Le Festival Robinson à Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) le 9 juin 2019 (1)
Que peut-on faire contre l'optimisme farouche d'une native du bélier ?
Croyez-en ma longue expérience, la réponses est : rien.
A peine rentrés de Nantes ce dimanche midi nous partons assister au festival Robinson à Saint-Grégoire. Par le chemin de halage, à vélo, de chez nous, ça fait huit kilomètres. Nous disposons aussi d'un véhicule automobile et d'une connexion à Internet. J'affiche donc sur l'écran le programme du festival et les prévisions météorologiques : de 14 heures à 17 heures averses éparses ; de 17 heures à 20 heures risque d'orage.
"Ils se trompent tout le temps" décide celle qui a décidé de m'en mettre plein la vue avec son beau vélo électrique de location.
OK, OK. Nous avons choisi d'assister à "Rencontres" de la Compagnie Steinleinchen à la base de canoë-kayak.
Nous sommes en compagnie de jeunes gens de Saint-Grégoire très branchés art lyrique.
Une pianiste et deux chanteuses revisitent le thème du désir féminin d'être aimée au travers d'extraits d'opéras et d'opérette et dans une mise en scène de style théâtre de rue.
Très sympathique. Voix et pianiste magnifiques. Extraits sonores un peu plus bas.
Le Festival Robinson à Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) le 9 juin 2019 (3)
J'avais oublié mon enregistreur mais, de mémoire, j'ai pu retrouver trois chansons sympathiques :
O mon bel inconnu de Reynaldo Hahn
Non, non jamais les hommes, extrait de "Ta bouche" de Maurice Yvain
Voici, j'en prendrai un deux trois quatr' cinq... extrait de "Pomme d'Api" d'Offenbach
Le Festival Robinson à Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) le 9 juin 2019 (4)
Après ce charmant moment, il est advenu... ce que la météo avait prévu ! Il ne pleut jamais à Rennes mais à Saint-Grégoire, si ! Le spectacle suivant s'intitulait "Les insubmersibles" ! Hélas, personne ne l'était ! Tout le monde a coulé et plié bagage ! Nous avons attendu un quart d'heure que la pluie se calme puis nous avons enfourché nos bicyclettes, direction la maison !
- On en aura au moins vu un bien ! Conclut la pédaleuse trempée.
DES AMOURS QUI NE DURENT PAS
Mon tout beau, mon tout léger, mon volage, mon papillon,
Je brûle d’amour pour toi et je t’attendrai cette nuit encore.
Dès que je suis allumée je me tiens droite, je t’attends, je suis prête.
Je suis dressée par le désir de te séduire et de te plaire et même si parfois, au souffle du vent, mon bout vacille je te le promets : je saurai être ton indécente, ton incandescente, le phare lumineux qui guidera ta descente.
Dépêche-toi, mon tout beau, mon tout léger, mon volage, mon papillon, de venir combler ma flamme. J’ai d’avance la tête en feu rien que d'y penser.
Je te promets la plus superbe des étreintes, un embrasement de tous nos sens. Dépêche-toi de me rejoindre avant que je ne sois devenue un tas de cire molle où flotte un étendard éteint, un amour consumé avant d’être consommé.
Ecrit pour le Défi du samedi n° 562 à partir de cette consigne : incandescent