- Oh ben dis donc ! Je l'ai drôlement amoché, ce guignol d'écoterroriste ! Mais j'ai des excuses aussi : depuis Sainte-Soline, j'ai horreur qu'on me bassine !
On peut retourner voir l'arbre généalogique ici et maintenant que j'ai rassemblé et scanné toutes les photos de cette famille en ma possession, ce serait bien de publier et de commenter en partant de la canopée.
Bien entendu cela reste un jeu complet de suppositions puisque toutes les photos sont muettes : pas de nom, pas de date au verso, rien d'écrit dans les deux albums ni dans la pochette.
C'est l'arbre de M. Jean Mugnier qui est le plus riche en informations sur Généanet. J'en recopie l'essentiel sous les portraits de l'arrière grand-père et de l'arrière-grand-mère de Colette.
Joseph Mugnier
Né le 17 mars 1842 (jeudi) - Chapeiry, 74061, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France
Baptisé le 19 mars 1842 (samedi) - Eglise de la Paroisse Saint Martin - Chapeiry, 74061, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France
Décédé le 7 mars 1927 (lundi) - Annecy, 74010, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France, à l'âge de 84 ans
Cultivateur Propriétaire
Parents
Jean François Blaud Mugnier 1804-1875
Jeannette Bourgeois 1801-1857
Union(s)
Marié le 29 mars 1869 (lundi), Mûres, 74194, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France, avec Caroline Daviet 1842-1918
On retrouve le couple au mariage de leur cinquième enfant, Théophile-François avec Sophie-Marianne-Eléonore Roset. Eux sont les grands parents paternels de Colette. Joseph et Caroline sont au dernier rang, le quatrième et la cinquième à partir de la gauche.
Dans les deux gros albums j'ai trouvé ce que je pense être une photo de Joseph un peu plus jeune.
Même chose pour Caroline dont voici les renseignements glanés sur Généanet :
F Caroline Daviet
Née le 19 février 1842 (samedi) - Mûres, 74194, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France
Baptisée le 19 février 1842 (samedi) - Eglise de la Paroisse Saint Donat - Mûres, 74194, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France
Décédée le 16 juillet 1918 (mardi) - Chef-Lieu - Chapeiry, 74061, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France, à l'âge de 76 ans
Hier après-midi, chez M. Bourgeoizov, on part à la recherche des photos des ancêtres paternels de Marina B.dont on ne possède que des photocopies. Elles sont, paraît-il, dans le bureau du maître de maison qui est là en personne. On ne les trouve pas. Par contre on ramène au jour une grosse boîte de cuir marron dans laquelle il y a, mélangées à des tas d'enveloppes et de pochettes qui n'ont rien à voir, les photos de la famille... maternelle !
Ho ! Bijou ! Avant de me lancer dans l'exploration de ce souk, j'ai récupéré les deux albums de la famille Mugnier au grenier. Des objets insolites : deux gros bouquins reliés avec des pages de cartons très épaisses et des fenêtres identiques à celles d'une maison dans lesquelles on a glissé les clichés anciens eux mêmes collés sur carton fort. L'exploit fut de les retirer sans rien déchirer !
Bref, me voilà replongé dans la muséologie imaginative pour un bon bout de temps. En sachant très bien que personne ne me remerciera si je mets un peu d'ordre dans ce qui est destiné, pratiquement par nature, à finir à la poubelle. Pauvres photos de famille !
Peut-être qu'une fois vidés, les albums pourront être revendus en ligne ? Le fera qui voudra, ça ne sera plus mon affaire !
Faites l'expérience ! Dans chaque musée de France, de Navarre ou d'ailleurs, il y a toujours un tableau qui représente une jeune fille seule, debout, qui ne sait que faire de ses mains, qui a du mal à sourire et semble accablée par ce qu'on lui demande, même si c'est un truc bénin comme prendre un billet sur SNCF-Connect, payer, ne recevoir pas en retour de billet de retour, ce qui est cohérent : il n'y a pas non plus de train pour le retour ! Annulé ! Enfin, il est là , à quai, mais si vous montez dedans vous vous retrouvez à Quimper où vous n'avez que faire !
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai de plus en plus de compréhension pour ces pauvres filles-là ! ;-)
Positivons : on est rentrés, on est chez soi au calme, on écoute un par un les neuf CD de Maxime Le Forestier qui chante son intégrale de Brassens et on a fait une bonne moisson de tableaux sympathiques dans le labyrinthique Musée des Beaux-Arts de Lyon.
Même si je "mitraille" pas mal dans les musées, j'exerce désormais une bonne sélection : je laisse tomber les horreurs des peintures religieuses et des tableaux à sujets mythologiques. Je cherche "les cousines d'Isaure" - ce sera le billet d'après-demain - et les représentations de musiciens et musiciennes. En voici une première série :
Lui n'est pas musicien, bien évidemment, sauf à considérer qu'il a trop joué du cor (au pied) le soir au fond des bois. Si je l'ai ramené dans ma besace, c'est qu'il existe au parc du Thabor à Rennes une version en plein air de ce même blessé. Cela m'a fait rire de le retrouver là.
Alors ? On ne peut plus s'absenter cinq jours, histoire de faire le pire des voyages en train qu'on ait jamais fait, sans qu'en plus, à notre retour, Canalblog ait définitivement tout cassé ?
Je teste encore quelques jours le nouveau module sans html, sans mise en page, sans pièces jointes et sans possibilité d'insertion possible de vidéo ou de pdf avant de décider si je change de crèmerie, ce qui se produira sans doute !
Joe Krapov est poète, humoriste (?), musicien à ses heures et photographe à seize heures trente. On trouvera ici un choix de ses productions dans ces différents domaines.