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Mots et images de Joe Krapov
9 novembre 2019

TÉ VEUX PAS UN CÔ D'RAMON, NON PUS ?

Euch chus d'accord, eum'n onque ! Ch'est à mi, cheul wassingue !
Pas la pein' eud nous coller un coup d'torchon pour cha !


Et puisque cours de linguistique il y a, ajoutons en un autre : 

Putain, putain, nous sommes quand même tous des Européens, non, comme chantait Arno du temps de TC Matic ? Je dois avouer que ces revendications communautaristico-linguistiques me fatiguent un petit peu ! Et comme je me suis accroché gentiment déjà l'autre semaine avec un défenseur du gallo, je ne vais pas en rajouter dans la nostalgie - que je n'ai pas - des Boyaux rouches ou des Ch'tis et de leur "parlache". Et donc je ne vous chanterai pas la chanson mentionnée par Guy Dubois, "Té peux rev'nir, Alphonse" de Line Dariel.

D'une je ne la connaissais pas, de deux je manque cruellement de temps pour la mettre dans ma guitare ou même pour en transcrire-traduire les paroles : j'ai mon ménage à faire, il faut que je passe la wassingue... euh la serpillière dans l'escalier ! 

  

Ecrit pour le Défi du samedi n° 584 à partir de cette consigne : wassingue.

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19 octobre 2019

CHANSON BLEUE DE TROUBADOUR ?

Je suis allé lire les élucubrations de Madame Wikipe et j’ai encore appris des choses aujourd’hui.

Si j’écris des conneries en langue d’oc au Sud de la Loire et que je les fais chanter par d’autres, je suis un troubadour.

Si j’écris des conneries en langue d’oïl au Nord de la Loire et que je les fais chanter par d’autres, je suis un trouvère.

Si je chante les conneries des autres je suis un ménestrel.

Si je prétends être un baladin, madame Wikipe m’affirme que je suis un saltimbanque.

Je crois que je vais en rester à la définition du groupe Malicorne : « Nous sommes chanteu-eurs de sornettes c’est pour diverti-ir les passants et les fainénants ».

Voici donc spécialement pour vous une petite évocation médiévale signée Robert Marcy (Grand marcy, Robert !) chantée et jouée un peu plus sobrement qu’à l’accoutumée par Joe Krapov le trou… le bal… le mén… votre serviteur !

P.S. Les illustrations ont été recherchées chez M. Google-Images avec les mots-clé  "style troubadour' et "troubadour".



Ecrit et enregistré pour le Défi du samedi n° 581 d'après cette consigne : troubadour

13 octobre 2019

QUESTION EXISTENTIELLE

Est-ce que les PAPOUES ont besoin d'une SOUPAPE ?

 

Ecrit et enregistré pour le Défi du samedi n° 580
à partir de cette consigne : soupape.

6 octobre 2019

Le Défi du samedi nous enchante et nous fait chanter (1)

"Avec les rupins" publié hier par Lécrilibriste sur le Défi du samedi n° 579 m'a inspiré pour un travail de mise en musique et de chant.

 

6 octobre 2019

Le Défi du samedi nous enchante et nous fait chanter (2)

Dans la toujours très illustrée et très pimpante contribution de Kate il y avait cette vidéo.

Cette chanson amusante de Vincent Delerm n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd (Beethoven ?) !

Pas foulé, non plus, le compositeur : trois accords ! Fa Sol mineur Do !

Mais j'aime bien !

 

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5 octobre 2019

MOYENNEMENT CLASSE

- Autrefois, soit t'étais un RUPIN, soit t'étais dans le PURIN !
- Bob Dylan a eu beau chanter "The times they are a-changing" c'est quand même un peu pareil aujourd'hui, non ?



Ecrit et enregistré pour le Défi du samedi n° 579 d'après cette consigne : Rupin

28 septembre 2019

PÉPLUM NÉERLANDAIS

Un quidam en tandem qui fredonnait «Padam Padam», une chanson de la môme Edith, a roulé sur un vieux condom et fait «boum» sur le madadam.

Comme on s’abîme sur le bitume, il s’est déchiré le sternum, le duodenum et le rectum ! On l’a requinqué d’un coup de rhum, il a regagné son harem – il était adepte de l’islam et plutôt du genre polygame – et s’il se dope au magnésium il pourra disputer bientôt le grand criterium d’Amsterdam. On lui souhaite de battre Tom et de vivre vieux comme Mathusalem !

