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Mots et images de Joe Krapov

16 avril 2024

CONSIGNE 2324-26 DU 16 AVRIL 2024 DE L'ATELIER D'ÉCRITURE DE VILLEJEAN

 

Paronomase
 

C’est le rapprochement de deux mots dont le son est à peu près semblable mais dont le sens est différent.

Exemples : 
Tu parles, Charles – Lingère légère – Un halo de haletante haleine – Il pleure dans mon coeur comme il pleut sur la ville – Bizarre, beaux-arts, baiser – Mouton moutarde – Paveur, pavé, pavot.

 

1) A partir du texte ci-dessous cherchez des mots qui ont une sonorité proche et qui pourraient les remplacer.

Par exemple :

Dragon : dragon, dragonne, droguiste, dragueur, drag-queen, drogué, gardon.

Mouton : mouton, moutard, mouture, moustique, mousqueton, bouton, croûton.

 

2) Avec tout ce vocabulaire écrivez un texte qui reproduit l’histoire de saint-Georges de manière complètement surréaliste ; ou sinon, toujours avec ces mots, écrivez un texte qui illustre une des deux images ci-dessous


Georges de Lydda naît en Cappadoce, dans une famille chrétienne. Militaire, il devient officier dans l'armée romaine ; il est élevé par l'empereur Dioclétien
aux premiers grades de l'armée.

Un jour il traverse la ville de Silène dans la province romaine de Libye, sur son cheval blanc. La cité est terrorisée par un redoutable dragon qui dévore tous les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort. Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. Georges engage avec le dragon un combat acharné ; avec l'aide du Christ, et après un signe de croix, il le transperce de sa lance. La princesse est délivrée et le dragon la suit comme un chien fidèle jusqu'à la cité. Les habitants de la ville ayant accepté de se convertir au christianisme et de recevoir le baptême, Georges tue le dragon d'un coup de cimeterre, car il les effrayait toujours, puis le cadavre de la bête est traîné hors des murs de la ville, tiré par quatre bœufs.

 

 

 

 

Il s'agit de deux représentations de sainte Marie-Madeleine chevauchant la bête de l'apocalypse. La première nous a été aimablement fournie par Dame Adrienne qui a photographié ce haut-relief en l'église Saint-Gervais-Saint-Protais de Gisors (Eure). Le tableau lui serait dû à un peintre du Cercle d'Anthuenis Claeissins (16e siècle).

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16 avril 2024

2 POÈMES DÉPOSÉS AU BESTIAIRE : MOUTON

Tout comme le trèfle à quatre feuilles

Le mouton à cinq pattes ne court pas les rues.

Par contre la brebis galeuse…

Une par troupeau minimum !

 

***

 

Pour mieux t’endormir le soir

Compte les moutons… ou lis Proust !

 

16 avril 2024

AMBITIONS ARTISTIQUES

 

 

- J’appellerai mon prochain poussin

Nicolas ! dit la poule.

Plus tard il sera un grand peintre ! ».

 

Mais la fermière a pris son œuf

Et son gamin l’a peint

De Pâques.

 

16 avril 2024

QUESTION DE REGISTRE : CHAT

 

 

Si on utilise le mot « vit »

Il faut appeler un con « un con ».

Ou sinon « L’Origine du monde ».
 

 

15 avril 2024

Promenade au bois de Corbinières (en Langon ?) le 13 avril 2024

 

Une réunion de famille à la campagne, c'est bien souvent l'occasion, dans le pays de fous que j'habite, d'aller marcher cinq kilomètres, histoire de digérer ou de cuver. Pour ma part, ce jour-là, j'ai mélangé, à la suite, le gentil Pécharmant et le plus fruité Côte de Duras rouge que nous avions amenés. Ce bois des Corbinières c'est aussi une découverte car à l'époque où nous venions passer nos vacances ici, nos enfants étaient trop petits pour qu'on les traîne en randonnée (et peut-être bien que je n'aimais pas trop ça non plus à l'époque. Comme quoi on change à tout âge !).

 

 

 

 

 

Pour en savoir un peu plus sur ce viaduc et cette vallée, c'est ici.

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14 avril 2024

Choses vues à Rennes au début d'avril 2024

 

Le jeudi 11 avril au soir, comme Madame la conteuse "avait un créneau", les Krapov sont allés au restaurant. C'est la première fois que Monsieur photographie la rue du Chapitre depuis l'intérieur d'une gargote. Enfin d'un très bon restaurant. Ça s'appelle "Chez les garçons" mais les filles ont le droit d'y entrer aussi !

 

 


 

 

Le samedi 13 avril, "histoire de gagner du temps" Monsieur est allé, en bus rejoindre Madame à la Maison du Ronceray (dont les initiales sont MDR, MDR !). Il a fait très beau ce week-end-là. L'arbre devant le bâtiment a quand même gardé sa petite laine.

