Scanné trois boîtes de diapos ce jour.
La régularité dans le travail a toujours été mon fort.
Pourtant, ces jours-ci, j'ai l'impression de ne pas faire grand'chose de mes journées,
surtout le mercredi !
Autant il m'est facile de mettre un nom sur des églises, des places et des monuments de Venise, autant il m'est impossible de nommer quoi que ce soit à Bruges à part le béguinage. Cet endroit-là, pourtant, ce n'est pas faute de l'avoir photographié et peint au fil des différents séjours !
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
29 février
Un jour en trop
Trop content de commencer une quinzaine avec peu de choses sur l’agenda.
Trop heureux de n’avoir pas à cuisiner ce jour grâce aux restes de la veille.
Trop bon d’ailleurs le filet mignon au Porto rosé et au Saint-Agur.
Trop top chef, le cuisinier des Krapov !
Trop satisfait d’avoir commencé « Ta Katie t’a quitté » à la chorale.
Trop de la balle d’avoir pu enfin chanter « Aujourd’hui je chanterai » avec la voix de ténor.
Trop belles, les nuits de Bruges dans les diapos de 1993 !
Vivent les journées de « trop » !
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapîde
22 février
Ecrit sur un objet
Dans les rues de Grignan pratiquement désertes
Nous grimpons, silencieux sous le ciel bleu, très zen.
Ici et là, perchées sur un mât de misaine,
Des lettres et des plumes au regard sont offertes.
Le soleil écrase les pierres. Il en fait ombres,
Il coupe le chemin en parts irrégulières,
Eclatant l’ocre et noircissant tous les coins sombres.
Nulle pièce d’échecs ici ne fait la fière
Le duel a pris fin faute de combattante.
La marquise a gagné d’avoir son nom partout
Et moi je suis ravi de trouver, trépidante,
La JOIE superbement tracée sur un caillou.
L'ombre et la lumière s'écrivent
Sur les murs du village
D'émouvantes missives
ou
Aux murs du village
Ombre et lumière s'écrivent
Lettres imagées
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
27 février
Un slogan publicitaire pour vous vendre
Je suis allé aujourd’hui suivre à Dinard une formation d’administrateur. Sachez que je ne suis pas à vendre pour autant.
Plus que jamais on peut dire de moi comme Françoise T. jadis : « Joe Krapov ? Il est là sans y être tout en y étant ».
On m’a demandé de résumer en une formule mon engagement (?)
Je pense avoir bien traduit mon positionnement philosophique de toujours :
« Je ne comprends pas toujours tout mais on rigole bien quand même !»
C’est comme ça, chez ma pomme !
Profitez-en, braves gens ! Le chapeau sur le "a" de château n'en a plus pour l'ongtemps !
Pour vous consoler, écoutez donc les petites perles musicales qu'il y a ici :
La place d'honneur faite à la marquise de Sévigné dans les rues de Grignan aurait de quoi dégoûter Madame sa fille, la vraie châtelaine du lieu. On l'imagine avouant sur son blog : "Le problème avec ma mère...". Peut-être n'a-t-elle jamais répondu à celle qui l'appelait "Ma chère bonne" ? Pas la peine de chercher ses lettres : elle ne les a jamais écrites !
Sous un ciel merveilleusement bleu, les pierres du château de Grignan resplendissent. Il y a ici une magnificence qu'on ne retrouve guère au château des Rochers, non loin de Vitré. Entre autres bizarreries il ne subsiste pas de bibliothèque au château de Grignan et les connexions internet étaient rares à l'époque. Avec les lettres de Môman comme seule lecture on devait s'ennuyer ferme en hiver ! Sauf à organiser des veillées en forme d'atelier d'écriture au cours desquelles on répondait de la façon la plus incongrue possible à la vieille toupie ! Allez, j'adopte la consigne ! Je sens qu'on va rire mardi prochain !
