Sans souci du froid
L’orchestre des fleurs entame
Une valse russe

Peintre finlandais.
Bouleau : Portraits de fées blondes,
Natures vivantes…

Aux forêts d’Ardennes,
Pour les soifs absolutistes,
Aucune oasis

Feu de poésie, 
Envoie, dans le ciel des nuits,
Des rêves en fleur !

Dans les herbes folles,
Tombé du ciel cette nuit,
Un fouillis d’étoiles

Comme au fond des mers
Poissons, rouges, rassemblés,
Nous voilà perdus.

Combien de lumières,
De traits de ce fin pinceau
Pour peindre la nuit ?

Tout tordus de rire
De nos soleils éphémères :
Les Dieux dans le ciel.

Tremble, feux éteints,
Rimbaud ! Verlaine en pétard
Sort le sien et tire !

Imiter l’étoile :
Se dandiner sur sa pointe,
Hérissé de Nuit.

Tendre au Mont Olympe
L’impudence des humains :
Le feu en couronne

Les sphères célestes,
Au désert, tu ne vois qu’elles !
Illuminations !

Fumerolles rouges :
Aux danseurs, sur les volcans,
Le vent les essaime

Flamboiement de ciel
Sur vie terminée trop vite,
Genou enflammé. 

Griffure, biffure
Par-dessus toute écriture :
Comme au palimpseste !

Qui donne à la fleur
La notion de l'hexagone ?
L'étoile brillante ?

En éprouver honte
D'aller débusquer ainsi
De l'intimité !

Coq surréaliste :
L'iris, la crète en bataille
Et son grand bec jaune

Cet aspect de jungle
Et ces taches de couleurs :
Est-on chez les Fauves ?

Le printemps opère
Forcément à coeur ouvert
Chez Dame Tulipe.

Il offre aux tulipes
Un carré d'ombre nouvelle,
Le linge qui sèche.

Chapeau sur la tête
Tricotage des gambettes
Sous courte jupette

- Ca se dit comment, "haïku", en bolivien ?
- Ne pose pas de questions, gringo ! Photographie !