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Mots et images de Joe Krapov
29 mai 2016

OENOLOGUE D'OCCASION

En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide

26 mai 2016

Pris entre les deux

Pris entre les deux rendez-vous du jour, le repas de midi était accompagné d’un petit verre de Bergerac blanc moelleux pour lequel je me suis pris de passion.

Promis-juré, je n’en abuse pas.

Ce n'est sans doute pas un grand cru mais, bon, je l'aime bien.

Autant Cyrano a un grand nez, autant je suis un œnologue au petit pied.

 

Cyrano
Photo prise à Betton le 24 mai 2010

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29 mai 2016

MOI AUSSI J’AI CONNU DES PÉPINS AMOUREUX ET CARDIAQUES

Le fait que je sois noir de peau n’a jamais été gênant, en quoi que ce soit, dans ma vie affective. Au contraire. J’étais grand, baraqué, jovial et surtout protecteur. Je plaisais énormément aux filles… et aux gars !

Il fallait juste, pour mes partenaires, accepter que je sorte beaucoup, que je passe ma vie au-dehors par tous les temps et y compris la nuit. Par manque d’exubérance, par trop de repli sur soi, l’amour né au printemps périt.

Au début, j’ai été gâté. Denise avait un travail de nuit dans une boîte du boulevard Saint-Marcel. Un hôtel. En fait elle travaillait devant l’hôtel. Le Stendhal était un de ces établissements dans lequel on commet un impair quand on est en manque. Un hôtel de passe. Elle était fille de joie pour hommes de peine ou hommes en peine.

Mais un jour elle est partie avec un de ses clients. Et elle m’a oublié là.

J’ai pu alors assumer pleinement ma bisexualité. J’ai d’abord vécu à la colle avec un avaleur de sabre. Cette période-là, quel cirque ça a été ! D’ailleurs, c’était dans un cirque. La preuve : je me suis acoquiné ensuite avec l’acrobate.

Et puis les affaires du chapiteau ambulant sont allées à vau l’eau. J’ai préféré jouer la sécurité en m’associant avec un vendeur de cravates qui m’a mis la tête à l’envers.

Ensuite il y a eu Barbara et Nantes ! Ah ! Nantes ! Rappelle-toi, Barbara ! Une ville faite pour moi vraiment ! On allait beaucoup place Graslin, place Royale, quai de la Fosse. J’aimais moins la Cigale et le passage Pommeraye où je m’étiolais à Demy, en fin, à demie. Nantes ! C’est incroyable comme il y a de Lola, enfin, de l’eau-là : la Loire, l’Erdre, l’île de Versailles.

Puis quand Barbara est morte je me suis replié sur Paris pour vivre avec Mary. « Paris est une fête » a dit Hemingway. Même en habitant près du cimetière le plus célèbre de la capitale, celui où sont enterrés Pierre Desproges, Frédéric Chopin et Jim Morrison, j’y ai vécu une vie de bâton de chaise. On allait même danser sur les toits avec Mary.

Seulement Mary est partie travailler à Londres et c’est à ce moment-là que tout a lâché, le cœur, la carcasse et le reste. Ce soir d’orage où je suis sorti noyer mon chagrin dans l’alcool, j’ai fini comme la lune de Goodis et Beineix, dans le caniveau. Con, cassé, concassé, désossé, tordu, déchiré grave.

Heureusement Marguerite m’a récupéré. C’était une vieille amie dont la silhouette se découpait dans la nuit depuis très longtemps sans que je la voie ou puisse la voir. Marguerite est une cantatrice roumaine. Elle ne chante pas très bien l’air de la reine de la nuit parce qu’il y a des jours où elle marche au radar. Mais Marguerite m’aime depuis toujours, secrètement, fidèlement, généreusement. Comment ai-je fait mon compte pour ne pas m’en apercevoir ? Comment n’ai-je pas deviné que cette souris était pour moi ? J’ai dû m’y prendre comme un manche ! Dieu merci, grâce à elle, j’ai le cœur rafistolé.

Et comble de chance, elle aussi est du genre qui sort la nuit, mène sa vie sens dessus-dessous et se marre comme une baleine.

Si vous voulez nous rencontrer, venez donc un de ces soirs dans cette boîte sélect où nous avons nos habitudes, « Le Grenier de la Mairie ». Demandez-nous au patron, Monsieur Fersen, mais de fait vous nous reconnaîtrez aisément : Marguerite est la chauve-souris et moi le grand parapluie noir.  

 

Ecrit pour le Défi du samedi n° 404 à partir de cette consigne

28 mai 2016

La bibliothèque municipale de Toulouse le 8 avril 2016 (1)

160408 265 N 048

160408 265 N 049
Verrière, lumière, atmosphère, question de bibliothécaire : "Dans quel état j'erre ?"

28 mai 2016

La bibliothèque municipale de Toulouse le 8 avril 2016 (2)

160408 265 N 052

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28 mai 2016

La bibliothèque municipale de Toulouse le 8 avril 2016 (3)

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Non content d'entrer dans les églises, voilà que je pénètre maintenant dans les temples du savoir ! C'est nouveau, ça ! ;-)

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28 mai 2016

La bibliothèque municipale de Toulouse le 8 avril 2016 (4)

160408 Nikon 168 bis

 Après la galette à la saucisse de Toulouse...

160408 Nikon 172 bis

 ... voici mes deux premiers quatre-quarts (photographiques) toulousains !

Exécutés d'après leur matrice originale :

160408 Nikon 168
160408 Nikon 172

27 mai 2016

Quand la ville rose est bleue : Toulouse le 9 avril 2016 (1)

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- Le deuxième jour, à Toulouse, on nous annonçait de la pluie pour le carnaval du soir. Et c'est vrai qu'à tourner dans la ville on sentait bien qu'on manquait de lumière. Du coup j'étais prêt à faire tout le reportage en effets créatifs. J'ai opté ici pour le monochrome bleu. Tiens au fait, ne serait-ce pas là un titre de Yann Tiersen ?

- Non. Monochrome tout seul ! 

27 mai 2016

Quand la ville rose est bleue : Toulouse le 9 avril 2016 (2)

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27 mai 2016

Quand la ville rose est bleue : Toulouse le 9 avril 2016 (3)

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Notre Dame du Taur, faites que Dieu me donne raison !

27 mai 2016

Quand la ville rose est bleue : Toulouse le 9 avril 2016 (4)

160409 265 N 085

 Elégante, racée, intoxiquée : une bulleuse !

160409 265 N 086

 Chambre d'hôtel pour randonneurs urbains

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