Je reviens juste deux minutes, enfin plutôt le temps de trois billets, sur cette oeuvre d'art contemporain intitulée "Mécaniques discursives". Elle est conçue, paraît-il, pour nous inciter à composer nous-mêmes l'histoire, ou plutôt, une histoire, à partir de ces différents éléments.

Ca devrait parler à un animateur d'atelier d'écriture, non ? Mais je rechigne à livrer ces images-là à mes amies écrivantes et surtout à moi-même ! Je ne vois vraiment pas comment je pourrais donner dans la jovialité à partir d'images en noir et blanc dont certaines m'apparaissent particulièrement glauques. Après, hein, chacun fait, fait, fait c'qui lui plaît, plaît, plaît !

 Samedi soir, à la nuit tombée, je suis descendu tout seul en ville pour voir ceci :

Les mécaniques discursives, de Fred Penelle et Yannick Jacque sur la façade du Couvent des Jacobins

C'est toujours un bonheur de photographier la ville la nuit.

Dans la vitrine du Grenier des anges

Je l'ai bien observé, ton manège !
Tu veux me jouer un tour de cochon !

Est-ce que c'est assimilable à une infidélité ? Voilà que Marina B. profite de mon absence du mardi soir, jour d'atelier d'écriture, pour aller voir des concerts toute seule. Et quel concert ! De la musique yiddish par le duo Nora Bissele. Quand vous aurez écouté cet extrait et saurez qu'il y avait une autre chanson "mix" autour du "Marquise" de Brassens, vous comprendrez que je sois encore vert !

"Le duo Nora Bisele propose son arrangement mêlant la chanson de Barbara, "Mon enfance", à Belz, de Jacob Jacobs, grande chanson du répertoire yiddish qui évoque le même thème. Avec : Elsa Signorile (chant, guitare, accordéon) et Raphaële Merdrignac (chant, clarinette, clarinette basse)"

Plus de musique sur le site des talentueuses et je découvre ce matin que la fille Elsa fait partie d'un autre groupe à nos oreilles également aimable,  les Bubbey Mayse. Une vidéo de ce quatuor suit celle-ci !

D'autres morceaux de ce groupe sont à écouter ici.

J'y passe des journées entières à faire des partitions pour mes acolytes musiciens ! J'en ai même oublié, jeudi et vendredi, de publier des photos ou des textes sur ce blog. Mais rien n'est urgent, on a l'éternité devant nous et tout ça, c'est de la vie quand même !

Sauf que, franchement, il y a certains compositeurs de musique qui sont un peu tordus. C'est le cas ici avec cet air de "Ouah Ouah" opérette a grand spectacle de Michel André, livret de Max François, musique de Etienne Lorin et Gaby Wagenheim où aucune des trois parties n'est pareille à l'autre.

Je ne vous parle pas non plus de l'accord de sol augmenté sur la guitare ni du passage un demi-ton en-dessous sur "Moi je m'appelle Caroline" ! Cessons de récriminer, comme disait Cynthia Fleury !

Comme ceci n'est pas une recopie mais une restitution à l'oreille, je publie mon travail. Ca pourra peut-être servir à d'autres fous de chanson française. Si ça gêne quelqu'un, un petit mot en commentaire et on retire la partoche si la demande est justifiée.

Sinon, reposez en paix, Annie et André. On vous aime bien quand même !
 

Bourvil____Le_P_tit_coup_d_chance

Mon pauvre jacquemart ! Bredouille !

Ecrit pour le Défi du samedi n° 632 d'après cette consigne : jacquemart