Le long du Roubion à Montélimar (Drôme) (4)
Que deviendraient-ils,
L’affreux reître et le bélître
Sans épée ni cape ?
Ah ! L’arrière-goût,
L’âpreté de la migraine
Lorsque l’on dessoûle !
On était l’aîné.
Le temps distribue disgrâces :
On devient l’ancêtre !
Tous les autographes
De ceux qui vous idolâtrent…
Partis ! Déplâtrage !
Ecrit à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 8 mars 2016
d'après la consigne : "Ecrire des haïkus en y insérant un ou deux mots
qui contiennent des accents circonflexes issus de cette liste"
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
9 mars 2016
Debout dans
Debout dans le salon de Marie-France je goûte la discussion à propos de « Blagues à part » de Vanessa Rousselot et les tartelettes au citron du potlatch.
On est là dans le cadre des projections à la maison de l’association « Comptoir du doc ». Il pleut dehors, on a ri jaune au film sur l’humour palestinien, c’est un mercredi, jour du « Canard enchaîné », mais je ne me sens pas responsable des misères de ce monde.
Je suis comme un enfant debout dans un musée, les grands parlent, et moi je rêve en regardant les couleurs du tableau.
Le Grignan de Marina B. : escapade du 21 février 2016 (1)
Il paraîtrait que j'ai épousé la fille du roi des arbres !? Moi qui ai tendance à me méfier de ce disent les conteuses, je suis bien obligé de constater, depuis que Marina Bourgeoizovna a repris, un peu, la photographie, que ses photos de Grignan sont bien plus verdoyantes que les miennes. En ce lendemain de 8 mars, poursuivons donc la balade drômoise en sa compagnie, bien plus exquise que la mienne !
Le Grignan de Marina B. : escapade du 21 février 2016 (4)
Quelle sérénité !
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
8 mars 2016
Féminité (1)
Evidemment, si je dis que j’assume ma féminité en allant chercher mon pot de moutarde pour Marinette avec mon petit panier, j’aurai l’air d’un con ou je passerai pour un provocateur.
C’est vrai : les maîtres-queux des grands restaurants font ça aussi et il n’y a rien de particulièrement féminin là-dedans, bien au contraire.
Mais bon, je ne vais quand même pas me peindre les ongles des doigts de pied avec du vernis coloré pour faire plaisir à mon Raymond, non ?
Si ?
Pour vous faire plaisir à vous, Mesdames ?
Pour les fans d'Eva Denia, sa version, en audio seul, est ici :
Féminité (2)
Par contre, décider de ne pas mettre dans ma guitare Brassenssophile « Mélanie » ou « Misogynie à part », cela colle un peu plus au thème imposé par la consigne d’écriture de Queneau. Même si ça relève plutôt du féminisme que de la féminité.
Après il reste à discuter des mauvais traitements que je fais subir à Isaure Chassériau. En lui inventant une autre vie, une autre famille, en l’emmenant virtuellement au carnaval, comme ci-dessous, n’accordé-je point à quelqu’une qui eut une triste existence une espèce de supplément d’âme et de vie drôle sur cette terre ?
En toute consororité ?
Merde, ce mot n’existe pas !