureux comme un pape il est !
L’extase de l’anachorète agoraphobe, c’est quand l’extérieur nuit.
L’extase de M. et Mme Fourchon, c’est quand ils ont prénommé leur fils Calixte.
Le tour du lac des Vieilles forges (Ardennes) le 13 juillet 2017 (4)
L’extase de l’érotomane c’est quand le magasin de sex-toys jouxte son domicile.
L’extase du mélomane drogué c’est quand sort un nouveau disque d’XTC.
L’extase de la morue c’est quand elle avale cette formidable mixture : de l’extrait d’huile de foie d’homme.
L’extase du convalescent c’est lorsque s’atténue avec continuité son exténuation.
L’extase du navigateur c’est quand son sextant.
P.S. Ces aphorismes-virelangues autour du son "XT" étaient bien entendu destinés au Défi du samedi n° 472 dont la consigne était "extase". Pas d'inquiétude , les Défiant(e)s (ou tant pis pour vous !) ! J'ai une deuxième contribution en réserve pour demain !
Un crépuscule à Barfleur (Manche) le 5 août 2017 (1)
Personnellement, ces vingts photos de Barfleur, sans un mot de plus, auraient suffi à illustrer le mot "extase" proposé en consigne d'écriture au "Défi du samedi". Mais il était interdit de lever les yeux au ciel. C'est pourquoi j'ai encore regardé mon nombril et celui de Rimbaud. Je vous rassure, ce sera bien quand même, y'aura de la musique !
Je suis bien content quand même qu'on ait échappé à "éléphantiasis", "entonnoir" ou "écartèlement" ! Avec ces oncles facétieux du net, il faut s'attendre à tout ! ;-)