 

 

La fresque de Monsieur Héol n'a absolument pas été taguée depuis qu'elle est installée là. Hallelujah ! Ou plutôt Alleluia ! Sinon on recommence à s'activer pour participer au 20e anniversaire de la Ballade avec Brassens en septembre prochain mais, comment dire, sans fièvre particulière.

 

 

13 avril 2024

Des conteuses au Bloom Pop à Rennes La Courrouze le 7 avril 2024

 

Je ne suis pas ici pour raconter les aventures d’Igor Wagner mais dimanche dernier il a accompagné Madame Maïck « Castafiore » Bourgeoizovna pour une prestation de conte dans un café-brasserie (de bière) de ce nouveau quartier de Rennes, La Courrouze. On a retrouvé là-bas Madame Katryne dont j’ai conté jadis les mésaventures « pseudo-policières » ici, sous le titre « Nous, ripoux ?».
 

Vous vous souvenez, c’est l’histoire du contrôle d’alcoolémie bizarre d’« Il était tard ce samedi soir » ?
 

Igor a trimbalé ce jour-là un lourd amplificateur de 30 W que ces dames, finalement, n’ont pas utilisé. M’est avis qu’elles auraient dû, surtout à la fin de la séance !
 

En effet si quelques familles de consommateurs avaient amené leurs enfants pour cet événement à eux destiné, il y avait finalement assez peu de monde à l’intérieur de la brasserie au démarrage. Dehors, c’était une autre histoire. Il y avait deux groupes de jeunes gens en goguette, du genre gros buveurs de bière et mangeurs de viande, braillards de fin de banquet chez Astérix, presque tous porteurs de chemise de bûcheron rouge et noir et… d’un béret basque ! Certains étaient assis et levaient haut la chope, d’autres se perchaient partout et semblaient pratiquer un sport vocal situé entre la haka et la harangue.
 

Lorsque Dame Katryne a entamé sa dernière histoire un troisième groupe aussi bruyant est venu s’installer dans la salle d’à côté, une troupe de mecs encore que ça n’a pas gêné de causer très fort et de rigoler comme des bossus malgré le spectacle en cours. Et puis dehors les avinés à la bière se sont lancés, dans le même temps, dans un concours de chansons locales et triviales. Quand Igor a ouvert la porte pour prendre congé, il a entendu « Galette saucisse je t’aime » (en réponse à des polyphonies basques?) et il a vu qu’il ne pourrait pas traverser la foule des agités. Il a replié ses gaules vers l’intérieur et d’autres clients qui pensaient partir ont suivi le même chemin. 


Le patron du bistrot, visiblement excédé depuis une heure par cet envahissement de soiffards peu discrets, avait cessé de leur servir à boire – on veut bien être Madelon mais faut pas exagérer, quand même ! - et a évacué sa clientèle en lui faisant traverser la brasserie pour contourner les furieux. On a vu ensuite qu’il avait même appelé à la rescousse… la police nationale ! Des gros baraqués eux aussi, pas contents du tout qu’on les fasse travailler un dimanche !


Du coup (on peut le dire, là?) Igor n’a pas pu s’empêcher de lancer à Dame Katryne : « M’enfin Katryne ! A chaque fois qu’on sort avec toi, y’a les flics qui se pointent ! Tu les attires, ou quoi ?».


Ça l’a bien fait rigoler, la dame de Vendée, et de même le récit « Nous, ripoux » qu’elle n’avait pas encore lu, parti qu’il était dans les spams.


***
 

En réponse à la réception des photos ci-dessous, elle a raconté dans un mail qu’au retour sa Clio a rendu l’âme à 32 kms de Rennes !
 

Finalement, ce n’est pas elle qui attire les gens d’armes : c’est Igor qui porte la poisse !

 

 

 

 

 

13 avril 2024

Au Bloom Pop à Rennes La Courrouze le 7 avril 2024

 

 

 

 

 

12 avril 2024

DICTIONNAIRE DES IDÉES REÇUES : LETTRE D (2)


Démêloir : En matière de système pileux il est recommandé de lire le dictionnaire en commençant par la fin. On débute par tignasse, tif , Sanson, raie, peigne, Luchini, chevelure et on termine par chauve qui peut, calvitie et boule à zéro.
 

Député : On est très souvent dépité par ce que peuvent inventer les députés. Et souvent on se dit que ces braves gens sont tellement malades dans leur tête qu’ils devraient garder la chambre.
 

Désert : La planète est tellement outrée et scandalisée par le traitement que les homme font subir à la nature que parfois, en Mongolie, le désert dégobille.
 

Dessert (1) : Il est le dernier traditionaliste qui accepte de danser la farandole.
 

Dessert (2) : Il n’existe pas de carmagnole des desserts.
 

Dessert (3) : Si tu en as repris trois fois, du dessert, desserre… ta ceinture !
 

