Choses plaisantes vues à Lannion (Côtes d'Armor) le 15 mai 2021 (1)
Cette voiture appartient à Tristan Xsara ? Euh, Tzara ?
Zut ! J'ai perdu la référence d'un ouvrage dans lequel sont recueillies les devises de cadrans solaires !
Tant pis, je vais me débrouiller avec les moyens du bord(el) d'Internet pour une prochaine consigne d'atelier d'écriture !
Le Mont-Dol (Ille-et-Vilaine) le 2 août 2018 (4)
Las que passoun tournoun pas maï : Ces heures qui passent ne reviendront pas
(mais il y en aura d'autres à la place ! ajoute l'optimiste !)
La première balade à Münich (Allemagne) le 1er mai 2018 (6)
On a vraiment l'impression, sur la Marienplatz, d'être entré dans un jeu de construction en bois pour les enfants !
Un sgraffite - si si ce mot existe ! - c'est une genre de spoème urbain !
La krapoverie du jour :
"Autrefois les moteurs du Temps étaient plus écologiques :
ils fonctionnaient avec des cardans solaires"
A La Rochelle (Charente-Maritime) le 19 avril 2017 (4)
Je lis dans ta tête comme à livre ouvert !
(... et parfois je me fends la poire !)
Balade à Dieulefit (Drôme) le 21 février 2016 (8)
A la porte de l'ancien temple
Redis-toi bien, avant d'entrer,
Qu'il n'est pas question de payer les pots que les autres ont cassés.
Si la clé de tes songes
Sur de tels paysages
Ouvre grand le chemin alors serre-là fort au creux de ta main droite !
Suis ton étoile,
Cherche le soleil,
N'envoie pas ton bonheur se faire voir chez les Grecs !
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
25 mars 2016
Un air dans la tête
S'il n'y avait qu'un air dans ma tête !
J’en écoute tellement !
Tant de musiques m'accompagnent, tant d'autres entrent dans ma guitare !
Je sue sang et eau sur le solo d'orgue des "Cornichons" de Nino Ferrer, je ralentis certaine version de Leonard Cohen - ça il faut le faire, quand même ! - mais ce que réclament mon inconscient et mon conscient depuis deux mois est bien ce qu'on a braillé place Rallier Du Baty samedi dernier : « J'veux du soleil ! »
CHANGEMENT D'HEURE ET DE BONHEUR
Le cadran solaire désespère
L’encadreur qui s’arrête un quart d’heure,
le cadreur qu’on ne voit pas sur l’écran,
Le cardeur qui a pété un cardan,
Le coiffeur emprisonné dans son carcan
Pour avoir profané avec ardeur
A l’épiphanie, quelle horreur,
L’épi fané de Fanny Ardant.
Le cadran solaire désespère
De nous voir jouer les pervers
Avec le temps deux fois par an :
Samedi dernier encore nous l’avons arrêté,
Tous ont perdu une heure
De sommeil et de rêve,
De repos du guerrier,
De trêve
De confiseur.
C’était au soir de ce concert
Donné dans une boucherie
Nous y avons bien ri
Et mangé du dessert ;
Mais plus tard dans la nuit
Nous avons suivi le bœuf
Des technocrates à crâne d’œuf
Qui passent à la moulinette
La Nature et nos amourettes
Et à l’heure d’hiver ou d’été
Le troupeau des moutons bêlants
A qui on vole le printemps
Et les ors de l’automne
Sans faire de quartiers.
Seule à coincer la bulle
Sans se soucier de l’heure
Lina la somnambule
Faisait notre bonheur
Faisait notre bonne heure
D’une chanson de Gainsbourg :
Le cadran solaire désespère :
Pendant six mois il a tout faux
Alors qu’il a toujours raison :
"L’une sera notre dernière",
Elle éclipsera le soleil
Derrière un nuage de brume
Et nos costumes
Et nos coutumes
Seront posthumes.
Le cadran solaire désespère
Lorsque tout gris passent les jours
De notre comique trip,
De notre comic strip,
De notre débandade,
De notre destinée,
De notre prébende décimée.
Le cadran solaire désespère :
Avec le nez toujours en l’air
Jamais il ne verra,
A lui tourner autour,
La petite trotteuse
Aguicheuse
Des montres, toquantes toquées
Des orfèvres du Quai.
Jamais il n'entendra
Le petit tralala
D’une Suzy Delair,
Le quart ou demi-tour
D’une fille d’amour,
D’une petite reine
Qui ne lui ferait compter que les heures sereines,
D'une brave Mar-gnoMonique embobineuse
Qui rendrait sa vie lumineuse !
Ecrit pour le Défi du samedi n° 344 d'après cette consigne