Mais si des suites de sa chute il s’en venait à décéder, nous on n’est pas chiens, à Haarlem : on lui chantera ad libitum un requiem !
 



Ecrit pour le Défi du samedi n° 578 d'après cette consigne : quidam

21 septembre 2019

ON LANCE UN GODER !

Nous autres, gens du Nord, nous avons des connaissances en matière de ducasse, de combat d’ côs, de coulons et même de wassingues mais ce dernier objet ne relève pas, comme les précédents, de la partie de plaisir.

Nous autres, gens du Nord, nous savons bien que les Bretons ont des chapeaux ronds, les Parigots des têtes de veaux et les Marseillais  la Canebière, l’O.M., le Mistral qui rend branque, les calanques, la pétanque et une sardine qui bouche leur port.

Grâce aux chansons qui circulent jusqu’à chez nous, nous connaissons même du vocabulaire méridional que nous ne comprenons qu’à peine : le pailleux, l’intégrale, la matérielle...

Ca a l’air aussi compliqué que le jeu d’échecs, la pétanque !

Surtout il y a – il y avait -«On lance un goder qui tourne dans l’air».

Mais qu’est-ce que c’est que ce goder ?

Eh bien figurez-vous que ça pourrait très bien être une pièce de monnaie de chez nous, les gens du Nord, qui aurait roulé tout le long de la Nationale sept et aurait été ramassée chez César, Marius et Fanny ! Quelle dégringopagnolade !

Je lis en effet ici (http://www.languefrancaise.net/forum/viewtopic.php?id=14017) :

Hypothèse de la pièce de monnaie.
Serait-ce la déformation de l'anglais guilder, de l'allemand Gulden ou du flamand gulden, qui désignent le florin ? (cf. gold, or).
Aux Pays-Bas après 1816, le florin portait sur son listel le texte «God zij met ons» (Dieu soit avec nous). Goder serait-il dérivé de God avec une influence de gulden ?

Merci chers philologues et merci cher oncle Walrus ! Grâce à ton mot «pétanque» ce soir je dormirai moins bête !
 



Ecrit pour le Défi du samedi n° 577 d'après cette consigne : pétanque

14 septembre 2019

QUAND JE PENSE A FERNANDE...

Quand je pense à Fernande

Avez-vous remarqué ? En français on est surtout obsédé par des mots de quatre lettres :

SEXE, MORT, FRIC…

De beaux exemples nous en sont donnés par Georges Brassens dans son œuvre chansonnier.

Passons très vite sur "Mélanie", "Fernande", "La Fessée", "Le Blason", "Le Pornographe", "La Nymphomane" ou "Je suis un voyou".

Citons pour le point 2 "Le Testament", "Le Fossoyeur", "La Supplique pour être enterré sur la plage de Sète", "Les Funérailles d’antan", "La ballade des cimetières", etc.

A part "L’Assassinat", il y a peu de chansons sur le thème de l’argent mais la raison en est simple : la troisième obsession de Brassens, ce n’est pas le fric, c’est le flic !

D’où "Hécatombe", "Le Mauvais sujet repenti" et surtout celle-ci « Le Nombril des femmes d’agents » que je viens d’ajouter cette semaine dans ma guitare. 

7 septembre 2019

BREAKFAST IN AMERICA ?

- Its too dark to put the key in my ignition… 
- Not in my backyard : i let the sunshine in !

- I think I’ll roll another number for the road…
- Not in my backyard : we only smoke gouda !

Happiness is a warm gun, Mama !
- Not in my backyard : i don’t shot the sherif and the only bad thing I do is to hang the portrait of Macron upside down.

Baby you can drive my car !
- Not in my backyard : it’s smaller than my uncle’s hat.

See the sky about to rain
- Not in my backyard : it never rains in Rennes !

Why don't we do it in the Road ?
- Do it in the road if you want but not in my backyard : it’s not a baisodrome !

Where have all the flowers gone ?
- In my backyard !

 



Ecrit pour le Défi du samedi n° 575 d'après cette consigne :

Nimby (Not in my backyard)

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