Diamant : C’est le meilleur ami de la femme mais moi je me méfie beaucoup des amis de ma femme (surtout de celles qui sont homosexuelles !).


Diligence : Finalement elles seraient peut-être bien plus rapides qu’un train Ouigo annulé !

Dévouement : Animer un atelier d’écriture pendant vingt ans, est-ce du dévouement ? Du masochisme ? De la perversité ? Je vais en parler à mon cheval, c’est un animal très dévoué qui a le téléphone sous la queue.


Dictionnaire : A cheval donné, on ne compte pas les dents. A dictionnaire des idées reçues non plus bien qu’il ne manque jamais de mordant si c’est Flaubert qui l’a conçu.


Dictionnaire de rimes : Ne sert plus qu’aux pondeurs de rap.


Dieu : Paraîtrait qu’il est mort d’après Madame Nietzsche, la concierge du n° 2 qui épluche tous les jours la page obsèques du journal « Ouest-France ».


Dilettante : Quelquefois, comme dans l’histoire du cigare de Freud qui est juste un cigare, la dilettante n’est que l’épouse du diletoncle.

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 9 avril 2024
 

d'après la consigne 2324-25 ci-dessous

11 avril 2024

DICTIONNAIRE DES IDÉES REÇUES : LETTRE D (1)

 


Daguerréotype : Le Daguerréotype n’a rien à voir avec le type qui a connu Agnès Varda à l’époque où elle habitait naguère la rue Daguerre. C’est bien plus vieux que cela. Ça date d’avant la guerre. C’est le nom des premières photographies, celle que l’on prenait en demandant aux gens de garder la pose un assez long temps sans bouger, comme pour Cléo de 5 à 7.
 

Damas : De nos jours plus personne n’emprunte le chemin de Damas. Faut dire que ça fait bien dix ans qu’il y a la guerre là-bas.
 

Dauphin (1) : Comme nous n’avons plus de roi, nous n’avons plus de dauphin. C’est vrai que, à la place, nous avons Jupiter mais lui qui nous donne des leçons de réarmement démographique a bien pris soin de ne pas faire de mômes !
 

Dauphine : Comme nous n’avons plus de reine, nous n’avons plus de dauphine. Même chez Renault ils n’en font plus. Pourtant elle avait de jolies rondeurs, cette voiture. Un peu comme Laure Manaudou qui est maintenant, dans sa cuisine, la championne des pommes Dauphine !
 

 

Dauphin (2) : A ce poisson intelligent on a toujours préféré pour la décorations des flippers la pin-up un peu bête dont les seins proéminent et le fessier poudroie.
 

Débauche (1) : Autrefois sur la toile elle était toujours de couleurs, la débauche. Maintenant, sur la toile, elle est bien souvent de fake-news (défèque-niouzes en bon français), la débauche.
 

Débauche (2) : Encore une histoire de pluriel irrégulier : un Allemand, débauche.
 

Décoration : Depuis que la décoration de la Légion d’honneur est un fac-simile de la pierre de Rosette en résine synthétique et en grandeur nature, plus personne ne veut être fait chevalier de cet ordre ! Ah non. Je confonds. C’est depuis qu’on s’est rendu compte qu’on l’avait donnée à Gérard Depardieu, Roman Polanski et Harvey Weinstein !
 

Décor de théâtre : Plus besoin ! On joue maintenant toutes les pièces sur un plateau vide. Plus besoin de costumes non plus :Tartuffe est transposé au XXIe siècle et tous les acteurs sont à poil.
 

Dent : Si les tiennes ne rayent pas le parquet, tu ne posséderas pas une Rolex à cinquante ans et donc tu auras raté ta vie.
 

Descartes : Ce philosophe adore nous emmener dans la cuisine pour qu’on y fasse semblant de connaître le latin : tout le monde connaît son « cogito ergo sum » qu’il faut traduire par « L’Empereur Hiro-Hito monte sur ses ergots quand il sort de son somme ».
 

Décorum (1) : Rime riche à « péplum », surtout dans le Cléopâtre de Joseph L. Mankiewicz (1963)
 

Décorum (2) : Faux ami car c’est généralement sans décorum qu’on périt en prononçant les mots « Dulce et decorum est pro patria mori ».
 

Déicide : Mot qui ne sert plus à rien pour deux raisons :

1) Friedrich Nietzsche a décrété que Dieu est mort et Georges Brassens a chanté que les morts sont tous des braves types. On ne va pas aller en rajouter derrière, non ?

2) Aujourd’hui encore nous sommes plongés dans de multiples guerres de religions et personne n’écoute plus Renaud Séchan quand il chante « Tuez vos dieux à tout jamais Sous aucune croix l’amour ne se plaît ».

 

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 9 avril 2024

d'après la consigne 2324-25 ci-dessous

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